FAYARD a écrit :matafan a écrit :Personne ne doute des bienfaits d'une cale bien positionnée. C'est primordial pour le confort et pour ne pas se blesser, ce qui est évidemment important pour la performance.
Espérer gagner de la puissance "gratuite" en altérant sa façon de pédaler, c'est une autre histoire. Il y a eu des études sur la position des cales, sur la longueur des manivelles, sur la hauteur de selle, sur la cadence de pédalage... Et ce qui ressort en général c'est qu'il y a peu ou pas d'effet direct sur la performance.
Je partage cet avis...autant j'ai pu apprécié une différence notable en améliorant ma position autant pédaler rond en tirant pour remonter la pédale ne m'a apporté aucune amélioration, sauf l'apparition de douleurs au psoas droit...
Sur cet aspect, une des études que j'ai mis en lien souligne le bienfait qu'apporte le fait de tirer sur la pédale. Ce n'est pas dénué de bon sens d'ailleurs, si la jambe qui pousse doit utiliser une partie de son énergie à remonter le poids de l'autre jambe, c'est de l’énergie qui ne sert pas à faire avancer le vélo.
En tirant sur la jambe, on contre cet effet négatif et en tirant un peu plus, on ajoute quelques watt à la poussée de l'autre jambe.
Que ce soit douloureux n'est pas étonnant quand on en a pas l'habitude, je le ressent aussi. La chaine musculaire sollicitée n'étant pas entrainée, elle fatigue vite, elle n'a pas l'endurance de force nécessaire pour tenir aussi longtemps que la chaine antagoniste qui est elle entrainée.
En revanche, il parait (je l'ai lu mais ne sais plus où) que la chaine musculaire permettant de tirer la pédale (comprenant notamment les ischio-jambiers) serait plus endurante que celle permettant de pousser (quadriceps notamment).
Son utilisation permet donc de soulager, dans la durée, les quadriceps.
Le "pédalage rond" demande un gainage correct pour ne pas se dandiner sur son vélo. Il y a des exercices permettant de travailler cet aspect, notamment le pédalage en force à intensité faible sans tirer sur le guidon.