L'affaire de dopage supposé "Puerto", qui avait éclaté peu avant le Tour de France, va être classée sans suite par le juge chargé de l'instruction, faute de délit concernant la législation antidopage d'après le site todociclismo.
"La thèse du juge est que d'un point de vue pénal et selon la législation espagnole en vigueur au moment des interpellations, il n'existe aucun délit concernant les faits faisant l'objet de l'enquête" écrit ce site internet citant des "sources très fiables". Le quotidien El Mundo affirme également que le juge Antonio Serrano "a bouclé l'opération Puerto" et a "classé le dossier faute d'infraction contre la santé publique". Selon ce journal, qui ne précise pas l'origine de ses informations, le juge d'instruction a fait savoir vendredi au parquet espagnol sa décision de classement, mais le représentant de l'Etat espagnol, la Fédération espagnole de cyclisme et aussi peut-être l'ex-coureur espagnol Jesus Manzano pourraient faire appel de cette décision.
L'affaire Puerto avait éclaté en mai 2006 avec l'interpellation de cinq personnes dans le monde du cyclisme espagnol: le docteur Eufemiano Fuentes, ancien médecin de plusieurs équipes espagnoles (Kelme, Once), Manolo Saiz, manageur de l'équipe espagnole Liberty, le directeur sportif adjoint de l'équipe espagnole Communauté de Valence, Ignacio Labarta, un médecin de Madrid, José Luis Merino, et un coureur de VTT, Alberto Léon. Cette affaire de réseau présumé de dopage sanguin gravitant autour du médecin Fuentes, avait conduit à l'éviction de plusieurs des favoris du Tour de France 2006 à la veille du départ, principalement l'Italien Ivan Basso, l'Allemand Jan Ullrich et l'Espagnol Francisco Mancebo.
Les perquisitions menées à l'époque avaient conduit à la découverte de "plus de 100 poches de sang congelé" et "plus de 100 poches de plasma sanguin", "de nombreux documents liés à des pratiques dopantes menées sur des cyclistes, ainsi que leurs plans d'entraînement", du matériel de congélation et de centrifugation. Les enquêteurs avaient aussi trouvé "de grandes quantités d'anabolisants, des stéroïdes, des hormones et divers médicaments dont de l'érythropoïétine (EPO) et des hormones de croissance de fabrication chinoise". Si Ullrich a mis fin à sa carrière fin février 2007, la plupart des autres coureurs éclaboussés par cette affaire ont retrouvé des contrats, le plus souvent dans des équipes de niveau inférieur.
(Source : AFP).
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
Ulrich aurait attendu 1 mois et il aurait pu repartir de plus belle
Donc, du coup, on se retrouve avec 100 poches de sang congelé, du plasma et des produits dopants dont le Dr Fuentes ne se servait que pour soigner ses patients classiques.
Les cyclistes qui passaient par là par hasard se sont retrouvés mélés à cette sombre histoire "à l'insu de leur plein grés".....
Tout va bien, la justice est rendue.
L'affaire de dopage supposé "Puerto", qui avait éclaté peu avant le Tour de France, va être classée sans suite par le juge chargé de l'instruction, faute de délit concernant la législation antidopage d'après le site todociclismo.
"La thèse du juge est que d'un point de vue pénal et selon la législation espagnole en vigueur au moment des interpellations, il n'existe aucun délit concernant les faits faisant l'objet de l'enquête" écrit ce site internet citant des "sources très fiables". Le quotidien El Mundo affirme également que le juge Antonio Serrano "a bouclé l'opération Puerto" et a "classé le dossier faute d'infraction contre la santé publique". Selon ce journal, qui ne précise pas l'origine de ses informations, le juge d'instruction a fait savoir vendredi au parquet espagnol sa décision de classement, mais le représentant de l'Etat espagnol, la Fédération espagnole de cyclisme et aussi peut-être l'ex-coureur espagnol Jesus Manzano pourraient faire appel de cette décision.
L'affaire Puerto avait éclaté en mai 2006 avec l'interpellation de cinq personnes dans le monde du cyclisme espagnol: le docteur Eufemiano Fuentes, ancien médecin de plusieurs équipes espagnoles (Kelme, Once), Manolo Saiz, manageur de l'équipe espagnole Liberty, le directeur sportif adjoint de l'équipe espagnole Communauté de Valence, Ignacio Labarta, un médecin de Madrid, José Luis Merino, et un coureur de VTT, Alberto Léon. Cette affaire de réseau présumé de dopage sanguin gravitant autour du médecin Fuentes, avait conduit à l'éviction de plusieurs des favoris du Tour de France 2006 à la veille du départ, principalement l'Italien Ivan Basso, l'Allemand Jan Ullrich et l'Espagnol Francisco Mancebo.
Les perquisitions menées à l'époque avaient conduit à la découverte de "plus de 100 poches de sang congelé" et "plus de 100 poches de plasma sanguin", "de nombreux documents liés à des pratiques dopantes menées sur des cyclistes, ainsi que leurs plans d'entraînement", du matériel de congélation et de centrifugation. Les enquêteurs avaient aussi trouvé "de grandes quantités d'anabolisants, des stéroïdes, des hormones et divers médicaments dont de l'érythropoïétine (EPO) et des hormones de croissance de fabrication chinoise". Si Ullrich a mis fin à sa carrière fin février 2007, la plupart des autres coureurs éclaboussés par cette affaire ont retrouvé des contrats, le plus souvent dans des équipes de niveau inférieur.
(Source : AFP).
Je viens de voir cette info sur le site du "Monde"...
Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.
La justice espagnole a classé sans suite la vaste affaire présumée de dopage «Puerto» Les autorités espagnoles considèrent qu'au moment des faits, il n'existait pas en Espagne de loi réprimant pénalement le dopage.
En marge de cette décision, les coureurs et les équipes, présents sur Paris-Nice, ont observé ce matin une minute de silence juste avant le départ de la première étape en signe de protestation.
"Le scandale de dopage sanguin en Espagne, plus connu sous le nom d'affaire Puerto, qui avait notamment mis fin à la carrière de Jan Ullrich, ne sera peut-être jamais jugé. Le magistrat chargé du dossier a décidé, lundi 12 mars, de classer l'affaire au motif qu'au moment des faits, il n'existait pas en Espagne de loi réprimant pénalement le dopage.
"Au contraire des législations française et italienne (...), il n'y avait pas au moment des faits de loi dans la législation espagnole réprimant pénalement les pratiques liées au dopage", explique le juge Antonio Serrano dans ses attendus publiés lundi. Le magistrat n'a pu recueillir de preuves suffisantes pour établir un autre délit, comme celui de mise en danger de la vie d'autrui.
Le parquet, la Fédération espagnole de cyclisme et le coureur Jesus Manzano, qui avait révélé que le dopage était une pratique courante dans le vélo, pourraient faire appel de cette décision.
Les coureurs cités dans cette affaire risquent encore des sanctions sportives. La Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) attend d'avoir "en mains propres" la décision de la justice pour décider d'éventuelles sanctions. "Quand nous l'aurons, nous l'analyserons et nous prendrons une décision", a affirmé le secrétaire général de la RFEC.
UNE MINUTE DE SILENCE
La police espagnole avait dressé une liste de plus de cinquante cyclistes professionnels impliqués dans une affaire de dopage après des perquisitions dans plusieurs locaux et la découverte de stéroïdes anabolisants, d'équipements servant aux transfusions sanguines et de plus de deux cents poches de sang congelé. Etaient visées par l'enquête cinq personnes liées au monde du vélo dont le docteur Eufemiano Fuentes et le manageur de l'équipe espagnole Liberty, Manolo Saiz.
Parmi les sportifs qui auraient bénéficié des services du docteur Fuentes figuraient de grands noms du cyclisme : l'ancien vainqueur du Tour de France, Jan Ullrich, le quadruple vainqueur du Tour d'Espagne, Roberto Heras et celui du Tour d'Italie, Ivan Basso. A la suite de ces révélations, Jan Ullrich avait mis fin à sa carrière en février 2007.
Anticipant la décision espagnole, dont la rumeur courait depuis vendredi, les coureurs du Paris-Nice ont décidé d'observer une minute de silence et de retarder lundi le départ de la première étape. "Cette action symbolique s'explique par le fait que les équipes et coureurs n'entendent pas oublier l'affaire Puerto et que toutes les équipes ont signé le code de conduite", a annoncé l'association des équipes dans un communiqué. "
que faire maintenant ? Jesus Manzano a déjà tout déballé à l'époque (il a failli y rester), le juge chargé du dossier n'a pas bronché pour autant.
rappel l'emission de piece a conviction
Dopage: les briseurs de rêve
Une remarque au passage : Paris-Nice est remportée par Alberto Contador qui "s'envole"(tel un condor ) dans le col d'Eze , était impliqué dans l'affaire Puerto ...
Quitte à courir à 11 km/H autant que se soit sur un I.M
Ce que cela prouve une fois de plus, c'est que seule une volonté politique forte peut avoir une quelconque efficacité. L'affaire a capoté parce que l'Espagne n'avait pas de loi antidopage... D'après de nombreuses sources perso le précédent ministère des sports en Espagne ne se préoccupait pas du problème (si l'on en croit Fuentes, il aurait même organisé le dopage... Peut-on ou doit-on le croire ?).
La lutte contre le dopage ne peut pas relever que de l'action des seules fédérations.
kent a écrit :Une remarque au passage : Paris-Nice est remportée par Alberto Contador qui "s'envole"(tel un condor ) dans le col d'Eze , était impliqué dans l'affaire Puerto ...
Impliqué ne veut pas dire coupable. Et puis il avait été rapidement mis hors de cause, contrairement à d'autres qui ont été poussés par la petite porte.
Cela dit, les Espagnols ont archi-dominé les étapes difficiles de ce Paris-Nice, 5 dans les 10 premiers au classement général, ça me rappelle la "belle" époque des années 90 où les Italiens gagnaient tout en début de saison.
Les Français se sont bien montrés (Joly, Vockler, Chavanel) mais pas un dans les 10 au général. Ca ne signifie pas grand-chose mais c'est rassurant qq part.
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
