Page 1 sur 1
La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 11 avr. 2018, 18:04
par xltri
Bonjour,
Je viens de publier un article sur la sophrologie comme moyen d'améliorer sa préparation mentale ou dépasser certaines limites personnelles. Et je souhaiterais le compléter avec vos témoignages.
Certains d'entre vous ont-ils expérimenté la sophrologie en triathlon ou l'une de ses disciplines ? Qu'en avez- vous pensé ? Et avec quels objectifs ?
Merci d'avance pour vos témoignages !
Francis
Triathlon : et si la sophrologie permettait de booster ses perfs...
https://xl-triathlon.fr/index.php/s-ent ... ser-un-cap
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 19 avr. 2018, 12:53
par herminator
Je suis en formation thérapie cognitivo comportemental et je vais terminer une formation de coach mental de l'athlète et oui la sophrologie est un aspect de la préparation du sportif trop souvent négligé tout comme le déverrouillage des blocages etc...
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 19 avr. 2018, 16:32
par 100km
Je pense au contraire que le jour où je fais de la sophrologie (j'ai eu des initiations à l'école) je ne dépasserai plus aucune limite, voir j'arrête le tri !!
C'est la colère, la haine, le manque d'estime de moi, l'abnégation, la déréalisation et la dépersonnalisation qui sont le moteur de mon esprit de compétition et de dépassement de moi dans ce sport. Alors la sophro va trop me calmer !
Suis-je un cas unique ? Je ne pense pas alors la sophro pourquoi pas mais pas pour tout le monde ?
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 19 avr. 2018, 20:01
par yoann-51
100km a écrit : ↑19 avr. 2018, 16:32
Je pense au contraire que le jour où je fais de la sophrologie (j'ai eu des initiations à l'école) je ne dépasserai plus aucune limite, voir j'arrête le tri !!
C'est la colère, la haine, le manque d'estime de moi, l'abnégation, la déréalisation et la dépersonnalisation qui sont le moteur de mon esprit de compétition et de dépassement de moi dans ce sport. Alors la sophro va trop me calmer !
Suis-je un cas unique ? Je ne pense pas alors la sophro pourquoi pas mais pas pour tout le monde ?
Franchement je comprends pas tes moteurs de la performance..... Je pense que tu peux consulter en effet
Perso mon seul moteur c'est le plaisir !
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 19 avr. 2018, 21:30
par 100km
yoann-51 a écrit : ↑19 avr. 2018, 20:01
Franchement je comprends pas tes moteurs de la performance..... Je pense que tu peux consulter en effet
Perso mon seul moteur c'est le plaisir !
Qui t'as dis que je ne prenais pas de plaisir ? On peut aussi trouver du plaisir dans la souffrance
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 20 avr. 2018, 06:28
par yoann-51
100km a écrit : ↑19 avr. 2018, 21:30
yoann-51 a écrit : ↑19 avr. 2018, 20:01
Franchement je comprends pas tes moteurs de la performance..... Je pense que tu peux consulter en effet
Perso mon seul moteur c'est le plaisir !
Qui t'as dis que je ne prenais pas de plaisir ? On peut aussi trouver du plaisir dans la souffrance
Rhoooo tu va finir par courir avec un collier à boule dans la bouche toi
Sérieusement, je pense pas que la haine, la colère soient des bon moteurs de performance. Quand au manque d'estime de soi, t'es déjà au départ d'un tri donc tu peux déjà être fier de toi
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 20 avr. 2018, 06:44
par bnjee
Le plaisir comme seul moteur c'est compromettre le finish.
e.g. : tu es dans le dur à 15km de la fin avec un parcours exigent, si ta seule motivation c'est profiter ou prendre du plaisir cette vision de 15km de souffrance risque de te t'inciter à abandonner.
Je pense également qu'il faut des formes de "mitivation" complémentaires ne serait-ce que pour sortir de sa zone de confort.
De mon point de vue, si tu fais du sport uniquement pour le plaisir la compétition n'est pas faite pour toi, ou alors tu te berces d'illusions.
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 20 avr. 2018, 07:37
par Jerome.A
Sans rentrer dans le debat il semble tout de meme que 100Km a une approche tres personnelle et des motivations differente ''de la masse'' pour atteindre le depassement de soi.
bnjee a écrit : ↑20 avr. 2018, 06:44
e.g. : tu es dans le dur à 15km de la fin avec un parcours exigent, si ta seule motivation c'est profiter ou prendre du plaisir cette vision de 15km de souffrance risque de te t'inciter à abandonner.
L'etat d esprit pour abandonner est tout de meme tres different. Je ne comprend l abandon que qd on vise un classement est qu il devient est hors de porte, et encore, uniquement si continuer peut compromettre la saison. Ne pas etre bien sur une course, etre loin de son objectif ca fait parti du jeu! Faut encaisser et continuer.
Chercher la qualif a hawai et rater son epreuve donc abandonner mi marathon pour rester frais et en faire une autre dans l annee pourquoi pas.
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 20 avr. 2018, 09:34
par bilute
Perso, je ne suis pas spécialement pour l'usage de la sophro.
Pour une élite sportive qui est bien dans sa tête oui - car combien de sportifs de haut niveau souffrent de dépression. Pour la majorité des autres non.
Pourquoi ?
Car pour pour moi la sophro ne résoud pas l'origine du problème.
Certes on souffre dans le sport, eh oui si on veux juste aller plus vite ou aller plus loin, on va avoir mal dans la chair et dans l'esprit.
Mais après la question à se poser, pour moi, c'est pourquoi on accepte cette souffrance.
Et là c'est le travail de chacun pour savoir si ses raisons sont 'saines' ou 'malsaines'. Et c'est ça qui est le plus dur.
Exemple : je me sens équilibré dans ma vie car je fais 20h de sport par semaine, je n'ai pas de vie sociale, pas de vie professionnelle. En clair, le sport sert d'exhutoire, tout comme un pansement superficiel sur un mal plus profond.
Et je cherche à investir encore plus le sport - car je ne suis bien que dans le sport - en utilisant des méthodes permettant de lever les freins à mes performances.
Là pour moi, il y a une personne en souffrance.
Dès lors qu'on sait que nos raisons d'une pratique (qu'elles soient sportives ou professionnel ou autre) sont hors normes, mais 'saines', les contraintes ne seront plus vécues comme un mal à combattre, et donc notre énergie ira dans le sens de la marche et non sur la focalisation de la contrainte du moment.
Après, tout sa se sont des choix de vie, on a tous des hauts et des bas dans une vie et les priorités d'un jour ne sont pas forcément celles du lendemain.
Mais on a qu'une vie, alors autant essayer d'être honnête envers soi même en acceptant nos propres limites, non ?
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 20 avr. 2018, 10:16
par eric d
bah moi , en faisant du sport j'invente apres je depose le brevet et apres je fais une introduction en bourse sur le marché libre pendant se temps la jai pas trop le temps de m'occupe pas de la douleur . c'est ca la sophrologie.
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 22 avr. 2018, 22:05
par xltri
Ce qui est super intéressant dans vos témoignages, ce sont les sources propres à chacun d'entre nous de gérer le dépassement de soi et de trouver (entretenir) sa motivation : le plaisir, la haine (que l'on peut aussi penser comme une réaction épidermique que l'on ressent par exemple quand un chauffard nous a rasés de près avec son véhicule et que tout d'un coup on se rend compte que le vélo a gagné 5 km/h, réaction inconsciente), le défoulement face à un problème ou la solitude, ou réfléchir à ses projets financiers ; )
Autant d'émotions et de doutes qui nous animent ! J'ai personnellement une devise : la souffrance n'existe pas, elle n'est que psychologique. Et à l'heure de mon dixième Ironman, j'irai encore chercher une perf. supérieure à celle de l'année précédente. Et, je sais que dans les moments difficiles, il faudra trouver une recharge d'optimisme, de vigueur et le basculement pour relancer la course.
Sans expérience de la sophrologie, il m'est pourtant arrivé comme à beaucoup d'entre vous qu'il y ait un événement qui me relance comme un déclic. C'est ce à quoi prépare la sophrologie. Mais sophrologie ou non, il est essentiel que nous ayons en particulier sur les épreuves longues des procédures et des gestes qui nous distraient de l'intensité de l'effort. Et cela se prépare, comme pour l'alimentation ou la gestion de l'effort, lors des longues heures d'entraînement.
Nous ne pouvons pas avoir des dispositions mentales optimales chaque jour ou sur chaque épreuve et encore moins tout au long de l'épreuve. Et je reste convaincu que c'est un facteur de progression majeur (pas que pour la performance mais parfois pour gérer une phobie ou mieux vivre une épreuve).
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 23 avr. 2018, 06:35
par yoann-51
Je pense aussi que l'optimisation d'une performance passe aussi par une préparation mentale.
Après je me demande juste à partir de quel niveau on doit faire la démarche de consulter un sophrologue ou un préparateur mentale, car souvent on a déjà d'autres levier à exploiter : l'entraînement, la récupération, l'alimentation.
Re: La sophrologie pour dépasser ses limites : appel à témoignage
Publié : 24 avr. 2018, 13:13
par bendufff
Le sport, c'est ma sophrologie