Salut Jean Romain, intéressant ct' discussion, cela m'inspire quelque petites réflexions!
je ne comprends pas pourquoi il y a besoin d'opposer ce que tu appelles "bio feedback" et maladie? Au fond, ne pourrait on pas dire que toutes les modifications physiques ou chimiques de l'organismes qui sortent des normes statistiques ont une cause (agression physique, thermique, transmission génétique, mode de vie etc...).
Dans l'absolu, mon infarctus n'est que le bio feedback de mon organisme lié à l'encrassement de mes artères provoqué par mon cholestérol et mon tabagisme...
Nous appelons simplement ces variations "maladies" quand elles induisent ce que nous jugeons être une souffrance physique ou morale, un handicap, ou lorsqu'elles induisent une mort prématurée, non?
Concernant la dépression, pourquoi ne pas avoir la même approche: origines multifactorielles oui, fragilité individuelle, événements de la vie etc, le corps réagit oui et alors?
Les gens qui en souffrent font malheureusement le vide autour d'eux en particulier dans leur famille, et décèdent plus tôt que les autres...comme dans d'autres "maladies".
Je trouve aussi qu'on confond parfois "humeur dépressive" et dépression: attention à ne pas mélanger! il existe un monde entre une anhédonie passagère réactionnelle à la fin d'un évenement intense, et la dépression caractérisée qui elle est associée à une mortalité non négligeable par suicide...mais oui, dans l'absolu, il y a un biofeedback, un rapport de causes à effet complexe et multifactoriel qui induit une part de modification chimiques au niveau cérébral...
ciao