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l'hypoxie en question

Publié : 17 janv. 2003, 12:21
par joeystarr
:?:
bonjour !
je suis assez étonné par votre article sur l'hypoxie dans la mesure ou il va à l'encontre de certains principes qui nous sont communiqués lorsque l'on aborde le travail en hypoxie.
Voici ce que l'on nous recommande en général à l'entrainement sur ce type de travail :
en général des séries assez longues type 300 / 500 mètres en continu nagées sur des intervalles type 3,5,7,9 tps.
on nous demande en général de considérablement diminuer fréquence et allure et de rechercher au maximum l'amplitude du geste.
par contre , je suis entièrement d'accord avec le processus d'expiration
que vous évoquez
alors ,au final pour quelle logique faut t'il opter ?

Publié : 17 janv. 2003, 19:04
par stephan Bignet
Bonjour : :D
Tes réflexions sur le sujet montrent bien le flou qui circule autour de ce thème. Concernant les distances que l'on te propose, je n'y vois pas d'inconvénient si cela correspond à ton niveau de pratique (c'est à dire si de telles distances en hypoxie n'entrainent pas une diminution de ton efficacité technique).
Concernant ta deuxième remarque, il me semble que tu confonds fréquence et amplitude. Pour rappel, la fréquence c'est le nombre de cycle par unité de temps, le plus communément utilisé est Nbre de cycle/Minute, l'amplitude concerne la distance parcourue en un cycle de bras. L'objectif en natation étant de trouver le meilleur compromis entre les deux (cela fera l'objet d'une new). Donc, pour en revenir à notre problème, il est important de garder une grande amplitude lors de ce genre d'exercice, mais comme je l'ai précisé dans la new, peu de nageur parvienne à ce résultat : quand le besoin d'O2 se fait sentir, les nageurs raccourcissent la fin de leur mouvement pour pouvoir inspirer et diminue alors leur amplitude.
Quant au 3ème point, si l'allure de nage est trop faible, tu perds le bénéfice lié à l'hypoxie.
Mais d'où viennent tes infos ? :?:

Publié : 22 janv. 2003, 11:11
par TRI64
Moi j’ai une question qui me turlupine depuis belle lurette, et à laquelle aucun médecin du sport n’a su me répondre (ou me convaincre par leur réponse)
Le travail en hypoxie est il comparable à un stage d’altitude mais à moindre mesure ? (Élévation du taux d’hématocrite ?)
Quelles en sont les répercutions physiologies ?
Faut il y consacrer un cycle afin d’en recueillir tous les bénéfices ?
Par avance merci de vos réponses.

L'hypoxie en question

Publié : 22 janv. 2003, 21:00
par stephan@onlinetri.com
Il n'y a pas d'effet comparable entre l'hypoxie et le travail en altitude. L'hypoxie n'entraine pas une augmentation du nombre de globules rouges contrairement à l'altitude, elle améliore l'irrigation sanguine, la vascularisation, ainsi que la fourniture d'energie par unité de temps. Tu confonds peut-etre avec le caisson hypoxique qui met les athlètes dans une situation d'altitude tout en restant au niveau de la mer.
Concernant ta deuxième question, il est sur, qu'un travail en hypoxie ne doit pas se faire de manière isolée, cela doit-etre intégrer à un cycle de travail :twisted: .

Hypoxie

Publié : 23 janv. 2003, 22:07
par Xavier
Salut,
Comme tu as l' air de deja le savoir, un deficit d' oxygene ( hypoxie ), induit une baisse des pressions d' O2 au niveau des tissus musculaires et du sang.

Les adaptations physiologique a cette carence impliquent le systeme circulatoire, respiratoire, et enfin l' erythropoeise.
En effet, le systeme circulatoire va s' adapter en augmentant la frequence cardiaque, et une augmentation de la capilarisation au niveau des tissus musculaires.
Le systeme respiratoire va lui, augmenter la frequence ventilatoire pour oxygener au max.
Enfin, l' erythropoeise est stimulee, induisant une augmentation du nombre de globules rouges, pour transporter l' O2.

Or, tout cela n' est valable que si certaines conditions sont reunies:
1) un sejour de + de 10 jours en altitude
2) sejour au dessus de 2000 m
3) activite physique aerobie régulière.

Bien entendu, ces conditions ne sont pas reunies lors d' un travail hypoxique en piscine.

Alors, quel est l' interet physio de ce genre de travail ?
Comme le systeme circulatoire s' adapte pour irriguer les tissus musculaires mis en jeux, je suppose il y a une augmentation de la capilarisation des tissus sollicités.
Peut etre egalement, y a t-il un effet sur les capacités pulmonaires?
Xavier

Publié : 16 févr. 2003, 18:08
par Rodolphe [Onlinetri.com]
Un amalgamme est souvent fait entre hypoxie et hypercapnie qui décrit une augmentation du taux de CO2 dans le sang.
Diminuer le nombre d'inspiration entre chaque cycle de bras induit donc une hypercapnie et non une hypoxie, donc les effets engendrés ne peuvent etre proches de ceux provoqués par un stage en altitude.

RD

Publié : 09 avr. 2004, 09:02
par Dave
Salut,

Dans l article ( http://www.onlinetri.com/actus/breve.php?news_id=36 ) , il est marque:

> L'effort étant placé sur le rallongement de l'expiration, le nageur en oublie l'accélération du geste sous l'eau (ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les nageurs de niveau international ne font quasiment plus qu'une inspiration par cycle soit une inspiration tous les deux mouvements ). <

Je ne comprend pas trop le lien entre les nageurs de niveau international et la phrase d avant.

Est-ce possible d en savoir plus ? J aimerai bien comprendre pourquoi les bons nageurs nagent souvent en 2 temps. J ai mal compris ?
Merci et @+

Publié : 10 févr. 2005, 11:20
par Dave
up :cry:


:D :wink:

Publié : 10 févr. 2005, 13:04
par le tique
Peut-on envisager un travail en hypoxie en vélo et course à pied ?

Publié : 15 févr. 2005, 08:51
par TAZ
salut,

je me rappelle avoir lu quelquepart que certains recommendaient des exercices très simples en fin de séance course à pied. Du genre:
retour au calme en footing: 6 à 10'' sans respirer r=1' à faire 5 ou six fois.
maintenant, je ne me rappelle plus rien de l'argumentation et de l'intérêt :oops: alors qu'est-ce que ça vaut :?: :?:

@+
TAZ

Publié : 15 févr. 2005, 09:41
par Ben boost
TAZ a écrit :salut,

je me rappelle avoir lu quelquepart que certains recommendaient des exercices très simples en fin de séance course à pied. Du genre:
retour au calme en footing: 6 à 10'' sans respirer r=1' à faire 5 ou six fois.
maintenant, je ne me rappelle plus rien de l'argumentation et de l'intérêt :oops: alors qu'est-ce que ça vaut :?: :?:

@+
TAZ
Je n'apporte pas de réponse, je complète la question.
Il y a quelques années, notre entraineur (qui venait de l'athlé) nous faisait faire ce genre d'exercices, mais pas sans respirer, juste avec la bouche fermée ; effet recherché, courrir en ne respirant que par le nez, donc en déficit d'oxygene. Il appellait ça "font romeu".
Est-ce le même principe ? une variante ? complètement autre chose ?
Et surtout est-ce que ca marche ? Parce-que c'était assez désagréable à faire.

Publié : 15 févr. 2005, 18:53
par Ksos
Taz je suppose que c'est dans cette page que tu as lu qu'on pratiquais l'hypoxie en course et vélo
http://www.xtriathlon.com/ArticleAffich ... lesID=1420
allez ciao

Publié : 15 févr. 2005, 20:20
par The mythor
Hé bien moi, j'avais lu dans un article de Triathlete,
une rubrique sur l' entrainement écrite par Stéphan Jansoon lui-même, qui faisait faire ce genre d'exercice (peut-être x fois 15'' apnée/1') à l'echauffement sur H.T.
Et toc :wink: