braziou a écrit :Touré c'était un fétard , rien à voir avec du dopage et lui aussi a joué au haut niveau très jeune , tu te dopes pas dans les centres de formation jusqu'à preuve du contraire!
Zidane s'est fait oxygéner le sang 2-3 fois le sang dans une clinique qui a pignon sur rue , en restant sous les 50 d'hématocrite , c'est pas plus répréhensible que les triathlètes français qui dorment dans des chambres d'hypoxie à Prémanon
on peut discuter morale mais c'est permis!
à t-on avis Federer se dope t-il?
quand Gourcuff est fatigué , Blanc le repose ( il a raté des matches cette année)
le dopage est indispensable pour gagner ( Kohl , encore un de plus , l'a encore dit) , en Foot , non , désolé
Bon, là je crois qu'il faut que t'arrêtes sur la question, car tu as des lacunes...
Si tu crois que le foot est propre, c'est bien, seulement les "chiffres de l'industrie" ne seraient pas ce qu'ils sont sans des sports d'équipe.
Bon, là c’est grave, je croyais que tu étais ironique...tu sais que Kohl y recourait et que Kashechkine s'est fait choper pour cette raison ?
Pour Bordeaux, il faudra attendre le bouquin de Gourcuff dans 30 ans, mais juste pour rappel, il a joué au milan AC avant de venir à Bordeaux... Espérons qu’il fasse un « beau » vieux en bonne santé...
FEDERER : je te dirai juste qu'on sait aujourd'hui que Mac Enroe se dopait grâce à son ex femme qui l'a balancé puis il a avoué (
http://www.innovation-democratique.org/ ... -et-d.html" onclick="window.open(this.href);return false;) : tout le débat est là et Mac Enroe, il il était "attaquant", il écourtait les échanges, c'était un joueur de génie et de touché (tension de raquette à 19 kg) et c'était une époque où les joueurs jouaient moins physiques et ne servaient pas à 220 km/h... Un joueur de génie talentueux, mais qui au cours de l'année, jouait trop, accumulait les tournois, à cause du système de points ATP...
Pour José TOURE, il a donné des noms : il a dit qu’il a connu le dopage dans tous les clubs où il était passé (grand comme petits, dont un justement où il a été "formé"et le plus grave, ce qu’il avait souligné c’est quand des médecins parmi des dirigeants lèvent les « doutes » auprès de certains joueurs...
Pour l’auto transfusion sanguine, elle est apparue dans les années 70, à peu près à la même période (bizarrement) que le régime dissocié Suédois mis en avant par le Blaireau notamment !
Des anciens joueurs allemands ont avoué avoir utilisé ce procédé lors de victoires en coupe du monde de foot, et notamment lors d’un match à Séville....
Procédé devenu obsolète et qui n’était pas sans poser des problèmes (PDM et ses gastro...THEUNISSE), il a été mis aux oubliettes avec l’apparition de l’EPO, puis est revenu sur le devant de la scène dans le cadre de la lutte contre l’EPO, d’abord avec les transfusions via des tiers (transfusion homologue : ce qui a fait partir l’affaire Puerto : aveu de Jésus .... qui a eu peur en disant qu’un camarade avait fait un malaise et que le risque était fort en qu’en cas d’erreur de groupe sanguin).
Hamilton aux JO et
Vinokourov s’est fait choper sur le TDF à cause de cela. Puis le retour du « vieux » procédé (car jusqu’alors pas détectable) qui a juste fait que
Kohl soit exclu, sanctionné...puis
Andrey Kashechkine, entre autres.
Donc là franchement, hallucinant tes propos sur Zidane et le caractère bon enfant de sa pratique...
Je passe sur le fait qu’en 1998, l’ossature du groupe vainqueur jouaient dans les plus grands européens et qu’à Tignes, un contrôle inopiné tourna à l’affaire diplomatique, Aimé Jacquet disant qu’il fallait laisser l’équipe se « préparer » tranquillement. Dans le groupe, il y avait Laurent Blanc que tu estimes visiblement, qui a joué notamment dans un grand club Anglais qui a toujours eu des joueurs / coureurs infatigables.
Pour les centres de formation, Laurent DEUSTCH (l’acteur) a fait des déclarations fracassantes (hormone de croissance...) qui lui ont valu des problèmes et il n’est jamais revenu dessus. Ils sont pour "fabriquer" de futurs champions, point barre.
Sans l'hormone de croissance, le Lionel MESSI qu'on connait n'existerait pas :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lionel_Messi" onclick="window.open(this.href);return false;
Pour
Kohl (c’est la 1ère fois qu’un lien est établi entre un acteur officiel du monde pharmaceutique ou médical ayant pignon sur rue : ce qui confirme que cela existe et que les « sportifs » sont des rats de labo toujours à la recherche du « produit » gagnant avec pour prochaine étape : la génétique avec déjà le Repoxygen),
Vinokourov :
Kohl, le dopage en détails
A quelques semaines du départ du tour de France 2009, Bernhard Kohl, retraité des pelotons, révèle dans les colonnes de l'Equipe toutes les ficelles de son dopage durant la dernière Grande Boucle d
ont il a terminé 3e avant d'être contrôlé positif à la Cera, l'EPO de 3e génération.
Loin de ses succès passés, Kohl a choisi de révéler le "système dopage" au sein du cyclisme. (Reuters)
Dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe daté de ce mardi, Bernhard Kohl, néo-retraité (il a annoncé la fin de sa carrière le 25 mai dernier) détaille le processus de dopage qu'il a utilisé lors du Tour de France 2008. L'ancien coureur de la Gerolsteiner fait un constat simple: "On ne peut pas gagner de grandes épreuves sans se doper."
Révélé sur le Critérium du Dauphiné Libéré en 2006, épreuve qu'il a terminée à la troisième place, Kohl déclare qu'il a commencé les autotransfusions un an avant, avec le laboratoire autrichien Humanplasma (*): En me permettant de tricher, ils avaient le sentiment de rétablir une sorte d'égalité des chances dans le peloton.". Le scandale des Jeux Olympiques de Turin en 2006, qui impliquait Humanplasma et des fondeurs autrichiens, a peu à peu éloigné Kohl du laboratoire. Mais son manager a décidé "d'acheter le matériel nécessaire" pour poursuivre les prises de sang plus discrètement.
"Les dix premiers auraient pu être positifs"
Réalisées de façon artisanale "dans un petit appartement de Haute-Autriche, loué par Matschiner", c
es transfusions ont permis de préparer le coup du Tour de France 2008. "Au mois d'août 2007, j'ai donc subi un premier prélèvement destiné à être utilisé pour le Tour 2008. Puis un deuxième en novembre. Un litre à chaque fois. J'avais donc deux litres à disposition pour juillet 2008." Ensuite, Kohl détaille la périodicité des transfusions durant l'épreuve:
"Je disparaissais vingt minutes, pas plus. Personne ne remarquait rien. La première après la sixième étape, la deuxième avant les Pyrénées, la dernière avant les Alpes."
Comment passer au travers des contrôles ? Là aussi son manager avait la solution: "Il me transfusait de l'albumine afin de diluer mon hématocrite." Mais le coureur de 27 ans a finalement été attrapé, non pas pour transfusion, mais pour un contrôle positif à la Cera, l'EPO de troisième génération. Seuls quelques coureurs, dont Riccardo Ricco et Stefan Schumacher, ont plongé, mais Kohl a "la conviction que les dix premiers auraient pu être positifs".
A quelques semaines du départ de la Grande Boucle à Monaco, le 4 juillet prochain, l'Autrichien jette un énième pavé dans la mare. Selon Kohl, "tant que la consommation de produits dopants ne sera pas pénalisée judiciairement, que les gars n'iront pas en prison pour ça, les choses ne changeront pas".
(*): La formation Rabobank, du récent vainqueur du Giro, Denis Menchov, est en contact avec la police autrichienne dans l'enquête sur le laboratoire viennois Humanplasma, soupçonné d'être au coeur d'un système de dopage sanguin. Dans une dénonciation anonyme datant de début 2008, une trentaine d'athlètes, dont plusieurs coureurs de l'équipe néerlandaise, ont été accusés d'avoir pratiqué des transfusions sanguines à des fins de dopage dans les locaux du laboratoire Humanplasma.
Alexandre Vinokourov (Photo Getty) PAU - Choc dans le Tour de France: l'équipe Astana a dû quitter la compétition mardi à la demande des organisateurs, après un contrôle positif d'Alexandre Vinokourov.
Vinokourov :
Le départ a été annoncé mardi par l'attachée de presse de l'équipe Corinne Druey, après la révélation d'un contrôle positif du coureur kazakh aux transfusions homologues après le contre-la-montre d'Albi le 21 juillet dernier.
"J'ai été averti par un coup de fil de Marc Biver sur mon téléphone portable que Alexandre Vinokourov avait été trouvé positif à l'issue du contre-la-montre, positif à une manipulation sanguine, m'a-t-il dit", a ensuite expliqué Patrice Clerc, le patron d'Amaury Sport Organisation, qui organise le Tour, lors d'une conférence de presse.
"Je lui ai demandé immédiatement de prendre la seule décision qui s'impose, à savoir celle de retirer l'ensemble de l'équipe Astana de la course, demande à laquelle il a accédé immédiatement.
"J'ai souvent dit depuis de nombreuses années que nous avions entrepris une guerre sans merci contre le dopage, a-t-il ajouté. Dans une guerre, il y a des dégâts; le Tour de France vit actuellement une période noire avec des dégâts, mais il n'est pas question de baisser les bras, d'abandonner la partie, il est pas question de laisser la place à ceux qui veulent tricher, il est pas question de ne pas aller jusqu'au bout de nos idées, de nos convictions."
De son côté, Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, s'en est pris sans la citer à l'Union cycliste internationale.
"Le système actuel ne fonctionne pas, il va falloir le changer. C'est une faillite totale", a-t-il jugé lors de la même conférence de presse.
"Un système qui ne défend pas la plus grande course du monde, est un système qui ne doit pas perdurer.
"L'avenir du cyclisme, la reconquête du cyclisme ne peuvent passer que par le Tour de France. Quelle épreuve peut draîner deux millions de personnes au départ de Londres? Il faut défendre une épreuve qui est l'essence même du cyclisme, sa légende."
Un peu plus tôt, le quotidien sportif "L'Equipe" avait révélé que le coureur kazakh avait été contrôlé positif aux transfusions homologues lors du contre-la-montre d'Albi le 21 juillet dernier, où il s'était imposé. Le site ajoutait qu'il avait subi lundi un nouveau contrôle sanguin après sa victoire d'étape à Loudenvielle.
"Ce prélèvement est analysé par le laboratoire de Chatenay-Malabry".
Favori de l'épreuve au départ du Tour, Vinokourov, 33 ans, a aligné exploits et contre-performances depuis le départ du Tour à Londres. Tombé dans la cinquième étape menant à Autun, gravement touché aux genoux, il avait perdu du terrain dans les Alpes avant de remporter le contre-la-montre d'Albi samedi. Il s'était effondré le lendemain dans l'étape du Plateau de Beille avant de remporter lundi sa cinquième victoire dans le Tour de France à Loudenvielle. Il pointait en 23e position au classement général à 28,21 minutes du leader le Danois Michael Rasmussen.
Interrogé sur RTL, le directeur sportif de l'équipe Crédit Agricole, Roger Legeay a jugé "pitoyable" pour "un garçon de la pointure de Vinokourov" d'avoir "triché éhontément avec des transfusions sanguines. "Qu'on leur ait demandé que toute l'équipe se retire, c'est le minimum, et surtout qu'ils ne reviennent pas! On ne veut plus les voir! C'est pitoyable d'avoir voulu tricher", a-t-il estimé.
"Parfois il y a des erreurs d'asthme ou des choses comme ça, mais là, c'est de la tricherie volontaire, a-t-il expliqué. C'est gravissime pour Astana, gravissime pour Vinokourov.
"Mais ça prouve que la lutte anti-dopage marche et que la recherche marche, et qu'on arrive à prendre les garçons les plus huppés", a jugé celui qui vient de créer une association "un mouvement pour un cyclisme crédible".
"C'est ça qui me réconforte aujourd'hui, il n'y a pas de pitié, même pour les grands et c'est super."
Michel Audran, professeur du laboratoire de biophysique et de bioanalyse de l'université de Montpellier, rappelait qu'une "transfusion homologue est faite avec le sang d'une personne du même groupe, par exemple A+ avec A+ ou de même Rhésus (négatif ou positif)".
C'est donc différent de l'autotransfusion avec son propre sang qui reste indétectable.
"Ce qui me stupéfie, c'est que l'on puisse encore utiliser la transfusion homologue, qui est détectable depuis les Jeux d'Athènes en 2004 où l'Américain Tyler Hamilton avait été pris, a-t-il souligné. On prend les globules rouges du donneur, on se les injecte, ce qui augmente la masse d'hémoglobine qui transmet l'oxygène aux muscles. Ca permet plus d'endurance, de travailler plus longtemps et plus fort.
"On peut avoir ainsi une augmentation de la performance de 5 à 20 pour cent, selon le volume de globule injecté, a-t-il expliqué. Si l'on est contrôlé, la probabilité de ne pas être détectée est très faible, de 1 pour 7000."