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Re: Stress avant course

Publié : 30 avr. 2013, 17:23
par T.K
Si tu voudrais , conditionnel présent , 2ème personne du singulier , c'était bien tout le sens de ma phrase si tu voulais me lire correctement . :D
Sinon , je me suis expliqué plus largement et sans provoc avec the Billyboy en MP car je pensais l'avoir un peu trop bousculé sur ce topic .

Re: Stress avant course

Publié : 30 avr. 2013, 19:37
par Merri
Ah non désolé T.K. mais tu fais erreur : la condition s'exprime avec l'imparfait, la conséquence avec le conditionnel :

Si + IMPARFAIT de l'indicatif , alors + présent du CONDITIONNEL.
Exemple : Si j'étais bon en sport, ça se saurait.

C'est donc bien si tu voulais. C'est comme dans "La guerre des boutons".

Re: Stress avant course

Publié : 30 avr. 2013, 20:35
par T.K
mais non , mais non , je suis encore plus désolé que toi . :D

Tu voudrais mais tu n'en as pas les moyens .
Dans le cas où tu voudrais , il faudrait oublier .
Tu voudrais , mais n'y pense pas .
Si , tu voudrais sans en avoir les moyens , n'y pense pas .

Voilà , avec la virgule , c'est le sens que je voulais donner et le temps utilisé me paraît correct .
sans la virgule , glurps ... :oops:

Re: Stress avant course

Publié : 01 mai 2013, 07:18
par Merri
D'accord si le "si" utilisé a le sens de "oui", mais pas de "à condition que" et dans ce cas, la virgule doit se trouver après le verbe et non après le "si".

Bref ! :mrgreen:
Sinon, pour le stress, je crois comme The-billyboy que plus on s'investit en amont, plus nos attentes en terme de "performance" sont élevées ; ce sont ces attentes, ce niveau d'exigence qu'on a vis-à-vis de nous-mêmes, qui induisent le stress jusqu'à, parfois, l'anxiété. Il y a aussi l'image souvent faussée de l'idée que se font les autres, notre entourage, d'une performance qu'on jugera moyenne ou mauvaise alors qu'elle semblera finalement "remarquable" aux yeux des autres.
Personnellement, j'ai moins de stress sur un objectif important (IM) quand ma famille n'est pas avec moi au départ. Une fois la course démarrée par contre, sa présence me donne du courage. De la même manière, j'ai fait mon meilleur temps à l'Altriman en me pétant le dos deux jours avant (la veille je me déplaçais à 4 pattes, un ostéo avait passé 1h30 à me décoincer le soir) car mes espoirs s'étaient évanouis et prendre le départ était déjà une "victoire" sur ce rappel à l'ordre mal placé. Du coup je m'étais fixé des micro-objectifs (1 tour de nat et stop, puis toute la nat, puis une petite partie du vélo, etc jusqu'à la fin) et la course s'était bien déroulée en terme de temps (pas en terme de physique, mais on s'en occupe après la course). Ce genre de désagréments fait relativiser et depuis, même si le corps me rappelle à l'ordre régulièrement, j'ai un mental en béton. En gros, l'expérience et la capacité à faire abstraction des autres (classement des autres concurrents et / ou impressions de l'entourage) doivent permettre, petit à petit, de baisser le niveau de stress.
L'ennui avec le triathlon, c'est qu'on se prend tellement au jeu que ce qui était au départ un simple loisir devient presque un mode de vie avec ses contraintes et qu'on attend de nos efforts, sacrifices diront (ou penseront) certains, un retour sur investissement. Et là apparaît le stress...