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Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai plus envie de faire du tri.

Lors des 10km derniers km de vélo du MD de St Raph, j'avais plus envie de rien, et que lorsque je voyais les autres courir, ça me dégoutait. A tel point qu'en posant le vélo, ma décision était prise, je ne ferais pas la CàP (je n'ai fait que les quelques metres pour enregistrer mon temps vélo). Et pourtant, physiquement, je ne me sentait pas trop mal, mais mentalement, je suis vidé.

C'est l'apothéose d'une saison où je n'avais déjà plus envie de m'entrainer et où j'avais déjà largement amputé mon programme prévu initialement.

Je ne sais pas si je referais du tri, mais je crois que déjà, pour cette année, c'est fini.

A+

Willy.

Syndrome du sur-entraînement???

T.

willy a écrit :Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai plus envie de faire du tri.

Lors des 10km derniers km de vélo du MD de St Raph, j'avais plus envie de rien, et que lorsque je voyais les autres courir, ça me dégoutait. A tel point qu'en posant le vélo, ma décision était prise, je ne ferais pas la CàP (je n'ai fait que les quelques metres pour enregistrer mon temps vélo). Et pourtant, physiquement, je ne me sentait pas trop mal, mais mentalement, je suis vidé.

C'est l'apothéose d'une saison où je n'avais déjà plus envie de m'entrainer et où j'avais déjà largement amputé mon programme prévu initialement.

Je ne sais pas si je referais du tri, mais je crois que déjà, pour cette année, c'est fini.

A+

Willy.

Ba si tu satures, arretes, ce n'est que du sport, et ça ne doit pas devenir une corvée d'aller s'entrainer.... C'est pas notre métier (enfin pour la plupart d'entre nous) donc si on a plus envis et bien je dis qu'il ne faut pas y aller !!!

Apres pour ce qui est de la saison fini tu verras bien, peut etre qu'à la fin de celle ci tu auras envie de t'y remettre !!!

Oui ! le seul "moteur" de 95% des triathlète C'est l'envie . Ce sport est suffissament exigeant, pas besoin de s"alligner sur un épreuve sans motivation.

On n'est pas maso ! ...quoi que

Fonctionne au feeling, fais des trails en chine avec Jogger, entraines toi sans cardio, sans compteur, sans pression, profite de ta famille, de tes cops, va au ciné..........et viens au RDv de Nice pour nous voir
Si ça doit revenir ça reviendra. Sinon c'est qu'il est temps de tourner la page....sans regret.

Thierry [OnlineTri] a écrit :Syndrome du sur-entraînement???

T.

Tout à fait d'accord avec toi !

Comme toutes les passions: cela passe
ou plus exactement cela s'en va et ça revient.

Je fais du tri depuis maintenant 13 ans. Pour l'entrainement et les courses, des fois c'est plus que la moyenne, des fois c'est moins, (dès fois c'est rien du tout), ça dépend de mon envie, de mon boulot du moment, de ma situation familiale....
Après mon premier (et unique à ce jour) IM en 2003, je n'avais plus envie de courrir, juste de me bouger de temps en temps à vélo, d'aller à la piscine sur un coup de tête. On est presque 2 ans plus tard, la vraie envie revient seulement maintenant. Si ça ne m'étais pas revenu ? C'est pô bien grave, il n'y a pas que le tri dans la vie si ?

Beaucoup de paramètres peuvent intervenir pour déclencher cette réaction! Un problème dans le travail, dans la vie privée (affective entre autre!) dans ta pratique sportive...ou le cumul de divers facteurs.
Si tu es sportif à la base, que de plus tu as choisi le tri, je pense que tu es probablement quelqu'un de soucieux de la réussite, d'une recherche certaine de "perfection" dans ta pratique et dans la vie en générale. Comme te le font remarquer tous les autres "amis" tu dois probablement être un peu "surentraîné"! Tu as peut-être effectué un grosse saison l'année dernière, pas assez de repos (coupure physique et surtout psychologioque)mal gérer ton entraînement hivernal et surement mal défini tes nouveaux objectifs! Sans objectif, il est difficile de savoir où l'on va et surtout pourquoi et comment!...
Repose toi et change toi les idées en faisant autre chose. Quand l'heure sera venue, ton corps te le ferra savoir de la meilleur façon qui soit: l'envie d'y retourner!! C'est ce que l'on appelle la motivation! Sans, on ne fait rien dans n'importe quel domaine!
Il m'est arrivé la même chose en 2003, donc très recent! J'étais pourtant qualifié honnorablement pour Hawaii! Je m'étais préparer comme jamais! Mais le mental était ailleur pour des raisons affectives...je me suis rendu à Kona quand même par respect pour mes amis de mon club (6 au départ) les sponsors et sur les conseils de mon entourrage...j'ai particippé car je n'avais pas envie!! C'est très dur mentalement de faire ce genre d'épreuve ainsi! On cogite pendant 10H00! Je me suis juré de ne jamais revivre ça ainsi et de revenir fort, pour moi! J'ai des comptes à règler avec moi, cette année à Kona! J'ai remonté la pente et j'irai me battre car je suis un battant...comme tous les triathlète que tu es!
Sois donc patient, repose toi, refléchis à la suite et tu verras, tu reviendras plus fort mentalement!
Bon courage et bonne chance!!

La vie ne se donne pas! Elle se gagne par des battants! Il ne faut pas rester sur un "échec" et laisser ainsi en baissant les bras ou au pire en tournant la page! C'est une attitude de faible! Si vous faite ça avec le sport, vous le ferrez ailleur! Il faut se battre pour soit, personne ne le ferra pour vous! En triathlon, c'est pareil, même si ce n'est pas la finalité de votre vie! C'est quand même une attitude, la votre, un tempérament qui se travaille!! L'abandon sur une course est pour moi la pire des choses (surtout sur un ironman!) quand la recherche personnelle respecte la phylosophie de ce sport! Une contre perf n'est pas importante et personne ne peut vous juger, un abandon non plus, mais vous risquez de vous en souvenir toute votre vie! (personnellement je déteste les échecs, la performance, la compétition et la concurrence m'importent peu pour ce critère!)

J'avais répondu à Willy dans le poste sur le MD de St Raphael mais je vois
que c'est ici que se developpe le débat donc je reposte ma réponse.

L'abandon n'est pas une fatalité et surtout il ne pas voir ça comme un échec. Contrairement à ce que peut dire Ironchris, ce n'est pas une attitude de faible. Il faut arreter de rajouter de la dramaturgie à ce qui n'est après tout qu'une épreuve sportive. Nombreux sont les grands noms de ce sport et d'autres sports qui ont abandonés à divers reprises et non pas que pour des raisons physiques. Et puis il y à des personnes qui n'abandonnent jamais la course mais qui abandonnent dans d'autres domaines de la vie. Au sein du microcosme triathletique ils sont considérés comme des Ironmans mais qu'en est-il dans d'autres domaines ? Donc l'abandon reste un problème personel, propre à chaque profil avec ses causes différentes. C'est beaucoup plus complexe que de catalogué quelqu'un de faible ou de fort . Il y a pas si longtemps y'a un gars avec une petite moustache et un meche sur le front qui avait aussi catalogué les faibles et les forts. Un peu de dignité et de réflexion

C'est un facteur qui fait partie de la course. A mon sens c'est une déconnexion entre le corps et l'ésprit. Il faut peut etre que tu prennes du
recul et que tu fasse un travail de rétrospéction. Le surentrainement n'éxplique pas tout et souvent les causes sont ailleurs. Certaines questions que tu peux te poser :
- Je cours depuis combien d'années ?
- Les objectifs que je me suis fixés ne sont-ils pas trop elevés.
- Qu'est ce que j'attends du sport et du triathlon en général
- Quelle place le triathlon occupe t'il dans ma vie ? Est-ce que je releguent
mon travail, ma famille, mes amis au second plan pour mon sport ...

Tu peux aussi voir un sophrologue qui peut t'aider à comprendre les causes, essaie de te re-situer par rapport à ton sport.
Si les raisons du combat ne sont pas clair avant le départ, tu auras toujours cette tentation dans les moments de moins bien.

Steph qui est passé par là il y a très longtemps.

Sauvez Willy

Il y a surement une explication physiologique, tu devrais faire une prise de sang, bilan hormonal ou autre, consulter un bon medecin du sport (pratiquant si possible)

Je vote oui à l'analyse de ironchris!
Je voudrais revenir un instant sur le côté très important de la vie affective dans la pratique de notre sport favoris avec toutes les contraintes horaires que cela implique en plus du boulot! Il n'est pas évident lorsque vous vivez en couple de ménager la chêvre et le choux comme l'on dit (je n'ai pas dit qui était la chêvre et qui était le choux) surtout lorsque votre moitié ne partage pas la même passion que vous!
Ceci dit le jour où votre moitié tourne les talons car elle en a marre de ne plus vous voir et de ne plus profiter d'une petite grasse matiné avec vous et bien vous voyez vos ambitions sportives descendre en flêche car pour ma part, si je ne sens pas ma chérie à 100% derrière moi pour m'encourager dans mes projets sportifs je ne prendrais aucun plaisir à préparer telle ou telle course!
Il faut garder à l'esprit que le sport et le tri en particulier est très exigeant mais il n'est en aucun cas une priorité pour la majorité d'entre nous!
La vie privée et familiale passe avant tout puis le travail etc

ironchris a écrit :La vie ne se donne pas! Elle se gagne par des battants! Il ne faut pas rester sur un "échec" et laisser ainsi en baissant les bras ou au pire en tournant la page! C'est une attitude de faible!

Hé... Pour les plupart des pratiquants, le triathlon est UN LOISIR !
Je ne vois pas ou se trouve la faiblesse dans le fait d'abandonner une activité dans laqueelle tu ne te fais plus plaisir...

Willy, si tu n'éprouves plus de plaisir en compétition ou même a l'entrainement fais autre chose. Il n'y a aucune honte a ca. Profite de ta famille, va a la pêche, a la montagne, fais d'autres sports. Je ne vois pas ou est le problème !
Et puis d'ici quelques temps, si l'envie revient, retourne voir tes copains de clubs et recommence... Mais seulement si tu en as envie!

Nicolas.

Profites de faire autre chose, c'est clair ! Privilégie ce que tu as délaissé durant des années pour faire du tri.
Peut être que dans quelques mois, tu ressentiras des démangeaisons et tu reprendras le chemin de l'entraînement !
Bon courage vieux