Un peu long, mais c'était un long...(B : Vendome dimanche dernier)
Arrivée à 9H sur le site avec ma femme.
Un bon nombre de triathlètes sont déjà arrivés. Contrairement aux précédentes compétitions, je suis plutôt détendu.
Nous allons nous occuper des formalités pour récupérer mon dossard. La poste ayant perdu ma licence, je remplis une fiche d’identification et laisse un chèque de caution de 30 euros.
Je reçois mon petit sac avec un tee shirt (et un de plus !), quelques dépliants publicitaires, le programme et règlement du triathlon, ma puce et MON DOSSARD ! N° 223.
Retour à la voiture pour préparer le vélo puis balade près du plan d’eau pour repérer le parcours natation.
Au retour près du parc vélo, j’aperçois une pancarte : « température de l’eau : 24,1°C ». Bon… ça me paraît un peu gros…et cela veut dire que je ne pourrais pas essayer ma belle combi ORCA toute neuve… sniff…et que je vais perdre pas mal de temps (eh oui… je n’ai toujours pas de jambes en natation…)
Retour à la voiture et je croise JF le Vosgien du forum d’onlinetri. Il vient participer à Vendôme pour préparer Nice, tout comme moi. D’ailleurs, je m’aperçois vite que beaucoup de participants à ce tri vont participer à Nice.
La stratégie était donc bonne.
Au passage, la température de l’eau a été mesurée (c’était la valeur de la veille) : 22,5°C. Chouette !
L’ambiance est très bonne, les gens engagent la conversation facilement. Le plus grand nombre a l’air d’être là pour se faire plaisir avant tout.
Le temps est idéal pour moi : couvert, un peu de vent frais, avec quelques petites gouttes éparses.
10H : le parc à vélo ouvre.
Je rentre donc avec tout mon petit bazar et prend possession de MA place.
Je m’aperçois que placer correctement toutes ses affaires n’est pas si évident.
J’ai pris l’option d’effectuer des changements complets « type IM » afin de me mettre en situation. Je perdrai un peu de temps, mais je suis là pour acquérir un peu d’expérience.
Je fais la connaissance de mon voisin super sympa qui a une quarantaine d’année (s’il lit cela, il me confirmera s’il veut) et est déjà allé à Hawaï…(dernièrement il a fait un mauvais marathon sur IM en …3H16…bon…). On a pu discuter jusqu’au départ.
Le Speaker Oliv’ se promène dans les allées et interview quelques personnes. J’ai le privilège d’être présenté à tout le monde comme un p’tit jeune qui fait un LD comme premier triathlon en préparation pour Nice… Sympa pour passer incognito… l’air bête si je me plante. Mais je le remercie car plus tard j’ai eu de nombreux soutiens sur la course. Trop sympa ces triathlètes !!!!
Ah oui…petit coup de stress… j’ai oublié de préparer mes chaussures de cap (laçage) et ai laissé la puce et les lunettes de natation dans la voiture. Mon caddy (ma caddy) de luxe va me les chercher pendant que je fais mes lacets et essaie mes petites Nike préférées.
Il ne reste plus qu’à enfiler la combi, écouter le briefing et se diriger vers le départ.
Un petit peu de barbotage pour mouiller la combi et ajuster les lunettes et je vais me placer au sec derrière tout le monde, à l’extérieur du premier virage.
La natation se déroule comme suit : départ au sec, virage à droite à 90° au bout de 50m ( ?!) puis 2 A/R avant de ressortir sur un ponton en bas du parc vélo.
Top départ ! J’avance tranquillement dans l’eau. Je déclenche mon chrono lorsque je suis prêt à m’élancer, une poignée de secondes plus tard.
Il n’y a pas d’échanges de coups, mais lors des 300 premiers mètres, il faut essayer de se trouver une place. Je me mets complètement à l’extérieur du premier virage mais ce qui m’amène à l’intérieur de la première bouée….Encore 300m et au demi tour, cela se dégage un peu. 200m plus loin, je peux enfin penser à NAGER. Je décroche un paquet et reviens doucement sur un autre que je double au début du second tour. Je me retrouve à nager seul jusqu’aux 100 derniers mètres où je reprends un dernier groupe.
Techniquement j’ai nagé correctement sans plus. Les jambes se sont bien reposées. La combi est un peu troublante au début : j’avais plus l’impression de « pagayer » que « nager »…Les algues étaient nombreuses.
Je regarde mon chrono en courant dans le parc : 40’28 !!!!!!
J’aime ma combi !!!!
Transition en père peinard… dans les 3’… j’ai dis que je prenais mon temps !!!
Et c’est parti pour le vélo !
Parcours vallonné, un peu de vent de face dans la première partie, donc de dos dans la seconde !
Au bout de 5kms mon voisin de parc me double avec un petit mot gentil à mon intension.
Intérieurement je souris en me disant que j’aurai eu la chance de sortir de natation devant un qualifié à Hawai !!!
Je dépasse un SASSIENS peu après. Petit coucou.
J’ai quelques douleurs aux lombaires que j’attribue à la position assez cambrée en natation avec la combi.
Ayant fait une bonne natation pour moi, je pensais me faire déposer en vélo, et en fait, non… pas trop. Quelques bombes me doublent, mais j’ai tendance à reprendre dans les montées ceux qui me dépassent doucement dans les descentes et sur le plat lorsque c’est roulant (ils sont généralement en roues aéro bâtons, moi en roues plates légères… ça joue ?).
Les jambes tournent bien. Je me cale entre 31 (vent de face) et 38 (de dos) sur le plat, dans les montées je fais ce que je peux, et dans les descentes je ne force pas trop (45-50 c’est suffisant !) histoire de laisser les jambes refroidir.
20ème km : je me prends une bestiole qui s’accroche quelques instants dans mon cou et me pique au niveau de la carotide. Saloperie ! Ca fait mal mais j’essaie de ne pas y penser.
Au bout de 30kms… besoin de pipi !
Je pense à m’arrêter mais je crains, plus que de perdre du temps, de perdre le rythme. Personne en vue derrière…je décide d’expérimenter le « pipi dans le cuissard ». J’étais déjà expert dans le « pipi dans la combi de windsurf/surf ». Un petit rinçage avec le bidon d’eau et hop ! ni vu, ni connu.
Il faut croire que ça me plaît car je recommencerai 40kms plus tard….
Fin du premier tour en 1H11. Les jambes vont bien. Les speakers m’encouragent en se moquant un peu de ma façon de négocier le demi tour…sympa !
Je ne trouve pas ma pompe dans ma poche arrière… c’est malin d’emmener une chambre et tout ce qui va avec pour réparer si j’oublie la pompe aux transitions… En fait, je verrai sur la vidéo de sophie que je l’ai perdu à la sortie du parc vélo.
Début du second tour un peu plus difficile. J’ai la sensation que le vent s’est un peu levé.
Je ne m’affole pas et continue sur le même rythme en moulinant juste un peu plus dans les montées.
Un concurrent m’agace un peu car il me drafte discrètement, me double une fois ou deux en draftant un concurrent plus rapide en descente, puis ralenti sur le plat suivant et m’oblige à le redoubler, mais accélère lorsque je veux le doubler.
Je finis, à 3kms de l’arrivée, par placer une petite accélération pour le décrocher.
A 2kms de l’arrivée je vois « l’hawaien » qui termine son 2ème kms à pied…ouch !
Fin du parcours. J’enlève mes pieds des chaussures et je mouline les 500 derniers mètres.
2’ de plus pour le second tour… ça va…
Seconde transition un peu plus rapide (1’45) même si je m’emmêle un peu dans ma ceinture dossard.
Courir me fait toujours autant de bien après le vélo.
Je pars sur un rythme « tranquille mais tonique », n’ayant pas d’expérience sur une telle transition.
Le circuit est superbe : passage dans les bois, en bord de canal, dans un petit château, dans les champs, quelques belles côtes également !
Ravitaillement tous les 2,5kms à profusion !
A la fin de la première côte je double un SASIENS.
Au bout de 3kms, David du SAS me double très à l’aise avec un petit mot d’encouragement et de félicitation pour ce début de course. Cela fait plaisir et motive.
La douleur que je traîne depuis le départ cap (sur la gauche, en dessous des côtes) s’estompe.
Au bout de 6kms, ce sont 3 autres SASSIENS qui me doublent…
Depuis le départ, pas mal de concurrents me reprennent. Je commence à me dire que je suis nul en course à pied…mais je me retiens d’accélérer. Les kms sont encore nombreux.
Un autre « Antoine » fait quelques centaines de mètres avec moi en m’encourageant et en me rappelant que je dois y aller cool.
Je me sens bien et trouve mon rythme.
Je discute avec un autre concurrent entre le 8ème et le 10ème. Je prends son rythme et accélère un peu (un peu plus de 12kmsh).
A 300m du premier tour, je vois un coureur de 10000 passer… Eh non… c’est le premier !
Fin du premier tour en 53’. Pas mal, mais il n’y a pas les 11kms… 10,4 je pense.
Et c’est reparti pour un tour !
Je prends mon gel « coup de fouet ».
Les jambes vont bien, le souffle aussi. Je me dis que je continue sur ce rythme jusqu’au 15-16ème et que si tout va bien alors, je pourrais accélérer.
Depuis le début du second tour, plus personne ne me double et je rattrape même des concurrents qui m’avaient doublés tout à l’heure.
Une forte et courte descente dans les bois, et la longue ligne droite bordée d’arbres au bord de l’eau m’annonce le 16ème et un point sur ma forme.
Ca va… je force un peu, mais progressivement… en fait, je maintiens plus ma vitesse que je ne l’augmente… mais c’est déjà ça car d’autres ralentissent. Je continue à me ravitailler à chaque ravito (coca).
J’ai redoublé 2 sassiens qui ont un petit coup de barre.
18ème : gaz !
Je remonte pas mal de monde, et débouche autour du plan d’eau après le 19ème.
Bientôt l’arrivée. J’accélère un peu pour la forme. Je double la 2nd féminine à 500m de l’arrivée mais mon but est ailleurs. J’ai aperçu dans une grande ligne droite un SASSIENS en difficulté quelques centaines de mètres devant. Je l’ai pris pour cible, sans pitié
. En fait, pour me motiver à pousser un peu, si je le rejoins, je ne le doublerai pas… Mais il est un peu trop loin pour moi…
Je franchis la ligne après 4H54’ de course.
Bien moins que mes prévisions (qui étaient honnêtes !).
Un bon point au moral pour Nice.
Le buffet est comme le reste : parfait.
L’ambiance conviviale, je fais la connaissance d’autres triathlètes qui feront Nice.
On se donne rendez vous dans 3 semaines.
Une autre aventure à vivre.
J’ai pris un énorme plaisir sur ce triathlon. Il me confirme que le LD me convient. Pas parce que j’ai fait un « bon temps » pour moi, mais parce que j’aime cette sensation de gestion de l’effort dans la durée.
. Mais n'avancent pas terrible, comme je le craignais. Je manque de gniac, je le sens tout de suite. Je n'arrive pas à poser ma nage, je nage 2 temps alors que je ne le fais jamais d'habitude. Finalement je me mets en dos sur une petite partie du parcours, et je me rends compte que je ne vais pas vraiment moins vite que ceux qui sont autour de moi... Je me rapproche du sable et je pense déjà à comment enlever la combi, ne pas se planter dans le parc... Je sors environ 15ième de la natation. Pas mal je me dis... mais hélàs c'est le début de la fin. :-/
. Alors que j'attaque le vélo je me rends compte de suite que je n'ai pas de jus. La gastro de la veille peut-être ? En tout cas pas de force, pas de jus, rien, nada, nix... Je monte ainsi tranquillement les premières bosses, je n'arrive même pas à me faire mal. Ca drafte pas mal, mais je m'en fous. Retour vélo un peu plus sympa pour moi, puisque ça descend. Et là arrive LA grande satisfaction du week-end : une superbe (si si, n'ayons pas peur des mots) transition vélo-course à pied 
mais sinon j'ai vraiment aimer c'étai génial je suis préte a recomancer mais en allant plus a la piscine dorénavent mais bon vu ke ma chtite louchaerette charlotte était là on s'est éclater un max 100% cool se sport et on dit merci qui ? n'est-ce-pas Charlotte.... 
vive le triathlon!!!!!!!!!!)))))
