flu a écrit : ↑24 mars 2018 08:50
Cela m'interpelle toujours des athlètes dans cette situation là , mal en point et ne jouant pas la gagne, prendre des médocs pour absolument participer à une course. Je crois que c'est plus le corps qu'il faut soigner ...
C'est pas si simple, il y a plusieurs cas de figure. Celui qui a une maladie qui a une cause extra sportive qui veut continuer le sport, celui qui se blesse à cause d'une pratique trop intense, celui qui a un mauvais geste et fini par se faire mal sans pour autant faire des courses, celui qui pratique pour le plaisir tout en ayant une"fragilité" physique
Quand tu as une maladie qui a une cause extra sportive, pratiquer peut être une forme de défi, un moyen de tenir le coup coûte que coûte. à voir si c'est bénéfique ou pas. pour la tête c'est évident ( je suis passé par là ) mais pour le corps?
Quelque soit la situation, je pense que chacun devrait se poser cette question : le sport me fait il plus de bien que de mal? Sachant qu'il y 2 paramètres : le physique et la tête. Et c'est là le souci.
Avec l'âge on devient plus sage, surtout avoir avoir essuyer des ennuis de santé. C'est l'âge de raison, et ça peut être assez jeune.( 30/35 ans)
Pour moi ce qui pose problème c'est le cas de figure ou le sportif va continuer à pratiquer intensément malgré des blessures qui deviennent de plus en plus handicapantes et ne remet pas les raisons et la forme de sa pratique, malgré le fait qu'il sait qu'il se détruit à petit feu, c'est celui qui va tenir avec des médicaments, des opérations, des injections etc.
Il y a une dissonance entre le "bien ou le besoin" psychique ( Pour X raisons, "performer" sur une course, reconnaissance sociale, besoin de se prouver quelque chose etc" et la destruction de ton corps.
C'est un comportement qui n'est pas sain et destructeur, éloigné du bienfait que doit apporter le sport, même pour celui qui pratique en compétition. Déviance psychologique, et celui qui est dans cette attitude, malgré ses raisons qui lui semblent bonnes, cherche un a combler un manque, et/ou de la reconnaissance ( personnelle ou sociale).
Avoir une personne extérieure qui t'interpelle ça s'appelle un ami ; encore faut il l'écouter et j'ai vu que c'était souvent un dialogue de sourd, jusqu'au point de rupture physique totale. ( Et ressortent à ce moment les phrases du style: "Je te l'avais pourtant dit" - " je ne t'ai pas écouté" etc )
Certains sports y sont plus assujettis que d'autres ; pour moi le marathonien(ne) est un cas typique.
Pour d'autres sports, l'incidence d'une pratique intensive est moins marquée sur le corps même si le coté psycho est présent.