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à mon avis tout depends des charges utilisées et des methodes d' entrainement
triathlon et musculation ne sont pas incompatibles , apres il y a une question de disponibilités
mais sans etre indispensable je trouve la musculation utile pour notre sport

Quand on regarde le profil des meilleurs triathlètes, ils ne semblent pas très musculeux . On songe aux frères Brownlee ou à Mario Mola ... Leur musculature est bien dissimulée et pourtant, et ils performent au plus haut niveau .

Je pratique la musculation depuis des années en veillant à ne pas trop charger en terme de poids, en complément de nos 3 disciplines et particulièrement en hiver. A bientôt 53 ans, hormis la bobologie de l'âge, mon dos et mes genoux tiennent le coup et je suis intimement persuadé que c'est grâce à un renforcement musculaire, auquel je m'astreins depuis bientôt 20 ans. Quand au sport de haut niveau, tous les athlètes aujourd'hui pratiquent la musculation et la PPG pour prévenir les blessures et l'exemple vient souvent d'en haut.

fabraf a écrit :@lopapy
Ce gainage impeccable passe-t-il par de la muscu / renforcement musculaire ? Ou plutôt par du travail en "situation" (dans l'eau, sur le vélo) et des exos spécifiques à la CAP ?
De plus, ne risque-t-on pas d'augmenter les risques de blessures avec de la muscu (déjà qu'un triathlète soumet son corps à beaucoup de contraintes) ?

Les 2 mon général pour se renforcer.

Pour les risques de blessures, le renforcement musculaire (3 Tabata 4', 2 fois par semaine) au poids du corps est utilisé en simple échauffement au KravMaga... Peu de risque de blessure hormis un geste mal fait, une glissade ou une erreur de positionnement...
Mais fait dans les règles, cela ne peut apporter que du bien.
les risques sont les mêmes qu'avec tout autre sport.

L'Papy

Et il y a maintenant un paquet d'études scientifiques pour montrer que le renforcement spécifique (notamment au niveau des muscles du bassin et des hanches) est un gros facteur favorisant la prévention des blessures en CAP.

lopapy a écrit : L'Papy_kiprone_les_compétitions_a_donf_en_préfatigue_protégé_par_le_stress_compétitif

Tu peux préciser cela stp

Pour préciser...
Dans l'évolution vers un objectif, je propose souvent une compétition plaisir 48h/72h après une séance "tabata" orienté bas du corps bien musclée suite à une séance pied nu... La distance et le profil est fonction de l'objectif a atteindre et même si rarement des records tombent (sauf biorythme particulièrement bien orienté) le sentiment de puissance et maitrise se développe chez l'athlète. Moins de vitesse, mais plus de maitrise, axe principal corollaire de la cinétique. Cela développe aussi l'introspection, qualité très importante lorsque les distances s'allongent.

Le modèle de ce type de résultat (et non d'entrainement bien évidemment) est Vincent Luis dans ses cross. Il court vraiment en introspection "presque" sans se préoccuper des autres et cela étonne la concurrence. Pour Rio, je ne sais pas si cette stratégie sera tenable, même si j'en suis un fervent supporter.
Pour arriver à cela il s'entraine 12 fois par semaine ! A nos niveaux et avec le peu de temps que l'on a, la cinétique + des compétitions tests en préfatigue musculaire par un travail avec chocs réduits, permet d'avancer dans cette introspection et connaissance fine de son potentiel et donc, de la maitrise de sa course...

Sauf, et je l'ai déjà vu, si l'athlète laisse son corps l'emporter sur le mental et là, peut importe le travail, c'est à donf tout le temps et la chance, 1 fois sur 2, de faire un chrono ou une explosion... Ce type d'entrainement est néfaste pour ce type d'athlète...

L'Papy