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J'ai toujours lu dans les interviews de pro (ou de neo pro) que le meilleur moyen de réussir un IM, c'était de faire "sa" course.

Et en particulier en haut niveau, avec l'expérience qu'ils ont, les mecs doivent savoir comment gérer leur course, enfin je l'espère...sinon, c'est pas un coach qu'il leur faut mais un psy... J'ai un pote qui a un (petit ) niveau de N3 en course à pied, il est capable de dire à quelle allure il court avec une précision incroyable, sur un parcours donné, il te donne la distance parcourue à 100m près. Donc, j'ose même pas imaginer la connaissance d'eux même de ces HN.
A la limite, des panneaux pour indiquer l'écart avec le type devant et le type derrière, ça peut être valable pour un pro, ça peut lui éviter de se griller pour rien si les écarts sont trop importants pour être comblés.

Enfin, bref.... tout ça pour dire qu'autoriser le coaching en course, c'est un peu excessif. A ce rythme on va finir par demander à bénéficier d'une voiture "curling" qui balaie les gravillons devant le cycliste...

La question est intéressante:

Il est vrai que d'Embrun à Kona le "coaching" existe de fait... oui des athlètes se font suivre à vélo et/ou à pied et recoivent plus d'infos sur la concurrence que les autres. Cela n'est pas toujours le fait de coaching "organisé", cela peut-être un journaliste bien intentionné, une foule aquise à sa cause (local de l'étape) etc... on entre souvent dans la zone "grise" on ce n'est pas vraiment autorisé mais pas complètement interdit non plus... nul doute en tous cas que cela peut avoir une influence sur le mental de l'athlète.

Encadré ce "coaching" me semble bien difficile. Virtuellement il faudrait alors autoriser l'accompagnement en moto et en vélo des concurrents on imagine le bordel dès qu'il y a un peu de densité sur une course... doit on l'autoriser pour tous ou seulement pour les "pros" (comment les définir les "pros" à Embrun?)? Comment ensuite controler que le coaching ne donne pas lieu à de l'aide extérieure (passage de bidons, chambres, drafting et j'en passe...)? Si ca veut dire plus d'arbitres c'est chaud...

Pour contrer cet effet, il me semble que comme pour l'assistance technique c'est dans doute à l'organsateur de s'arranger pour que les concurrents en tête de course recoive des pointages réguliers. C'est ce qui est en train d'être mis en place à Kona par exemple, c'est pas forcement simple mais c'est sans doute plus simple que d'encadrer le coaching et surtout preserve une certaine égalité entre concurent (entre ceux qui ont un team, un simpel coach, qqs amis sur le parcours ou personne pour les aider...).

voilà pour mon humble opinion...

T.

Vu la tournure de la course pro à Hawaii (ou sur les autres ironman d'ailleur) pourquoi ne pas mettre en place comme sur le tour un ardoisier? Au moins cela serait équitable?
Je l'ai déjà dit, je suis plutôt défavorable envers tout ça, mais bon, mieux vaut quelque chose d'organisé, réfléchi, équitable pour tous. Pour ma part, cela ne changera rien, je fais ma course, j'ai pas vraiment envie de faire la course, le zazou au risque de me cramer avant la fin. c'est déjà assez difficile comme cela, s'écouter, respecter ses allures...savoir que intel est devant, oui, c'est sûr cela permet de rester concentrer, mais quand à vouloir (pouvoir) accélérer....hum....pas trop à mon niveau! Trop risqué. Déjà dur de faire sa course correctement...

Il y avait un ardoisier à Kona cette année (enfin une ardoisière)...

T.

Mignone?

Photos...

L'ardoisière, l'ardoisière, l'ardoisièreuuuu ! ! !!

ho elle devait pas etre super mega canon, parceque sinon mister T. aurait usé de la pelicule dessus je pense.....

Mais maintenant je ne demande qu'à ce qu'il me fasse mentir....

fermement contre !!!! C'est déja assez le bordel sur les courses avec la circulation, alors si en plus les coachs se rajoutent...

benj' de kouk a écrit : c'est le coach générateur de cet idée...

+++
Le procédé est étonnant pour le moins... je coache Macca à Hawaï, je me fais chambrer sur deux-trois forums, et qqs semaines plus tard, je lance le plan : le coaching, why not ?
En clair, j'ai accompagné un athlète sur le marathon à un moment clef de la course (1' d'écart entre NS et Macca), mais après tout, même si j'ai pas le droit, c'est pas grave, on a qu'à généraliser le schmilblick
Faudrait pas prendre les gens - que - pour des quiches

Le coaching, c'est non ! Le tri, c'est une discipline individuelle, t'es seul dans ta combi, t'es seul sur le vélo et t'es seul dans ta tête sur le marathon. Des encouragements sur le bord de la route, ok, se faire suivre, c'est niet, parce qu'inéquitable.
C'est le même raisonnement que le débat sur la légalisation du dopage : y aura ceux qui pourront et ceux qui pourront pas, et ça, c'est pas sport.

Sans parler de Kieran DOE sur l'Embrunman...

Boulegan a écrit :[Le coaching, c'est non ! Le tri, c'est une discipline individuelle, t'es seul dans ta combi, t'es seul sur le vélo et t'es seul dans ta tête sur le marathon. Des encouragements sur le bord de la route, ok, se faire suivre, c'est niet, parce qu'inéquitable.
C'est le même raisonnement que le débat sur la légalisation du dopage : y aura ceux qui pourront et ceux qui pourront pas, et ça, c'est pas sport.

100% d'accord .

Thierry [OnlineTri] a écrit :Pour contrer cet effet, il me semble que comme pour l'assistance technique c'est dans doute à l'organsateur de s'arranger pour que les concurrents en tête de course recoive des pointages réguliers.

voilà à mon avis la chose la plus inéquitable qui soit: moi amateur moyen je m'investis autant qu'un pro pour faire un ironman et si je crève deux fois ou si je casse ma chaine je dois abandonner alors que le pro ( mais qui est pro ? ) lui peut être dépanné et il finit sa course.

Je suis donc moi aussi 100% d'accord avec ça :

Boulegan a écrit :Le tri, c'est une discipline individuelle, t'es seul dans ta combi, t'es seul sur le vélo et t'es seul dans ta tête sur le marathon. Des encouragements sur le bord de la route, ok, se faire suivre, c'est niet, parce qu'inéquitable.
C'est le même raisonnement que le débat sur la légalisation du dopage : y aura ceux qui pourront et ceux qui pourront pas, et ça, c'est pas sport.

ironchris a écrit :Mignone?

Photos...

<horsujet>Désolé j'ai pas de photos d'elle c mon regret je voulais en faire une pour illustrer cet aspect de la course et j'ai loupé mon coup... pour sur elle n'était pas en string avec tee shirt moulant (style nana qui annonce les round de boxe) car la forcement ca aurait été la seconde face du poster de trimag</hors sujet>

Commanaman a écrit : voilà à mon avis la chose la plus inéquitable qui soit: moi amateur moyen je m'investis autant qu'un pro pour faire un ironman et si je crève deux fois ou si je casse ma chaine je dois abandonner alors que le pro ( mais qui est pro ? ) lui peut être dépanné et il finit sa course.

Tu n'as sans doute pas assisté à des courses avec assistance technique. Etant organisée par l'organisateur cette assistance est disponible pour tout le monde, pas seulement pour qq athlètes qui ont un staff prévoyant comme à Embrun ...

T.

copié/collé d ' ETC :

"Pour le moins que l’on puisse dire le sujet fait réagir. Comme l'assistance technique à une époque.

Nous n’évoquerons ici que les réponses reçues par mail avec des noms apparents, car toutes les autres réponses ou les débats, menés sous l’anonymat ne nous paraissent pas intéressant car ils manquent totalement d’indépendance.

Si une majorité des e-mails reçus sont défavorables à la généralisation du coaching certaines bonnes idées émergent de ce débat.

La situation actuelle. Les athlètes professionnels sont coachés …..c’est un constat. Cependant, les moyens sont différents d’une équipe à l’autre, d’un team à l’autre…. Le réglementer permettrait de mieux encadrer cet état de fait. Dans le cas du coaching, les risques de dérive pourrait être limité car outre le fait que l’athlète est suceptible d'être disqualifié, le coach pourrait lui aussi être sanctionné. Pour le moment seul l’athlète l’est et encore parfois il y a un risque de méprise sur la personne. Autre exemple, depuis la nuit des temps les vélos suivent l’homme de tête (souvenez-vous par exemple des images du triathlon de Nice lors des grands duels ou du premier championnat du Monde d’Avignon ….) faut-il les interdire ? Oui mais comment ?

Ainsi, les athlètes qui sont susceptibles d’être pour ont bien compris que pour être ‘’pour’’ il fallait aussi développer une réglementation précise.

Dernier point. A l’heure actuelle rien n’interdit le fait d’être à moto sur le parcours (les routes ne sont pas fermées à la circulation), de s’arrêter, faire un pointage, repartir et s’arrêter pour redonner le pointage à un athlète. Pour nous comme pour la majorité des ‘’pour’’ le pancartage semble être la meilleure solution avec la matérialisation de zones, par exemple tous les 30 k pour donner des pointages.

Au niveau de ’’l’esprit’’, nous sommes tout à fait d’accord avec les détracteurs mais nous aimerions avoir l’avis des participants au 100 km de Millau. Une épreuve individuelle comme le triathlon, l’apparition des coachs officiels a t-elle modifié l’esprit ?

Un débat qui est loin d’être clos ….."

1 : super les réactions..................ya rien comme mails
2 : que du positif............. mouais
3 : et la jambonade continue en utilisant des pseudos histoires culturelles ,les histoires de moto et de pointage............
non mais c'est quoi ça non mais dans quelle époque on vit ?????????(hihi hihi) assistés de partout meme en course ,pis de toutes façon qu'est ce ça change qu'on te dise : " ya la muviette à 2 minutes " , puisque normalement t'es à fond ,à moins que tu gères donc ........petit bras .

ETC : la tribu ......... .............le gourou ? et les toutous vont colporter les paroles du maitre ?????????

Ce qu'ils oublient c'est que le maitre..........c 'est MOI