ctrape a écrit :"La vulgarisation d'une information passe par un discours concis et clair"
C'est bien vrai mais cette simplification didactique occulte la complexité de la réalité; réalité faite de la diversité des sujets. Cette simplification poussée à l'extrême, n'est toujours bonne conductrice. C'est probablement la raison pour laquelle je suis un chaud partisan de l'expérimentation personnelle, dans le domaine de la diététique sportive; mais dont un résultat personnel n'est pas la vérité absolue pour tous. La pathologie des maladies héréditaires du métabolisme, nous apprend la variabilité d'efficacité enzymatique; comme d'ailleurs la clinique quotidienne de gens "normaux". Dans le domaine nutritionnel, nous sommes beaucoup devant une boite noire, il ne faut jamais l'oublier car nous pouvons être embarqué, par une simplification "jouissive" mais fausse. La variabilité des paramètres est l'inconnue majeure et parasite tout nos angles d'attaques. Lopapy nourrit sa démarche avec la notion de "charge glycémique", notion qui peut paraitre coulée dans le bronze; elle est en réalité sujette à variation quand on s'intéresse aux deux facteurs qui la composent. Quant à dire que les diététiciens l'appréhendent mal; c'est probablement une boutade car cela n'a rien de très difficile conceptuellement, mais il est vrai que la notion est moins importante, en clinique diététique, avec les seuls patients pour qui l'apport glucidique était primordial; à savoir les diabétiques de type I, insulinodépendant, avant l'insulinothérapie fonctionnelle. En général, les sportifs ont un pancréas fonctionnel, d'autant plus que la sécrétion d'insuline proportionnellement baisse à l'effort, du fait de l'augmentation de l'insulino-sensibilité.
Ce qu'Aroche appelle "un échange fumeux" n'est, peut-être, que le fruit de l'observation de nos boites noires respectives et de la variabilité.
Je complèterais Ctrape par le fait que j'ai encore quelques cas d'athlètes qui n'arrivent pas à s'hydrater correctement, malgré quelques tests hors de la zone établies par les retours obtenues et mis sur Kikourou.
Alors oui, c'est effectivement une démarche personnelle qui demande pour certains (comme les pisseux) de tester, p.e., a une osmolarité énÔrme pour tout un chacun, mais qui a réussi incroyablement pour certains de ceux ci.
Des boissons quasi "pates liquides" qui sont les seules a rester et hydrater alors que d'autres n'arrivent à s'en sortir qu'avec de l'eau pure (et du solide en énergie).
Bienn entendu, il y a aussi beaucoup les apriori personnels qui jouent et je suis impressionné comme un corps peut "réagir" comme son maitre l'annonce, alors que c'est à l'envers des constatations médicales connues.(et pas que pour l'hydratation
)
Maintenant le canevas triathlétique que je propose est effectivement de commencer en trail par des tests "maltodextrine" puis de rajouter un peu de glucose suivant que la problématique soit osmolaire ou carburation (cerveau ou muscles). Si cela ne "branche" pas l'athlète, les boissons du commerce peuvent être testé, certaines sont bien avancées sur le sujet...
Mais c'est un travail personnel... Et beaucoup voudrait se l'éviter en trouvant sur les sites la formule magique ! Mais nous ne sommes pas tous pareils...
@L'Husky
Attention, pas de parole d'évangile sur la Caloreen, peut être roquette est similaire. Je n'ai jamais eu le DE par Nestlé, et le propriétaire précédent vantait, me semble t il un DE perdormant. Mais c'était le langage de l'époque. Simplement, comme pour l'endurance cardiaque avec
François Saint Pierre donnant <140 Bpm, Caloreen marche bien et même à 140gr/l je n'ai jamais eu de retour négatif. Son seul défaut est la lassitude ùmorale qu'il induit, alors que tout va bien, par manque d'alimentation du cerveau, d'ou... Le glucose.
Mais si Roquette marche, Roquette est suffisant !
aroche a écrit :(...)
- L’hygrométrie (fortement diminuer la concentration par temps orageux)
- La chaleur extérieure (plus il faut chaud plus il faut diminuer les doses)
- La durée de l’effort (plus il sera long plus on diminuera la concentration en dextrose au profit des maltodextrines)
- L'intensité de l’effort (avec une effort violent et assez court on peut augmenter la part en dextrose/glucose)
- La nature des glucides ingérés (si boisson fortement dosée en maltodextrine, concentration plus faible)
- La température de la solution (plus le liquide sera froid plus la concentration sera élevée)
- La teneur en sodium de la solution (plus elle est important plus la concentration sera faible)
- L'intervalle entre les phases d’ingestion (dosage faible si prises rapprochées)
- L'état de l'estomac (vide ou plein)
(...)
Intéressant, mais pourquoi ?
1/2/6/7, En quoi l'humidité(?), la chaleur (communément admis), la température de la boisson, le sel(le sel pour électrolyte impacte guère, tu en mets plus pourquoi ?), influe sur la manière de concentrer ?
3/ Je fais le contraire car si c'est court tu n'as pas besoin de sucres pour le cerveau et tu peux carburer que sur les maltos, non ?
4/ J'y vois peu d'interêt en CAP, l'intensité n'est pas assez importante pour nécessité du sucre simple MAIS peut être en ski Alpinisme qui est une autre paire de manche ?
8/ Je ne vois pas en quoi cela influe sur la concentration, que tu bois toutes les 30" ou les 5', la problématique syphon n'a rien a voir avec la concentration, tu coincera pareil eau pure ou boisson glucosée si ta quantité est trop importante, ou alors c'est hors osmose que la concentration joue ?
9/ c'est l'état de l'estomac que l'on adaptera à sa boisson car je me vois mal préparer ma boisson en course en fonction de ce que j'ai avalé...
L'Papy_kihaimeré_que_certains_triathlètes_connaissant_des_soucis_sur_Half_et_IM_se_teste_en_trail_!!!