Je m'interroge sur la fréquence cardiaque a viser en marathon et en semi pour une performance optimale; quelqu'un a-t-il des conseils sur le sujet? par exemple en pourcentage par rapport à la FCM...
Doit-on viser sur Marathon une fréquence aussi basse que 80% ou 85% de la FCM et sur Semi entre 85% et 88% de la FCM?
J'ai du mal à croire que les meilleurs marathoniens courent à des fréquences si basses en compétition.
Merci.
Fréquence cardiaque sur Marathon et Semi ??
Est ce réellement une question de croire ou pas croire ? 
Les temps d' efforts allant tout simplement du simple au double... l' utilisation des substrats devra être gérée differement.
Sur un semi-marathlon, 1h30 ( c' est une moyenne ), tu peux etre au seuil pendant toute la durée de l' épreuve car tes réserves en glycogène te permettent de " tenir " 1h45 a 2h si mes souvenirs sont bons !
Donc sur un marathon... il y a forcement un moment ou cette filière énérgétique va être dédordée ( impossibilité de resynthèse ) entrainant une augmentation de ta lactatemie...donc tu vas essayer a un moment donné de fonctionner dans la troisième filière ( correspondant a une FC plus basse ) afin de te servir d' autres substrats.
Xavier
Les temps d' efforts allant tout simplement du simple au double... l' utilisation des substrats devra être gérée differement.
Sur un semi-marathlon, 1h30 ( c' est une moyenne ), tu peux etre au seuil pendant toute la durée de l' épreuve car tes réserves en glycogène te permettent de " tenir " 1h45 a 2h si mes souvenirs sont bons !
Donc sur un marathon... il y a forcement un moment ou cette filière énérgétique va être dédordée ( impossibilité de resynthèse ) entrainant une augmentation de ta lactatemie...donc tu vas essayer a un moment donné de fonctionner dans la troisième filière ( correspondant a une FC plus basse ) afin de te servir d' autres substrats.
Xavier
Je vais te répondre d'après mon expérience personnelle :
Pour un semi, ça peut effectivement se tenir à une fréquence importante, 90 à 92% de FC max pour un temps autour des 1h30.
En ce qui concerne le marathon, j'en ai couru 4, sans spécialement faire gaffe aux puls, tous entre 164 et 167 puls de moyenne (pour une FC max de 200), soit 82 à 84% de FC max, mais cela pour un temps de 3h45.
Pour les cadors qui mettent 2h15, ça semble naturel qu'ils puissent courir à une moyenne de puls plus élevée, vu qu'ils soutiennent leur effort moins longtemps...
Pour un semi, ça peut effectivement se tenir à une fréquence importante, 90 à 92% de FC max pour un temps autour des 1h30.
En ce qui concerne le marathon, j'en ai couru 4, sans spécialement faire gaffe aux puls, tous entre 164 et 167 puls de moyenne (pour une FC max de 200), soit 82 à 84% de FC max, mais cela pour un temps de 3h45.
Pour les cadors qui mettent 2h15, ça semble naturel qu'ils puissent courir à une moyenne de puls plus élevée, vu qu'ils soutiennent leur effort moins longtemps...
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Thierry *OnlineTri*
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A mon humble avis:
Le cardiofréquencemètre est plus un outil d'entrainement que de compétition! Viser une FC particulière est le meilleur moyen de se cramer ou de se brider inutilement en compet.
En effet la FC "idéale" va varier pendant la course par exemple à cause de la dérive cardiaque qui va faire qu'avec la fatigue ta FC va naturellement avoir tendance à augmenter à mesure que l'effort se prolonge. Si tu veux rester dans sur une FC précise tu vas alors passer toute la course à ralentir ce qui n'est pas optimum...
La meilleure solution est donc sans doute d'écouter tes sensations. Si tu portes un cardio fréquencemètre lors de la course ce sera principalement afin d'analyser ta perf après coup pour mieux te connaitre.
Bonne course,
T.
Le cardiofréquencemètre est plus un outil d'entrainement que de compétition! Viser une FC particulière est le meilleur moyen de se cramer ou de se brider inutilement en compet.
En effet la FC "idéale" va varier pendant la course par exemple à cause de la dérive cardiaque qui va faire qu'avec la fatigue ta FC va naturellement avoir tendance à augmenter à mesure que l'effort se prolonge. Si tu veux rester dans sur une FC précise tu vas alors passer toute la course à ralentir ce qui n'est pas optimum...
La meilleure solution est donc sans doute d'écouter tes sensations. Si tu portes un cardio fréquencemètre lors de la course ce sera principalement afin d'analyser ta perf après coup pour mieux te connaitre.
Bonne course,
T.
Dernière modification par Thierry *OnlineTri* le 30 oct. 2003 13:28, modifié 1 fois.
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jb de lunel 34
en ce qui me concerne, j'ai utilisé mon polar sur le tri MD de La Ciotat.
les 20 km ont été tenus entre 170 et 175 puls! et j'ai 29ans avec une fréquence maxi autour de 200!
l'idéal (pour moi) a été de me testé en course à pied avec le polar sur des courses sur route. ça a permis de déterminer mon seuil maxi en course....et ça marche! si je dépasse 175, je commence à être dans le rouge, mais pas en dessous.
c'est un investissement rentable le polar.....
a+
les 20 km ont été tenus entre 170 et 175 puls! et j'ai 29ans avec une fréquence maxi autour de 200!
l'idéal (pour moi) a été de me testé en course à pied avec le polar sur des courses sur route. ça a permis de déterminer mon seuil maxi en course....et ça marche! si je dépasse 175, je commence à être dans le rouge, mais pas en dessous.
c'est un investissement rentable le polar.....
a+
Utilisation cardio en course.
J'avais déjà lancé un post sur le sujet du cardio en compét.
Je l'utilise de la manière décrite par Thierry c'est à dire que je le met lors des compét. mais je ne le regarde jamais. Ensuite j'essaie d'analyser les données.
Et finalement je me retrouve avec des moyennes sur les 10 kms d'un CD à 175 pulses donc sur un effort de + de 2 heures qui peut-être comparable à un semi (à mon avis).
Je pense que si j'avais écouté mon cardio j'aurais levé le pied, alors que j'ai préféré écouter me sensations.
Pour rebondir sur ce qu'écrit jb de Lunel je me test aussi sur route (semi) avec le cardio afin de connaître mes seuils en condition de course, de manière à essayer de s'en rapprocher aux entraînements.
Je l'utilise de la manière décrite par Thierry c'est à dire que je le met lors des compét. mais je ne le regarde jamais. Ensuite j'essaie d'analyser les données.
Et finalement je me retrouve avec des moyennes sur les 10 kms d'un CD à 175 pulses donc sur un effort de + de 2 heures qui peut-être comparable à un semi (à mon avis).
Je pense que si j'avais écouté mon cardio j'aurais levé le pied, alors que j'ai préféré écouter me sensations.
Pour rebondir sur ce qu'écrit jb de Lunel je me test aussi sur route (semi) avec le cardio afin de connaître mes seuils en condition de course, de manière à essayer de s'en rapprocher aux entraînements.
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zefrenchcarotte
- Messages : 1082
- Inscription : 26 août 2003 10:22
- Localisation : all over ze world...
Pour ma part, je trouve qu'il ya du pour et du contre dans ce que vous écrivez.
Personnellement, les puls, je ne m'en occupe pas quand je fais des sprints ou des CD. Y'a pas à chercher, faut être à bloc, point barre. Pour les MD ou plus, ou sur des longues distances en vélo/vtt/cap, là par contre je m'en sers pour gérer mon effort.
Certains diront que je ne me connais pas assez. Peut être, mais en tous cas, il y a une chose très mauvaise que j'ai constaté, c'est que sans cardio, je me laisse prendre au jeu de la compétition et je me mets super facilement dans le rouge pour suivre "les autres". Or avec un pulseur, je gère ma course sans m'occuper des autres, le cardio me bride un peu peut être par moment mais vu le nb de morts que je ramasse à la fin, je pense pas que ce soit néfaste.
Pour moi, j'ai bien courru lorsque j'ai eu des puls constantes sans coups de moi bien sur des efforts longs. Pour certains, ils ne sont pas satisfaits s'ils ne sont pas minables à l'arivée. Pourtant je doute que ce soit la meilleure façon d'aller "+ vite".
Enfin, pour répondre à Thierry, perso mes puls ont plutôt tendance à baisser au cours d'un effort long qu'à monter. Donc le fait d'utiliser le cardio me permet d'en garder sous le pied au début pour finir au même niveau ou quasi à la fin. Le tout étant de trouver le juste équilibre entre économie et efficacité sur le long terme.
POur finir, je suis capable de courrir un semi à 175 puls en moyenne pour une fcmax de 194, mais un marathon (jamais courru encore), je pense plutôt jouer autour de 155-160. On verra après le premier si j'ai bien vécu cette expérience et si je peux hausser le ton pour améliorer mon temps (rdv le 4 avril
)
A+ tt le monde
Personnellement, les puls, je ne m'en occupe pas quand je fais des sprints ou des CD. Y'a pas à chercher, faut être à bloc, point barre. Pour les MD ou plus, ou sur des longues distances en vélo/vtt/cap, là par contre je m'en sers pour gérer mon effort.
Certains diront que je ne me connais pas assez. Peut être, mais en tous cas, il y a une chose très mauvaise que j'ai constaté, c'est que sans cardio, je me laisse prendre au jeu de la compétition et je me mets super facilement dans le rouge pour suivre "les autres". Or avec un pulseur, je gère ma course sans m'occuper des autres, le cardio me bride un peu peut être par moment mais vu le nb de morts que je ramasse à la fin, je pense pas que ce soit néfaste.
Pour moi, j'ai bien courru lorsque j'ai eu des puls constantes sans coups de moi bien sur des efforts longs. Pour certains, ils ne sont pas satisfaits s'ils ne sont pas minables à l'arivée. Pourtant je doute que ce soit la meilleure façon d'aller "+ vite".
Enfin, pour répondre à Thierry, perso mes puls ont plutôt tendance à baisser au cours d'un effort long qu'à monter. Donc le fait d'utiliser le cardio me permet d'en garder sous le pied au début pour finir au même niveau ou quasi à la fin. Le tout étant de trouver le juste équilibre entre économie et efficacité sur le long terme.
POur finir, je suis capable de courrir un semi à 175 puls en moyenne pour une fcmax de 194, mais un marathon (jamais courru encore), je pense plutôt jouer autour de 155-160. On verra après le premier si j'ai bien vécu cette expérience et si je peux hausser le ton pour améliorer mon temps (rdv le 4 avril
)A+ tt le monde
vive les gueux, vive le triathlon & chions sur Libération !
Bonjour à tous,
en fait, j'ai le même sentiment que zefrenchcarotte.
En effet, je penche plus pour une utilisation du cardio sur longue distance et aussi bien entendu durant l'entrainement.
De même, comme il le dit dans son post, j'en garde sous le pied au début pour finir au même niveau ou quasi à la fin.
Maintenant, je peux me tromper, mais pour un semi-marathon, je fonctionne plus avec mes sensations, sans utilisation du cardio.
Pour mon expérience en marathon, idem, RDV le 4 avril.
en fait, j'ai le même sentiment que zefrenchcarotte.
En effet, je penche plus pour une utilisation du cardio sur longue distance et aussi bien entendu durant l'entrainement.
De même, comme il le dit dans son post, j'en garde sous le pied au début pour finir au même niveau ou quasi à la fin.
Maintenant, je peux me tromper, mais pour un semi-marathon, je fonctionne plus avec mes sensations, sans utilisation du cardio.
Pour mon expérience en marathon, idem, RDV le 4 avril.
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cyrille
j'ai fait le marathon de la côte d'amour en octobre dernier. pour la préparation , je faisais mes sorties longues à une FC entre 145 et 155 avec un objectif de 12 km/h pour donc viser 3 h 30 '.
Résultat : j'ai couru aux sensations avec le pulsmètre mais sans me brider. au final, ma fréquence moyenne était de 158, pour 3 h 39'.
je suis satisfait, j'ai bien gérer ce premier marathon avec un vent parfois gênant.
je dirais donc que c'est bien de se fixer un seuil de FC, ça me permet de travailler un rythme lié aussi à une vitesse. pendant la course je ne me suis pas limiter mais ça m'a permis de ne pas m'user plus vite que prévu.
Résultat : j'ai couru aux sensations avec le pulsmètre mais sans me brider. au final, ma fréquence moyenne était de 158, pour 3 h 39'.
je suis satisfait, j'ai bien gérer ce premier marathon avec un vent parfois gênant.
je dirais donc que c'est bien de se fixer un seuil de FC, ça me permet de travailler un rythme lié aussi à une vitesse. pendant la course je ne me suis pas limiter mais ça m'a permis de ne pas m'user plus vite que prévu.