Yogui a écrit : 
Là Boulegan moi j'adhère pas. Faire correspondre le niveau d'un mec au matériel utilisé relève à mon avis de la jalousie pure. Tu ne peux pas reprocher au mec qui fini 2450ème de vouloir gagner ne serait-ce qu'une minute sur son parcours en utilisant un cadre, une paire de roues qui le permette. Alors certes il y a parfois des incohérences totale au niveau du choix du matos le rendant plus handicapant qu'autre chose et qui peuvent faire sourire mais ta remarque
"Franchement, à Nice, 2500 types, y en a 15 tout au plus qui peuvent prétendre emmener du matos aéro" là pour le coup c'est de la vieille rengaine de vieux cycliste usé, de la pimpinade tout craché... Allez, on se ressaisit Boulegan
Par contre j'adhère au discours sur la frime avant et après l'épreuve à 100%

Ok, je suis jaloux

J'ai une paire d'Aksium à 149 euros (ça c'est vrai) et j'aimerai me payer des Zipp 202, mais j'peux pas parce que ma femme va me fouetter et demander le divorce.
Suis allé à Nice, pour la 5e année consécutive, juste pour voir et je reviens à chaque circonspect sinon stupéfait parce le différentiel allures-matos.
Voir des paquets (drafting donc) de types avec des vélos et des roues aéros se traîner à 30 à l'heure, debout sur la selle, entre la Condamine et la Prom, si j'en ai pas vu 2000, c'est un peu moins. Et je ne te parle pas des positions aéros pour le moins anachroniques.
Que les types se fassent plaisir, y a pas de souci, mais tu es bien placé pour savoir que la plupart des types qui possèdent du matos aéro l'exploitent peu ou mal. Et que ce même matos est en inadéquation avec ce qu'on peut voir sur le terrain.
Ma "critique", elle vient du fait que j'ai l'impression que les types font les choses à l'envers. Ce, parce que les marques et les gens comme toi font extrêmement bien leur boulot de marketing, c'est-à-dire de faire croire qu'avec tel ou tel cadre, telle ou telle paire de roues, on va s'envoler. Ce qui est probablement vrai dans certains cas. Et que, par conséquent, le matos va lisser leur lacune, leurs faiblesses et leur faire gagner des minutes et des minutes. Y une telle croyance - presque une religion - de placée dans le matos que les types en oublient parfois l'essentiel, c'est de s'entraîner correctement, d'optimiser leur condition, leur potentiel. Ex. : j'aimerai qu'on m'explique pourquoi à Nice, des centaines de types - qui claquent une certaine somme d'argent dans un cadre, un guidon et des roues aéro - roulent debout, les mains au guidon, à 30 à l'heure, infichus de se mettre en position aéro parce qu'ils ont sans doute mal au dos, et que probablement, cette belle position de triathlète moderne qu'on voit dans les magazines, ils ne sont pas capables de la tenir. Parce qu'une telle position, comme tu le sais, ça se bosse à l'entraînement.
Maintenant, je ne crie pas à l'escroquerie auprès des marques et des revendeurs que tu es, mais certains triathlètes se mentent à croire que leur matos est la solution miracle. Je pense qu'un entraînement optimal et une étude posturale sont bien plus efficaces que des achats spontanés de panoplie. Quand l'ensemble est combiné, je dis bravo, et j'en ai vu à Nice cette année, disons une quinzaine de gars. Pas plus.
Et puis d'abord, je suis pas vieux et pas usé
