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effectivement sur les petit format, on peut envisager de commencer plus tot, mais sur du long, a part le marathon je ne vois pas trop de problemes avec la chaleure, dans le sens ou si tu fais une course enfin juin a Nice tu vas pas avoir 18C pour ton marathon.
Par contre les organisateurs devraient essayer d'envisager des parcours avec plus d'ombre. Pour les courses que je connais Nice et Francfort il n y a rien a faire tu es en plein soleil sur le marathon.

D'ailleur il me semble que la seule reduction de distance (a Nice) etait lie a la pollution et pas ''uniquement'' a la chaleure meme si les deux sont fortement liees.

Faudrait transformer le marathon en swimrun pour se refroidir un peu

Ou alors repiquer une tête régulièrement !
Imaginez le combo IM - Superleague avec 3 x 1.3 km nat - 60 km vélo - 14 km càp
En plus je suis sûr que ce format là est moins traumatisant !

Jerome.A a écrit : ↑17 juin 2022 08:22 effectivement sur les petit format, on peut envisager de commencer plus tot, mais sur du long, a part le marathon je ne vois pas trop de problemes avec la chaleure, dans le sens ou si tu fais une course enfin juin a Nice tu vas pas avoir 18C pour ton marathon.
Par contre les organisateurs devraient essayer d'envisager des parcours avec plus d'ombre. Pour les courses que je connais Nice et Francfort il n y a rien a faire tu es en plein soleil sur le marathon.

D'ailleur il me semble que la seule reduction de distance (a Nice) etait lie a la pollution et pas ''uniquement'' a la chaleure meme si les deux sont fortement liees.

Dès qu'il fait chaud, il y a de la pollution à l'ozone.
Donc chaleur et pollution sont effectivement liées.

Courir le marathon avec 18°, ce n'est pas la même chose que 30, 35 voir 40°.
A un moment donné, on atteint un seuil de risque qui n'est plus acceptable surtout vu l'état des urgences des hôpitaux.
Le vélo pose moins de problème.

Mais tu as raison sur le tracé des parcours. Chercher les forêts, ombragée et plus fraîches, est aussi une piste.

felipe a écrit : ↑17 juin 2022 12:11Le vélo pose moins de problème.

si : un problème de manque de lucidité quand on est en hyperthermie, ce qui peut induire des problèmes de trajectoires et de chutes graves

On voit que le changement climatique commence quand même à poser des problèmes pour la pratique du sport en général.
Bien sûr, la chaleur et les orages ne sont pas nouveaux, mais leur fréquence augmente et il y a donc chaque année plus de chance d'avoir des impacts sur chacune de nos compétitions.
Ce week-end, chaleur extrême sur certaines courses (j'étais en Savoie qui n'était qu'en vigilance jaune canicule pourtant, alors que la majorité des départements étaient en orange ou rouge, mais attaquer le semi d'un L à 33° est quand même limite...). Tempête à Deauville qui a empêché de terminer le L. Tempête à Dunkerque qui a obligé les organisateurs à tout remettre en place pour la D1-D2...
Dans d'autres sports, on peut citer la grêle qui a fait 10 millions d'euros de dégats dans le parc à bateaux pour le championnat de France d'aviron bateaux longs le WE de Pentecôte.

Donc on subit de plein fouet les conséquences du changement climatique, mais on en est aussi à l'origine...
On prend l'avion pour courir un Ironman à l'autre bout de l'Europe ou du Monde ou aller à Hawaï, un petit vol low-cost pour aller s'entraîner au soleil pendant l'hiver...
Ma fille qui est cadette va faire cette année 6000 km de minibus pour participer aux 3 sélectifs et championnats de France en duathlon, aquathlon et triathlon... auxquels il faudra rajouter 2200 km pour la D3...
Les déplacements de centaines d'athlètes aux 4 coins de la France pour les grands prix D2, D1...
L'enchaînement coupes du monde, superleague, Ironman, stages pour les athlètes élites...

Il y a urgence pour le monde du sport à revoir certains modèles, je n'ai pas de proposition à formuler mais la réflexion sera vite inévitable !

Bon, faut croire que les temps (pas la météo) a changé: j'ai fait 3 fois Embrun, et j'ai toujours posé le vélo entre 14h30 et 15h, à chaque fois ça a été du 36 à l'ombre, et on ne s'inquiétait pas plus que ça. C'était au siècle précédent.
Depuis l'an 2000, on observe la disparition des compétitions l'été (Je me souviens en 1996, en me basant limite Limousin Auvergne, j'avais un triathlon tous les we en juillet et août, et pour moi c'était le kiff extra, vacances+plage+lac+sport+nature
Maintenant le tri c'est cher, c'est concentré en mai juin septembre quand tu bosses et que tu n'es pas trop préparé et tu nages dans des endroits insalubres...mais cette disparition d'épreuves me semble maintenant justifiée au vu des conditions météorologiques qui vont devenir de plus en plus rudes.
C'est juste triste pour les jeunes qui vont en chier dans ce monde qui disparaît

felipe a écrit : ↑04 juil. 2019 10:41
Je note que ce qui parait INSURMONTABLE, voire CRIMINEL, ne semble poser aucun soucis pour la nouvelle vogue du SWIMRUN.
J'aimerais qu'on m'explique pourquoi ce qui est possible pour des swimrunners ne l'est pas pour des triathlètes.

à ma connaissance, aucun décès de swimrunners sur les compétitions de swimrun depuis le début du sport
Le niveau de natation est plus élevé qu'en triathlon, mais ça n'explique pas d'après moi le manque de décès su un sport à priori plus engagé.
C'est justement cela l'engagement sur des parcours potentiellement dangereux qui empêche de se mettre dans le rouge à ne plus pouvoir penser, la présence du binôme a aussi un effet calmant, rassurant. À mettre aussi en regard l'aspect thermorégulation bien plus exigeant en swimrun, le froid et le chaud entrainenr une adaptation du corps.

abdo_kassou a écrit : ↑20 juin 2022 16:00 Bon, faut croire que les temps (pas la météo) a changé: j'ai fait 3 fois Embrun, et j'ai toujours posé le vélo entre 14h30 et 15h, à chaque fois ça a été du 36 à l'ombre, et on ne s'inquiétait pas plus que ça. C'était au siècle précédent.

Pour Embrun, tu oublies un paramètre de taille : le taux d'humidité.
Dans les hautes-alpes, l'air est très sec. Ce n'est pas la même chose partout.

Si tu rajoutes le fait qu'à Embrun il y a du vent (brise thermique) et que les températures chutent après 18h (montagne), tu compares donc des choses non comparables.
36°C à embrun, c'est pas 36°à vichy.
Il faut comparer les températures ressenties.

felipe a écrit : ↑20 juin 2022 19:20 ...
36°C à embrun, c'est pas 36°à vichy.
...

Non... il y a un monstre dénivelé en plus

felipe a écrit : ↑20 juin 2022 19:20

abdo_kassou a écrit : ↑20 juin 2022 16:00 Bon, faut croire que les temps (pas la météo) a changé: j'ai fait 3 fois Embrun, et j'ai toujours posé le vélo entre 14h30 et 15h, à chaque fois ça a été du 36 à l'ombre, et on ne s'inquiétait pas plus que ça. C'était au siècle précédent.

Pour Embrun, tu oublies un paramètre de taille : le taux d'humidité.
Dans les hautes-alpes, l'air est très sec. Ce n'est pas la même chose partout.

Si tu rajoutes le fait qu'à Embrun il y a du vent (brise thermique) et que les températures chutent après 18h (montagne), tu compares donc des choses non comparables.
36°C à embrun, c'est pas 36°à vichy.
Il faut comparer les températures ressenties.

Et puis il y a 20/30 ans on avait 1 ou 2 jours de pic de chaleur alors qu’aujourd’hui on enchaine 4,5 voir 6 jours de canicule, ce qui fragilise grandement les organismes.