Les tarifs ont clairement explosé (le M et le L sont remplis)
Il y a peut être deux explications :
- accès deux jours parkings Mont St Michel inclus (c'est 14E par jour à cette période je crois). Si on enlève le cout du parking, c'est environ 10% d'augmentation par rapport à 2023. Certes bonne augmentation par rapport à 2022 qui était la première édition.
- limitation du nombre de dossards à 1800 par le Mont St Michel
Pour le deuxième points, l'argument du Mont St Michel est la préservation de l'environnement
L'appel d'offre :
https://montsaintmichel.gouv.fr/wp-cont ... 3.2024.pdf
Je ne comprends pas trop cette jauge de 1800 car, à l'époque du marathon c'était 5000. Et quand on analyse :
- natation dans le bassin du Couesnon. Cette zone n'est pas protégée car elle sert au désensablement par lacher d'eau (on ne nage pas dans les zones sauvage des polders)
- vélo sur route donc pas de débat
- course à pied : sur la moitié du parcours (vers le Mont), c'est la route empruntée par des milliers de personnes tous les jours. Sur l'autre moitié (le long du Couesnon), je n'ai pas du tout l'impression que ce soit protégé.
- Parc vélo et village : c'est sur le pont et dans un champ
- Gestion des déchets : il y a des règles strictes et n'oublions pas qu'à cette époque c'est 7000 visiteurs par jour au Mont....
Alors qu'ils mettent une jauge, c'est compréhensible mais ils devraient la mettre à 3000. Peut être que des discussions vont s'engager pour une rallonge vu le succès ?
L'article de l'appel d'offres :
VII – 2 Jauge maximale et politique tarifaire
La soutenabilité des événements organisés sur le site nécessite que le nombre total de participants
(organisateurs, compétiteurs et spectateurs) soit en adéquation avec la fragilité des milieux naturels concernés.
En conséquence, l
e nombre maximum de concurrents inscrits aux épreuves, toutes distances confondues, ne
saurait excéder un total de 1 800 engagés.
Le site du Mont Saint-Michel ne prétend pas s’inscrire dans une
politique exponentielle du nombre de concurrents, en étant bien conscient que cette limite constitue une
équation essentielle pour la viabilité du modèle économique de l’organisation. Elle participe cependant de l’esprit
de sobriété et de préservation sur le long terme que prône l’établissement public dans la gestion du site.
Par ailleurs, l’établissement public s’attache à améliorer la qualité des prestations commerciales délivrées au
Mont Saint-Michel sans pour autant l’associer ou la compenser automatiquement à une augmentation des prix
pratiqués. Le Mont Saint-Michel est une destination populaire, au sens où il n’exclut personne, il ne peut être
perçu comme un lieu de prestige associé à une démarche élitiste.
Cette volonté d’un excellent rapport qualité/prix doublé d’une accessibilité au plus grand nombre doit également
prévaloir dans les tarifs d’inscription aux différentes épreuves. L’établissement public évaluera les conditions
tarifaires proposées en comparaison avec d’autres triathlons organisés en France et en Europe.
E
nfin, les conditions financières d’inscription devront inclure la participation des compétiteurs aux redevances
de stationnement sur les parkings publics du Mont Saint-Michel. Ces participations seront reversées à
l’établissement public par l’organisateur.