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Hello,

Cycliste depuis 10 ans, je ne peux pas m'entrainer comme je le veux, pendant plusieurs mois, sur vélo route (cause boulot + grande ville). Je pense en revanche pouvoir courir régulierement (6-7h / semaine). D'ailleurs, préparant le marathon de Paris, je fonctionne comme ça depuis début janvier. (6-8h CAP / semaine mais cumul de 300km sur vélo route sur toute l'année seulement, +1h HT/semaine et 1h nat/semaine).

Ce week-end j'ai fait le tour des flandres cyclo en Belgique, et c'était la catastrophe. Aucun pb pour tenir la distance mais manque dramatique de peche sur les secteurs pavés et aucune explosivité dans les bosses. Je pensais avoir des restes de mes qualités cyclistes, et un niveau de forme général procuré par l'entrainement CAP, mais visiblement il reste pas grand chose côté vélo !!

Est-ce qu'il y a des gens sur le forum qui ont vécu une expé similaire (perte de rythme / explosivité en vélo / puissance ?) suite à un report de l'entrainement vélo sur CAP ? Je me demande si j'étais dans un jour "sans", ou si vraiment mes capacités cyclistes se sont hyper déteriorées.

Je pense faire de la muscu (après le marathon de Paris) pour récupérer la pêche en vélo, c'est une bonne idée ?

Salut,

"La fonction créee l'organe"

Rien d'étonnant dans ce que tu décris. A toi de définir clairement tes objectifs. Tu veux être cycliste, coureur à pied ou triathlète/duathlète ?
Car même si ça en a l'air c'est pas la même chose.
Avec 6/7 heures de CAP/semaine tu vas forcément perdre de la puissance
musculaire, en même temps un travail specifique vélo avec grosse muscu va
nuire à un marathonien.
C'est aussi une sensation que rencontrent les triathlètes à la sorite de l'hiver (maintenant pour ainsi dire). Pour beacoup, la CAP est prédominante en hiver et les qualitées cyclistes doivent revenir progressivement.

Demande a Spin s'il sacrifierait sa puissance/explosivité pour la CAP ? Je pense pas car il ne s'est pas trompé d'objectif.

J'ai arrêté le sport pendant deux ans, mis suis remis l'an passé, j'ai roulé régulièrement, sorties vallonnées, longues, mais ça a été laborieux pendant un an, pas de sensations géniales, pas de force et puis cet hiver, comme par miracle, c'est revenu, sans savoir ni pourquoi ni comment.
Alors, de deux choses l'une :
- soit je m'étais fixé la barre trop haute, c'est-à-dire retrouver les sensations d'antan (absurde vu que je m'entraîne bp moins qu'avant).
- soit je n'ai pas été assez patient avec mon organisme.
N'y a-t-il pas là réponse à tes questions ?