Sponsors de ton club
:
Mac Do, Nutella, Le Mutant (chaîne où les SDF achètent des boîtes pour chiens pour eux ou veulent payer de l'alcool contre des tickets CCAS ) , que de la malbouffe
Il manque plus qu'
Haribo, le Kebab local et la
vache Milka.
Jean Pierre Coffe avant de prendre le chèque de Leader Price
(le faux cul, le voyou, le vendu...
http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... _3232.html) t'aurait dit :
"mais comment comment voulez vous faire une perf avec de la bouffe pareille"
Jean-Pierre Coffe, la provoc, par Sandrine Blanchard
LE MONDE | 17.06.09 | 13h46 • Mis à jour le 17.06.09 | 13h46
ourfendeur de la malbouffe, Jean-Pierre Coffe est partout. Il fait même les poubelles de son quartier ; un beau quartier, place Saint-Philippe-du-Roule, à Paris. "Ouvrez-les à minuit, vous trouverez plein de pain, de sandwichs, et pendant ce temps-là on vend de la chapelure !", nous dit-il avec sa verve à la Audiard. Le chroniqueur multicarte, l'auteur de guides culinaires à succès dégaine son credo anticrise : manger pour pas cher.
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En 2004, il vociférait : "Consommateurs, révoltons-nous !" Cinq ans plus tard, il nous conseille de faire nos courses dans une chaîne de magasins hard discount. Leader Price - puisqu'il s'agit de cette marque - ne pouvait espérer meilleur ambassadeur pour balayer son image de supermarché de la nourriture industrielle. Le défenseur des produits du terroir, l'exécuteur du jambon "polyphosphaté", s'affiche en 4 × 3 dans toute la France pour vanter les mérites de cette enseigne. On le croyait sur les marchés et le voilà qui défend l'un des symboles de la grande distribution. Il pointe son index pour "réveiller" le passant et promettre que Leader Price "c'est bon et c'est moins cher".
Sur la blogosphère, ce drôle d'attelage déchaîne les passions. Coffe aurait vendu son âme au diable et serait rentré dans "la spirale du pognon". Alors on a appelé l'intéressé. Les attaques ? "Je m'en fous, ceux qui me critiquent sont des nantis qui n'ont jamais mis les pieds chez Leader Price et qui pensent que mon discours est utopique ou opportuniste." L'argent ? "J'ai vendu 400 000 exemplaires de mon dernier livre, vous croyez que j'ai besoin du chèque de Leader Price !" Et pourquoi pas !
Avant d'accepter cette campagne publicitaire, il a quand même demandé conseil à Michel Drucker (chez qui il officie tous les dimanches), à RTL (où il participe aux "Grosses têtes") et à son chargé de communication, car Coffe c'est une petite entreprise à lui tout seul. "Certains m'ont dit que c'était dangereux pour mon image mais je suis très "quiet", c'est un combat vérité que je mène." Sa ligne de défense tient en un mot : le "sourcing". Comprenez la mise en relation directe entre producteur et distributeur. "J'ai dit oui à cette enseigne de hard discount parce que j'ai un droit de regard, je vais m'occuper d'un site Internet pour leurs vendeurs afin de connaître l'origine des produits." La future dinde de Noël, c'est promis, on saura ce qu'elle a mangé. Dont acte. Mais que fait-il des produits manufacturés bourrés d'additifs ou de graisses qui, à côté des produits frais, remplissent les linéaires ? "De toute façon, c'est partout pareil. Dans les hard discount, c'est juste l'étiquette et le packaging qui changent."
Lui qui ne cesse de répéter qu'il faut "changer nos habitudes alimentaires et notre façon de cuisiner" prend le risque de brouiller son discours. "On m'avait déjà beaucoup critiqué lors de mes spots télé pour les yaourts Weight Watchers, mais j'ai exigé qu'ils soient fabriqués sans colorant ni épaississant." Coffe, celui qui fait changer les habitudes des industriels ? A moins que ce soit l'inverse...