36 ans, 1.89m et 88-89 kg depuis longtemps avant de commencer le tri l'année dernière.
Passif handballeur/basketteur plutôt puissant et sans expérience de l'endurance. Déçu par l'ambiance dans mon club et envie de préparer une course à pieds locale, j'investis dans une paire de running. Après 3 mois sur la base de 3 séances/semaine, je trouvais la CàP assez monotone et traumatisante. Puisque je faisais un peu de VTT et que j'aimais toucher à tout (on parle de sport là
), je me suis laissé tenté par le triathlon.
Comme je tiens à cette pratique reste un plaisir et que j'ai un bon coup de fourchette, je n'ai absolument pas voulu faire de concession sur la bouffe. J'ai des goûts plutôt équilibrés mais l’enchaînement des disciplines a généré de grosses fringales chez moi. L'impression d'avoir faim tout le temps. Je me baffre régulièrement le soir sans arriver à me limiter et je ne peux plus me passer de mon goûter
. Mention spéciale à la natation qui m'aiguise l'appétit comme jamais.
Malgré les quantités de nourriture qui augmentent (à m'en faire culpabiliser parfois), me voici à 82 kg (stabilisés) pour ma 2ème saison. J'ai toujours eu un minimum d'activités sportives mais je n'étais auparavant jamais passé en dessous des 86 kg.
Je ne saurais dire qu'elle a été l'influence de ma perte de poids sur ma progression tant je suis parti de loin (en endurance): En natation, j'avais besoin de reprendre mon souffle après 100m avec une pure technique d'enclume, base correcte en vélo et le 10 km couru tout juste sous l'heure. Ma progression a été importante en 1 an car j'ai été régulier dans les entraînements et que je ne sais pas trop faire les choses à moitié... J'ai participé à 3 S et 1M l'année dernière, 1M et 1L cette année.
Paradoxalement les sports commencés en dernier sont devenus mes points "forts"
La répartition de l'entrainement est assez équitable entre les 3 disciplines mais je constate que je m'en sors mieux en natation que j'ai commencé l'année dernière et que je suis toujours en dessous en CàP (44'20 sur 10 km sec et 47'15 sur un tri). Je pense que ceci est plus dû à des caractéristiques physiques qui me sont propres: Un grand dadet comme moi bénéficie d'une bonne amplitude de bras pour la nattion, de bonnes gambettes pour s'en sortir convenablement en vélo mais de genoux pourris par les blessures (hand/basket) et d'un poids un peu trop important pour lutter contre l'apesanteur en CàP. Peut-être qu'en contrôlant plus ce que je mange, je pourrais aller chercher ce fameux poids de forme. Je pense que si l'on se tient à son plan d'entrainement et que l'on mange à sa faim avec des aliments de qualité (sucre rapides et alcool
) le corps va naturellement vous amener à ce point idéal.
Au delà du poids, j'ai appris à mes dépends (15 jours de pause sous anti-inflammatoires) qu'il faut respecter la progressivité dans l'entrainement. Le développement de l'endurance et de la résistance du corps pour encaisser l'augmentation de la distance est assez longue à construire. Il faut respecter des "palliers" de volume quand on part de rien car le corps à besoin de s'adapter à encaisser le passage d'une vie presque sédentaire à 5-6 séances semaine. Du bon sens quoi