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Bonjour,

Je suis relativement nouveau dans le monde du triathlon, je me suis inscrit à des triathlons Sprint ou M à cadence de 15 jours tout le mois de mai / juin.

J'ai prévu de faire une grosse semaine d'entraînement après chaque course, pour aborder la semaine d'avant-course suivante plus calmement avec des entraînements plus soft.

Est-ce que c'est la meilleure stratégie ?

Est-ce que je peux participer à un triathlon (S ou M) toutes les semaines en partant du principe qu'un triathon = la sortie vélo du dimanche dans une semaine normal d'entraînement ? ou je risque d'accumuler trop de fatigue ?
Peut-etre qu'une semaine d'entraînement bien orienté serait plus bénéfique qu'une semaine calme + un triathlon en fin de semaine ?


Merci de m'éclairer !

Echoes a écrit :Bonjour,
Je suis relativement nouveau dans le monde du triathlon, je me suis inscrit à des triathlons Sprint ou M à cadence de 15 jours tout le mois de mai / juin.

Mais pourquoi as-tu fais ça ?!!!
Combien et lesquels?Des objectifs? Un S en particulier? un M ? Si tu t'es spécifiquement entraîné pour du M, un ou deux S peuvent servir de préparation à la compét' pour prendre du rythme, se (re)mettre dans l'ambiance et se juger pour l'objectif à venir. Tu "perferas" difficilement sur 3 courses à la suites...
tu peux faire deux S en allure M en guise de prépa, et tu donnes tout sur le M ton objectif, par exemple.

Echoes a écrit :J'ai prévu de faire une grosse semaine d'entraînement après chaque course, pour aborder la semaine d'avant-course suivante plus calmement avec des entraînements plus soft.

Fait le contraire. D'abord récupères, surcompenses, puis recharges un peu la mule et ensuite fais du jus pour ton objectif.

Echoes a écrit :Est-ce que c'est la meilleure stratégie ?

La stratégie pour quoi?

Echoes a écrit :Est-ce que je peux participer à un triathlon (S ou M) toutes les semaines en partant du principe qu'un triathon = la sortie vélo du dimanche dans une semaine normal d'entraînement ? ou je risque d'accumuler trop de fatigue ?

tu verras qu'un triathlon n'est pas la sortie de vélo du dimanche.

Echoes a écrit :Peut-etre qu'une semaine d'entraînement bien orienté serait plus bénéfique qu'une semaine calme + un triathlon en fin de semaine ?

Récupérer permet de progresser. Prépares ton matériel en début de semaine précédant la course, pour ne pas stresser la veille quand tu ne trouveras plus ton porte-dossard, ta combarde ou que ton vélo sera mal règlé.
Tu ne progresseras plus la semaine précédente, il faut juste faire du "jus". Pas de sortie fatiguante pour se rassurer! Refait tes stocks en glucides, peu de graisses, boit bien (comme d'hab') et crois en toi!
La veille tu peux faire une sortie vraiment cool (vélo ou cap) pour déverrouiller les jambes.

Echoes a écrit :Merci de m'éclairer !

j'espère t'avoir aider un petit peu. Et surtout ENJOY !!

Cela depend de tes objectifs, de tes envies, de ton plaisir, de ton temps d'entrainement et surtout... De tes croyances !

Si tu sais prendre les compétitions qui ne sont pas des objectifs comme de bons entrainements remplaçant des fractionnés long, le stress compétitif te protègera mieux et tu te feras plaisir.
Si tu te mets complètement dans le rouge à chaque fois, tu ne pourras pas enchainer une semaine chargée derrière, c'est donc bien une réflexion sur ta planification que tu dois faire en calculant les heures d'entrainements, la charge d'intensité et le plaisir que tu mets à chaque sortie pour en décider, à la fin, de l'orientation que tu prends.

Personne ne décidera à ta place !

Un pro ne va pas s'entrainer comme un touriste... Car il n'a pas les mêmes objectifs...
J'ai des athlètes a 3 compétitions l'année et d'autres à plus de 30...

L'Papy

J'ai une interrogation, relativement proche.
Avec Nice le 5 Juin, et Cannes le 17 Avril, est-il intéressant de faire Aix le 1er mai?
D'un coté, je me dis que je pourrais utiliser la période post Cannes pour repartir sur un bon cycle de travail.
Mais faire Aix permet de répéter les efforts allure course, voir ce qui pourrait ne pas fonctionner...
Sachant que l'unique objectif est Nice ( 10h30 ).

warp1977 a écrit :J'ai une interrogation, relativement proche.
Avec Nice le 5 Juin, et Cannes le 17 Avril, est-il intéressant de faire Aix le 1er mai?
D'un coté, je me dis que je pourrais utiliser la période post Cannes pour repartir sur un bon cycle de travail.
Mais faire Aix permet de répéter les efforts allure course, voir ce qui pourrait ne pas fonctionner...
Sachant que l'unique objectif est Nice ( 10h30 ).

Ca me semble pas mal comme enchaînement : 2 halfs (ou presque) à deux semaines d'écarts, en les faisant à allure IM rentre parfaitement dans le cadre d'une prépa.

A mon sens, l'idéal serait de les enchaîner en seulement 7 jours pour mieux valider les allures. Maintenant, si il n'y a pas d'autre possibilité, je serais tenté d'en faire un allure IM, l'autre allure half et de voir ce que ça donne, quitte à finir dans le dur et ne pas les mettre comme objectif.

L'autre possibilité est de n'en faire qu'en seule, à allure de course "half" sachant que celui-ci sera couru plus fort que l'IM et que travailler à vitesse supérieure à allure de course reste toujours profitable, surtout 1 à 2 mois avant.

Et tu adapterais comment l'entre deux courses.? Récup?

Si les deux épreuves sont espacées de 7 jours, récup active avec une séance souple dans chacune des disciplines pendant la semaine.

Si les épreuves sont espacées de 14 jours, de la récup active pendant les 14 jours avec une séance de rappel d'allure dans chacune des disciplines entre.

Après, je tiens à préciser que je ne suis pas le roi de la récup...

Et ce ne serait donc pas plus intéressant après Cannes de repartir sur un gros cycle de travail pour préparer Nice ?
Que la semaine de Cannes, ca relâcherait un peu, 2 semaines sans s'envoyer de grosses séances, aix et au moins une semaine derrière pour bien récupérer.
Il ne reste alors que 4 semaines avant Nice.
Dur dur comme équation.

Hello à tous/tes.
Je m'incruste dans ce fil afin de poser une question cohérente par rapport à l'objet : enchaîner, s'adapter, planifier.

Pour celles et ceux qui ont la chance et le temps de se programmer un stage spécifique LD (70.3, IM), à combien de temps de votre objectif estimez-vous idéal de le placer ?
On voit en effet pas mal de stage en ce moment pour des objectifs plutôt estivaux.
Je me demande s'il n'était pas plus intéressant de les caler à 7, 6 voire à 5 semaines d'un objectif (70.3) histoire de profiter à fond du pic de forme.

Qu'en pensez-vous ? Des retours d'expérience ?

Perso un stage "maison" avt IM se fait 6 semaines avt en sachant qu'il y a un half 4 semaines avt.

Pr moi stage (1 semaine) = 3 natation (dt 1 de 3km), 4 vélos (dt 2 de 120km avec au moins 120 et 100 sur 2j) et 4 cap (dt 2 de 1h30 mini avec un jour 2 sorties hebdo dt +1h30). Sais pas si suis clair

Pour un half je dirais qu’idéalement il faut laisser entre 1 et 2 semaines d’affûtage entre ton stage et l'épreuve. 2 semaines si tu fait beaucoup plus de volume que d'habitude, 1 si le volume reste raisonnable.

Merci pour vos retours.

Par intuition, j'estimais également que seule une période d'affûtage / récup était nécessaire entre le stage et l'épreuve.

dans ces conditions, que penser de la multiplicité des offres en ce moment alors que les principales épreuves XL / LD / IM sont en période estivale ?

D'après le retex effectué par certains camarades, on est sur des très très gros volumes, pendant de tels stage (de 25 à 30 heures d'effort, 400-600 bornes vélo..)

A part le plaisir de pouvoir s'échapper et de se livrer sans contrainte à son sport, à part la satisfaction de borner et de cocher les cases, où est l'intérêt physiologique d'un stage en février-mars-avril pour des épreuves agendées +3 mois ?

Salut,
Perso, én vue d'un half je dirai que je le placerai 2 à 3 semaines maxi selon le degré d'entraînement et de recuperation.
Si lon parle de stage de 3 jours, je le placerai de manière identique pour un IM.....
Apres, ce type de stage peut se fair des mois ou semaines avant l'objectif dans un but d'apprentissage. Je veux dire par là que certains profitent de ces stages pour apprendre à programmer leur entrainement, seances et par disciplines, s'initier aux méthodologies d'entraînements (physiologie, biomecanique, utilisation des cardio, capteurs puissance,,,,,,,), peut être én apprendre sur la préparation matérielle d'un triathlon LD qui est particulière, et enfin se tester sur l'augmentation importante du volume d'entraînement sur une courte période et voir comment le corps réagit et s'adapter....
Apres, sur le fait d'enchaîner les épreuves, pourquoi pas mais sur une programmation bien précise. Et la on revient un peu au sujet ci dessus et la connaissance des méthodes d'entraînement.......
Toute méthode est bonne à partir du ment ou elle correspond à l'athlète de façon efficace.....
Ciao

Churchill a écrit :Merci pour vos retours.

Par intuition, j'estimais également que seule une période d'affûtage / récup était nécessaire entre le stage et l'épreuve.

dans ces conditions, que penser de la multiplicité des offres en ce moment alors que les principales épreuves XL / LD / IM sont en période estivale ?

D'après le retex effectué par certains camarades, on est sur des très très gros volumes, pendant de tels stage (de 25 à 30 heures d'effort, 400-600 bornes vélo..)

A part le plaisir de pouvoir s'échapper et de se livrer sans contrainte à son sport, à part la satisfaction de borner et de cocher les cases, où est l'intérêt physiologique d'un stage en février-mars-avril pour des épreuves agendées +3 mois ?

L'intérêt peut être de passer un cap grâce au volume, de bien préparer la fin de l'hiver et la grosse période printanière qui est juste primordiale. Et surtout cela ne comporte aucun risque d'engendrer de la fatigue pour l'objectif quand il est placé à J-2 ou J-3 mois.
La saison de triathlon se prépare en hiver et au début du printemps, aprés c'est un peu tard sauf si les objectifs sont en été ou en automne.

Un hiver studio donne les fondations d'une saison réussie sinon tu bricoles un prépa sans volume au printemps et t'es bof bof en plein été