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effets croisés

Publié : 04 juil. 2005, 15:44
par lévrier
je vais reformuler d'une autre manière :

sachant que l'enchainement se fait dans l'ordre que nous connaissons tous, à savoir nat /vélo/cap , peut-on construire l'entrainement en se disant qu'on sera de moins en moins rapide au fil des disciplines qui constituent l'épreuve, la faute à la perte d'énergie en cours d'effort ?

cela voudrait donc dire, par rapport à sa pma individuelle globale, qu'on s'entrainerait intensément en natation, plutôt en endurance voire jusqu'au seuil en vélo, et majoritairement à des vitesses assez basses en cap.
En effet, on peut se demander l'utilité de faire des séries à 16km/h en cap pour un coureur qui à une vma de 17 et qui va courir à 14 km/h au mieux sur son CD. Un travail technique est peut être suffisant ?je parle évidemment d'un niveau amateur/loisir. (pas d'un gars qui mange 5h d'entrainement par jour , qui dort 12h + les siestes et qui ne bosse pas ).

Publié : 04 juil. 2005, 20:12
par Beatnick
Je pense que ça peut être une bonne stratégie pour quelqu'un d'homogène dans les trois sports.

Mais il y a plus a gagner à entrainer ses points faibles et entretenir ses points forts.

Re: effets croisés

Publié : 04 juil. 2005, 22:42
par Romu
lévrier a écrit : cela voudrait donc dire, par rapport à sa pma individuelle globale, qu'on s'entrainerait intensément en natation, plutôt en endurance voire jusqu'au seuil en vélo, et majoritairement à des vitesses assez basses en cap.
Bonne idée. Un 10km à pied sur CD se court plutôt sur les bases d'un 15km ou 20 km FFA.

Re: effets croisés

Publié : 04 juil. 2005, 22:54
par -Antoine-
lévrier a écrit :je vais reformuler d'une autre manière :

sachant que l'enchainement se fait dans l'ordre que nous connaissons tous, à savoir nat /vélo/cap , peut-on construire l'entrainement en se disant qu'on sera de moins en moins rapide au fil des disciplines qui constituent l'épreuve, la faute à la perte d'énergie en cours d'effort ?

cela voudrait donc dire, par rapport à sa pma individuelle globale, qu'on s'entrainerait intensément en natation, plutôt en endurance voire jusqu'au seuil en vélo, et majoritairement à des vitesses assez basses en cap.
En effet, on peut se demander l'utilité de faire des séries à 16km/h en cap pour un coureur qui à une vma de 17 et qui va courir à 14 km/h au mieux sur son CD. Un travail technique est peut être suffisant ?je parle évidemment d'un niveau amateur/loisir. (pas d'un gars qui mange 5h d'entrainement par jour , qui dort 12h + les siestes et qui ne bosse pas ).

C'est exactement la logique que j'ai suivi cette année pour la prépa IM.
Mais quitte à dire une grosse connerie ne pourrait on pas prendre le raisonnement à l'envers?
C'est à dire qu'à 14kmh dans le cas que tu expliques, tu es "à bloc"... donc avec les mêmes sensations que si tu étais à 16kmh sec, même pire...
Non?
Les pros de la physio dites moi ce que vous en pensez?

Publié : 06 juil. 2005, 07:35
par Romu
-Antoine- a écrit :
lévrier a écrit : sachant que l'enchainement se fait dans l'ordre que nous connaissons tous, à savoir nat /vélo/cap , peut-on construire l'entrainement en se disant qu'on sera de moins en moins rapide au fil des disciplines qui constituent l'épreuve, la faute à la perte d'énergie en cours d'effort ?

cela voudrait donc dire, par rapport à sa pma individuelle globale, qu'on s'entrainerait intensément en natation, plutôt en endurance voire jusqu'au seuil en vélo, et majoritairement à des vitesses assez basses en cap.
En effet, on peut se demander l'utilité de faire des séries à 16km/h en cap pour un coureur qui à une vma de 17 et qui va courir à 14 km/h au mieux sur son CD. Un travail technique est peut être suffisant ?je parle évidemment d'un niveau amateur/loisir. (pas d'un gars qui mange 5h d'entrainement par jour , qui dort 12h + les siestes et qui ne bosse pas ).

C'est exactement la logique que j'ai suivi cette année pour la prépa IM.
Mais quitte à dire une grosse connerie ne pourrait on pas prendre le raisonnement à l'envers?
C'est à dire qu'à 14kmh dans le cas que tu expliques, tu es "à bloc"... donc avec les mêmes sensations que si tu étais à 16kmh sec, même pire...
Non?
Les pros de la physio dites moi ce que vous en pensez?
Je ne suis pas un pro de la physio, mais le raisonnement semble logique. Une remarque : je ne me baserais pas sur les vitesses de course à pied, mais sur les plages de fréquence cardiaque. En effet, en fin d'épreuve, on cours moins vite même si la fréquence cardiaque reste élevée, à cause de la fatigue accumulée, de la déshydratation, tout cela majoré si la température grimpe.
A étudier.