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Je vais essayer d’expliquer clairement mes interrogations. Je tente l’aventure de l’Embrunman cette année, après quelques années à me faire plaisir sur des triathlons entre copains, hors compétition, sur des distances allant jusqu’au 1/2IM l’année dernière. Mon souci c’est quelques « petits pépins » physiques que j’arrive à gérer à l’entraînement mais qui m’inquiètent dans l’optique d’un IM. C’est à la fois une gêne à la cheville, séquelle d’une entorse ancienne, et aussi au niveau de l’aine, à l’extrémité haute de la cuisse. Malgré mes efforts, ce sont des pépins que je n’ai jamais réussi à guérir totalement, même s’ils se font oublier en général. La douleur survient dans les 2 cas toujours en CAP. Jusqu’à présent , c’est plutôt sur des séances à forte intensité. Mais ce qui m’inquiète, c’est que çà peut se produire dans la durée, sur des séances longues à faible intensité. Çà a été le cas pour le ½ IM où j’ai fini difficilement la CAP.
Ma question est donc : comment gérez-vous des enchaînements longs à l’entraînement et a fortiori une course comme l’Embrunman avec ce type de blessures « récurrentes », qui risquent d’arriver au milieu du marathon ?

J'imagine qu'il faudrait arrêter les séances intenses un moment, et faire du renforcement musculaire quelques temps comme tu pourrais faire en kiné.

Surtout pour Embrun, parcours assez extrême, c'est la blessure assurée si tu ne prends pas un maximum de précautions.

Salut

Soufrant de douleurs aux ishios de la jambe gauche depuis 2 ans j'ai fait l'Embrunman en 2006 et finis dans un pas trop mauvais état (toutes proportions gardées par rapport aux pros du forum bien sur) ( je marchais normalement le lendemain ... et refaisait du vélo et natation 4 jours après)

Pour l'entrainement du fait de mes douleurs et bien à pied je n'ai jamais pu faire dans la saison d'intensité en cap (pas une séance de VMA - dès que j'essaie trop d'accélerer ... ça fait trop mal ... ou quoi que se soit) ... que des footings ... (1H45 maxi) ... et finalement je m'en suis pas si mal sorti ...

J'ai bien essayer cet hiver de m'arreter de courir pendant pratiquement 2 mois mais en gardant quelques petites séances vélo sans intensité pour garder la forme + natation ... après le Semi marathon de reims ... mais sans succès ... la douleur est tjrs là

Tout ça pour te dire qu'il ne fait pas se décourager (moi j'ai 43 ans ... et les douleurs maintenant ... c'est systématique ... je me suis fait une raison et fait avec ) et que si t'as un moral a toute épreuve ... ça peux passer ...

On se verra peut etre le 15 Aôut cette année ... je serais au départ de nouveau

Bon courage

Franchement sois tout de même prudent car Embrun est vraiment un IM particulièrement difficile (c'est un doux ephémisme): sur le vélo, tu es quasiment tout le temps en prise du fait du fait du dénivellé si important, de la qualité du revêtement médiocre et du vent souvent de face au retour...A moins d'être vraiment un grimpeur chevronné ou bien d'être très bien entraîné, c'est quasi impossible de pas arriver déjà crevé sur le marathon!! Il y a des IM beaucoup moins durs à vélo notamment !

Teste-toi en montagne sur des cols durs et si ton genre de douleurs s'aggravent avec l'intensité de l'effort, ca peut vraiment être suicidaire de le faire!

Cela dit, parfois on se surprend, et dans les grandes occasions, le corps se met parfois en sourdine !

Bon courage!

Cela dit, parfois on se surprend, et dans les grandes occasions, le corps se met parfois en sourdine !

Bon courage!

Retiens surtout ça fils ! Forza !

En fait les soucis risquent d'arriver seulement en CAP, surtout en tenant compte de la fatigue due au vélo (même si je suis plutôt grimpeur et j'espère rouler en dedans).
Le dilemme c'est de ne pas prendre de risques à l'entraînement mais en validant quand même quelques enchaînements consistants pour se rassurer et pouvoir se dire: "OK j'y vais".
Et sur le marathon, comment gérer la douleur quand on sait qu'elle ne partira plus: raccourcir la foulée? marcher dans les bosses?
Ceux qui ont lutté pour être finishers doivent savoir?!

Faut arrêter les triathletes !

Courir blessé, en plus un IM, y'a que nous pour faire ça.
Il faut se soigner, stabiliser l'état général, et après on fait des compétitions.

Si une entorse entraine une bascule du bassin, les douleurs de l'aine sont normales.

Mon conseil c'est Soigne toi !!
Qu'est ce que tu as à gagner à courir blessé?

Essaie l'ostéo.

Allez je

Tu as entièrement raison et je ne m'alignerais pas en étant blessé.
Cependant, je parle du cas où on ne peut pas parler de blessure, mais de "petit truc" qui induit un RISQUE de galère en course. Ce risque est difficile à évaluer. C'est pourquoi je cherche des expériences de personnes qui ont réussi ou échoué en s'étant présenté au départ dans les conditions décrites ci-dessus.