COVID-19, de l'espoir?

Que faire quand ça va pas?
Silver0l
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Bardamu a écrit : 12 oct. 2021 10:28
FAYARD a écrit : 12 oct. 2021 08:57 Article intéressant de France Info ce matin sur le Covid Long chez les enfants.

Paul, Antoine, Leïla et Mickaël souffrent depuis des mois de symptômes persistants du Covid-19. En plus de devoir gérer ces maux handicapants pour leurs enfants, leurs parents doivent faire face à un manque de reconnaissance de cette pathologie.
"Combien de fois j'ai dormi la main sur le cœur de mon fils pour le rassurer." Marianne* passe sa vie chez le médecin pour essayer de comprendre pourquoi son fils Paul*, 17 ans, souffre autant depuis qu'il a attrapé le Covid-19 en septembre 2020. "Il a tous les symptômes du Covid long mais aucune prise en charge", se désole Marianne.

Si les populations plus jeunes développent en général des formes bénignes de l'infection, le Conseil scientifique s'est récemment interrogé sur l'apparition de Covid long chez les enfants. Dans sa note d'alerte du 20 août 2021, il cite différentes études indiquant une persistance des symptômes plus d'un mois après avoir été infecté par le virus, notamment chez 13% des enfants âgés de 12 à 16 ans.

"L'infirmière n'en revenait pas"

Antoine, 13 ans, est tombé malade quelques jours avant le premier confinement en mars 2020. Cinq semaines plus tard, une fièvre modérée persistait ainsi qu'une toux et des maux de ventre permanents. "Mon médecin traitant me disait à l'époque que le Covid long n'existait pas", se souvient sa mère Cristina. D'autres signes apparaissent avec des difficultés de concentration et une hypersomnie qui force Antoine à dormir jusqu'à 17 heures par jour.

Après une année de déscolarisation, l'adolescent retourne enfin au collège depuis septembre, quatre jours par semaine. Mais il s'y déplace en fauteuil roulant.

"Il doit calculer au quotidien ce qu'il dépense, car dès qu'il dépasse sa capacité il a un contrecoup immédiat et les symptômes reviennent plus forts."

Cristina, la mère d'Antoine à franceinfo
En juin, se sentant mieux, il a par exemple voulu faire une balade en trottinette avec un de ses amis. "Il a passé les deux mois suivants sans pouvoir marcher", se désole sa mère.

Cette fatigue écrasante est un des principaux symptômes du Covid long, chez les adultes comme les enfants, recensés par une étude internationale publiée en juillet 2021 dans The Lancet (en anglais). Leïla*, 11 ans, en souffre depuis cinq mois maintenant. Contaminée en mars 2021, elle n'a pas pu terminer son année scolaire, affaiblie notamment par une hyperventilation respiratoire. Aujourd'hui encore, la moindre activité peut provoquer un malaise. Alors dans son nouveau collège, c'est l'ascenseur obligatoire pour se rendre en cours. "C'est dur pour ma fille de s'adapter à sa nouvelle classe. Elle n'a même pas pu participer au week-end d'intégration avec ses camarades", regrette Laurence*.

"Leïla a dû arrêter la danse, le tennis... On ne peut plus rien projeter."

Laurence, la mère de Leïla à franceinfo
Ces symptômes prolongés du virus ont mis un frein à la vie sociale de ces enfants. A l'instar de Mickaël, 15 ans, pour qui "cela a clairement chamboulé [sa] vie". Depuis sa contamination en avril 2021, il ne compte plus ses symptômes. Douleurs thoraciques, maux de tête, douleurs articulaires, vision floue, jambe qui tremble, etc. sont devenus son quotidien. "J'ai essayé de retourner au collège fin mai mais j'ai fait une grosse rechute en classe avec 18 de tension, se remémore le jeune homme. L'infirmière du collège n'en revenait pas." Alors les copains défilent à la maison, masque sur le nez, pour lui apporter les devoirs et garder le lien.

"Nous sommes dans une errance médicale"

Pour l'instant, les cas de Covid long pédiatrique ne sont pas recensés en France. La plupart des familles se sentent désarmées face à un corps médical qui peine à reconnaître le Covid long et plus encore quand il frappe des enfants. "Nous sommes dans une errance médicale", insiste la mère de Leïla.

Le Covid long pédiatrique a été identifié beaucoup plus tardivement que celui des adultes car les enfants sont moins nombreux à avoir été touchés lors des deux premières vagues de l'épidémie. "Ce sont les familles venues vers nous qui nous ont permis de découvrir cette pathologie", précise Aurélie Morand, pédiatre infectiologue à l'Hôpital de la Timone à Marseille, contactée par franceinfo.

L'infectiologue, qui a signé avec les équipes de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) deux études sur le sujet en août 2021 (en anglais), a mis en lumière les atteintes cérébrales de cette maladie chez les enfants, à l'instar de son confrère le docteur Eric Guedj, qui a identifié le premier un hypométabolisme cérébral chez l'adulte.

"Le Covid long pédiatrique n'est pas psychologique ou psychiatrique mais bien biologique. Cette pathologie est très invalidante dans la vie quotidienne mais nous n'avons aucun patient qui présente une forme avec un risque vital."

Aurélie Morand, pédiatre infectiologue à franceinfo
Sur le terrain, "la majorité des familles se heurte à un déni des médecins", constate Cristina, qui gère le groupe Facebook intitulé "Covid long enfants/adolescents". Elle s'occupe aussi de la partie pédiatrique de l'association Après J20. Porte-voix des malades du Covid long, cette association demande notamment au gouvernement la reconnaissance et la prise en charge de cette pathologie.

Pour cette mère de famille, l'explication de l'inaction d'une partie du corps médical est à chercher du côté de la Haute Autorité de santé (HAS) qui dans son guide sur la reconnaissance du Covid long "a exclu" les enfants. "Sur le terrain ce document a été interprété avec certitude comme quoi le Covid long chez l'enfant n'existe pas, et que c'est sans doute psychologique, les enfants étant stressés par le confinement", analyse-t-elle.

Mickaël en a d'ailleurs fait récemment les frais quand son médecin traitant a fini par douter de lui.

"Mon médecin m'a dit que je cherchais l'attention de ma mère, que c'était un manque affectif."

Mickaël, 13 ans, atteint de Covid long à franceinfo
L'association Après J20 a bien tenté d'alerter l'HAS sur cet oubli mais "ils ont refusé de faire une mise à jour sous prétexte qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves et de littérature sur le sujet", assure Cristina. Contactée par franceinfo, l'autorité publique fait savoir qu'il y aura probablement une réactualisation de la communication sur le Covid long "fin 2021 début 2022", sans préciser pour autant si les enfants seront inclus ou non.

"On ne cherche plus d'aide car il n'y en a pas"

Face à cette absence de reconnaissance de la part du corps médical, la mère de Paul ne décolère pas. "Car sans une prise en charge de nos enfants, nous avons peur que cela s'installe, que cela devienne chronique, angoisse-t-elle. Je comprends les familles d'enfants atteints de maladies orphelines ou d'autisme qui se battent tous seuls." Alors les parents multiplient les examens pour comprendre les maux persistants de leur enfant.

"Cela a été un combat de tous les jours pour décrocher des rendez-vous chez les spécialistes. La nuit je guettais les désistements pour avoir un rendez-vous chez le pneumologue ou le cardiologue."

Cristina à franceinfo
A force de chercher des informations sur internet, la mère de Paul finit par en savoir plus sur cette maladie que les médecins qu'elle rencontre avec son fils. "Cela permet de poser des questions et d'aiguiller la conversation", sourit-elle, un peu amère.

Difficile pour ces familles de combiner le travail, les rendez-vous santé parfois aux quatre coins de leur département et une présence auprès de leur enfant malade. "On ne cherche plus d'aide parce qu'il n'y en a pas. Alors on fait tout par nous-même" déplore la mère de Paul.

L'affection longue durée dans le cadre d'un Covid long n'est pas reconnue par l'Assurance-maladie, sauf dans de rares exceptions. Cela implique donc un coût pour les familles dont parfois l'un des parents est obligé de s'arrêter de travailler à l'instar de Cristina qui s'occupe d'Antoine à plein temps. Se sentant "abandonnés", les parents s'épuisent à trouver des solutions pour soulager leurs enfants.

"J'ai tout essayé : sophrologie, acupuncture, hypnose... Il n'y a que le magnétiseur qui arrive à le soulager. Mais cela ne dure pas et il faut pouvoir financer les séances, cela coûte cher."

Marianne, la mère de Paul à franceinfo
Les enfants comme les parents se demandent quand cette maladie va s'arrêter et si elle va laisser des traces. "Ce qui nous rassure et nous donne de l'espoir, c'est qu'il n'y a pas de lésions d'organes et que les conséquences sont fonctionnelles", affirme la pédiatre Aurélie Morand.

"On va doucement vers le mieux"

En attendant des pistes thérapeutiques, le corps médical table sur la rééducation et la réadaptation à l'effort. Car à la longueur de cette pathologie "s'ajoutent petit à petit des symptômes liés à la désadaptation physique et aggravent la santé du patient avec de la tachycardie au moindre effort, des douleurs articulaires ou encore des muscles atrophiés", précise la pédiatre infectiologue.

"Il est important aussi d'avoir un accompagnement psy pour prévenir d'éventuels troubles causés par cette pathologie, qui bien qu'elle ne soit pas psychiatrique peut avoir à la longue un impact psychologique sur des enfants qui sont souvent déscolarisés."

Aurélie Morand, pédiatre infectiologue à franceinfo
Quant à l'avenir de ces enfants, la docteure se veut confiante car la plupart des patients que son équipe suit depuis un an évolue "doucement vers le mieux". Autre signe encourageant : l'augmentation des publications scientifiques sur le Covid long pédiatrique, qui depuis cet été sont passées "de moins d'une dizaine à plus d'une cinquantaine". "Cela va aller en décuplant car le nombre de patients touchés risque d'augmenter avec la vague du variant Delta, décrit l'infectiologue. Donc nous aurons plus de données à traiter et de réponses possibles dans la prévention et le traitement de ces symptômes persistants."
Le Covid long devrait (et d'ailleurs aurait dû) être le vrai sujet de cette maladie. Le reste on oubliera puisque n'étaient touchés que des gens très vulnérables (je parle d'un point de vue médical, pas de l'hystérie folle et incompréhensible qui a pris nos gouvernants).
Mais le Covid Long est une vraie saloperie qui pourrit la vie de gens qui, généralement, étaient en pleine possession de leurs moyens. Et ils ne voient pas le bout de cette merde qui laisse les scientifiques sans réponse (pour le moment).
Ben ouais, c'est pas faute de l'avoir répété ici face à ceux qui comme toi ont passé des mois à minimiser la maladie en disant que de toute façon ça ne touchait que des vieux sur le point de mourir... mais heureux de voir que même Bardamu peut changer :shock: :shock:
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 10:53 En UK, cité parfois en modèle par Z, un rapport parlementaire décrit la réponse initiale du gouvernement au COVID comme un des pires désastres de santé publique dans l'histoire britannique.
Ils ont 10% de mort de plus que nous, donc chez eux c'est le pire désastre de l'histoire, et chez nous c'est la plus grande réussite ? A un moment il faut regarder les chiffres et arrêter de tout évaluer avec des lunettes partisanes.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 10:54
Ben ouais, c'est pas faute de l'avoir répété ici face à ceux qui comme toi ont passé des mois à minimiser la maladie en disant que de toute façon ça ne touchait que des vieux sur le point de mourir... mais heureux de voir que même Bardamu peut changer :shock: :shock:
Ce sont les médecins eux même qui le disent, l'OMS :
La plupart des personnes atteintes de la COVID-19 présentent des symptômes légers ou une maladie modérée.
Et la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir, c'est factuel. Tu peux imaginer ce que tu veux qui va dans ton sens, mais les chiffres sont les chiffres.

Eric Caumes disait que la moitié des gens qui consultaient pour covid long n'avaient même pas eu le covid. Les médecins sont perplexes parce qu'ils ont l'habitude de voir des patients avec plein de symptomes inexpliqués qu'ils cherchent à tout pris à raccrocher à de vagues maladies dont on parle dans le médias (genre Lyme), et souvent ils n'arrivent même pas à mettre en évidence de manière factuelle les problèmes décrits. Donc ça prend du temps de faire le tri entre les vrais problème et le psychosomatique. Cela dit, les problème de covid longs semblent se préciser, mais on manque encore de recul sur leur ampleur et leur gravité, et surtout chez les jeunes.

Vous me faites marrer tous les scientifiques du forum, qui veulent apprendre la méthode scientifique à Raoult, qui se moquent des sites FB sur les effets secondaires du vaccin, mais qui sont persuadés de tout savoir sur le covid long parce qu'ils ont lu trois témoignages sur des forums. Appliquez vos conseils à vous même.
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Bardamu
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 10:54
Bardamu a écrit : 12 oct. 2021 10:28
FAYARD a écrit : 12 oct. 2021 08:57 Article intéressant de France Info ce matin sur le Covid Long chez les enfants.

Paul, Antoine, Leïla et Mickaël souffrent depuis des mois de symptômes persistants du Covid-19. En plus de devoir gérer ces maux handicapants pour leurs enfants, leurs parents doivent faire face à un manque de reconnaissance de cette pathologie.
"Combien de fois j'ai dormi la main sur le cœur de mon fils pour le rassurer." Marianne* passe sa vie chez le médecin pour essayer de comprendre pourquoi son fils Paul*, 17 ans, souffre autant depuis qu'il a attrapé le Covid-19 en septembre 2020. "Il a tous les symptômes du Covid long mais aucune prise en charge", se désole Marianne.

Si les populations plus jeunes développent en général des formes bénignes de l'infection, le Conseil scientifique s'est récemment interrogé sur l'apparition de Covid long chez les enfants. Dans sa note d'alerte du 20 août 2021, il cite différentes études indiquant une persistance des symptômes plus d'un mois après avoir été infecté par le virus, notamment chez 13% des enfants âgés de 12 à 16 ans.

"L'infirmière n'en revenait pas"

Antoine, 13 ans, est tombé malade quelques jours avant le premier confinement en mars 2020. Cinq semaines plus tard, une fièvre modérée persistait ainsi qu'une toux et des maux de ventre permanents. "Mon médecin traitant me disait à l'époque que le Covid long n'existait pas", se souvient sa mère Cristina. D'autres signes apparaissent avec des difficultés de concentration et une hypersomnie qui force Antoine à dormir jusqu'à 17 heures par jour.

Après une année de déscolarisation, l'adolescent retourne enfin au collège depuis septembre, quatre jours par semaine. Mais il s'y déplace en fauteuil roulant.

"Il doit calculer au quotidien ce qu'il dépense, car dès qu'il dépasse sa capacité il a un contrecoup immédiat et les symptômes reviennent plus forts."

Cristina, la mère d'Antoine à franceinfo
En juin, se sentant mieux, il a par exemple voulu faire une balade en trottinette avec un de ses amis. "Il a passé les deux mois suivants sans pouvoir marcher", se désole sa mère.

Cette fatigue écrasante est un des principaux symptômes du Covid long, chez les adultes comme les enfants, recensés par une étude internationale publiée en juillet 2021 dans The Lancet (en anglais). Leïla*, 11 ans, en souffre depuis cinq mois maintenant. Contaminée en mars 2021, elle n'a pas pu terminer son année scolaire, affaiblie notamment par une hyperventilation respiratoire. Aujourd'hui encore, la moindre activité peut provoquer un malaise. Alors dans son nouveau collège, c'est l'ascenseur obligatoire pour se rendre en cours. "C'est dur pour ma fille de s'adapter à sa nouvelle classe. Elle n'a même pas pu participer au week-end d'intégration avec ses camarades", regrette Laurence*.

"Leïla a dû arrêter la danse, le tennis... On ne peut plus rien projeter."

Laurence, la mère de Leïla à franceinfo
Ces symptômes prolongés du virus ont mis un frein à la vie sociale de ces enfants. A l'instar de Mickaël, 15 ans, pour qui "cela a clairement chamboulé [sa] vie". Depuis sa contamination en avril 2021, il ne compte plus ses symptômes. Douleurs thoraciques, maux de tête, douleurs articulaires, vision floue, jambe qui tremble, etc. sont devenus son quotidien. "J'ai essayé de retourner au collège fin mai mais j'ai fait une grosse rechute en classe avec 18 de tension, se remémore le jeune homme. L'infirmière du collège n'en revenait pas." Alors les copains défilent à la maison, masque sur le nez, pour lui apporter les devoirs et garder le lien.

"Nous sommes dans une errance médicale"

Pour l'instant, les cas de Covid long pédiatrique ne sont pas recensés en France. La plupart des familles se sentent désarmées face à un corps médical qui peine à reconnaître le Covid long et plus encore quand il frappe des enfants. "Nous sommes dans une errance médicale", insiste la mère de Leïla.

Le Covid long pédiatrique a été identifié beaucoup plus tardivement que celui des adultes car les enfants sont moins nombreux à avoir été touchés lors des deux premières vagues de l'épidémie. "Ce sont les familles venues vers nous qui nous ont permis de découvrir cette pathologie", précise Aurélie Morand, pédiatre infectiologue à l'Hôpital de la Timone à Marseille, contactée par franceinfo.

L'infectiologue, qui a signé avec les équipes de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) deux études sur le sujet en août 2021 (en anglais), a mis en lumière les atteintes cérébrales de cette maladie chez les enfants, à l'instar de son confrère le docteur Eric Guedj, qui a identifié le premier un hypométabolisme cérébral chez l'adulte.

"Le Covid long pédiatrique n'est pas psychologique ou psychiatrique mais bien biologique. Cette pathologie est très invalidante dans la vie quotidienne mais nous n'avons aucun patient qui présente une forme avec un risque vital."

Aurélie Morand, pédiatre infectiologue à franceinfo
Sur le terrain, "la majorité des familles se heurte à un déni des médecins", constate Cristina, qui gère le groupe Facebook intitulé "Covid long enfants/adolescents". Elle s'occupe aussi de la partie pédiatrique de l'association Après J20. Porte-voix des malades du Covid long, cette association demande notamment au gouvernement la reconnaissance et la prise en charge de cette pathologie.

Pour cette mère de famille, l'explication de l'inaction d'une partie du corps médical est à chercher du côté de la Haute Autorité de santé (HAS) qui dans son guide sur la reconnaissance du Covid long "a exclu" les enfants. "Sur le terrain ce document a été interprété avec certitude comme quoi le Covid long chez l'enfant n'existe pas, et que c'est sans doute psychologique, les enfants étant stressés par le confinement", analyse-t-elle.

Mickaël en a d'ailleurs fait récemment les frais quand son médecin traitant a fini par douter de lui.

"Mon médecin m'a dit que je cherchais l'attention de ma mère, que c'était un manque affectif."

Mickaël, 13 ans, atteint de Covid long à franceinfo
L'association Après J20 a bien tenté d'alerter l'HAS sur cet oubli mais "ils ont refusé de faire une mise à jour sous prétexte qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves et de littérature sur le sujet", assure Cristina. Contactée par franceinfo, l'autorité publique fait savoir qu'il y aura probablement une réactualisation de la communication sur le Covid long "fin 2021 début 2022", sans préciser pour autant si les enfants seront inclus ou non.

"On ne cherche plus d'aide car il n'y en a pas"

Face à cette absence de reconnaissance de la part du corps médical, la mère de Paul ne décolère pas. "Car sans une prise en charge de nos enfants, nous avons peur que cela s'installe, que cela devienne chronique, angoisse-t-elle. Je comprends les familles d'enfants atteints de maladies orphelines ou d'autisme qui se battent tous seuls." Alors les parents multiplient les examens pour comprendre les maux persistants de leur enfant.

"Cela a été un combat de tous les jours pour décrocher des rendez-vous chez les spécialistes. La nuit je guettais les désistements pour avoir un rendez-vous chez le pneumologue ou le cardiologue."

Cristina à franceinfo
A force de chercher des informations sur internet, la mère de Paul finit par en savoir plus sur cette maladie que les médecins qu'elle rencontre avec son fils. "Cela permet de poser des questions et d'aiguiller la conversation", sourit-elle, un peu amère.

Difficile pour ces familles de combiner le travail, les rendez-vous santé parfois aux quatre coins de leur département et une présence auprès de leur enfant malade. "On ne cherche plus d'aide parce qu'il n'y en a pas. Alors on fait tout par nous-même" déplore la mère de Paul.

L'affection longue durée dans le cadre d'un Covid long n'est pas reconnue par l'Assurance-maladie, sauf dans de rares exceptions. Cela implique donc un coût pour les familles dont parfois l'un des parents est obligé de s'arrêter de travailler à l'instar de Cristina qui s'occupe d'Antoine à plein temps. Se sentant "abandonnés", les parents s'épuisent à trouver des solutions pour soulager leurs enfants.

"J'ai tout essayé : sophrologie, acupuncture, hypnose... Il n'y a que le magnétiseur qui arrive à le soulager. Mais cela ne dure pas et il faut pouvoir financer les séances, cela coûte cher."

Marianne, la mère de Paul à franceinfo
Les enfants comme les parents se demandent quand cette maladie va s'arrêter et si elle va laisser des traces. "Ce qui nous rassure et nous donne de l'espoir, c'est qu'il n'y a pas de lésions d'organes et que les conséquences sont fonctionnelles", affirme la pédiatre Aurélie Morand.

"On va doucement vers le mieux"

En attendant des pistes thérapeutiques, le corps médical table sur la rééducation et la réadaptation à l'effort. Car à la longueur de cette pathologie "s'ajoutent petit à petit des symptômes liés à la désadaptation physique et aggravent la santé du patient avec de la tachycardie au moindre effort, des douleurs articulaires ou encore des muscles atrophiés", précise la pédiatre infectiologue.

"Il est important aussi d'avoir un accompagnement psy pour prévenir d'éventuels troubles causés par cette pathologie, qui bien qu'elle ne soit pas psychiatrique peut avoir à la longue un impact psychologique sur des enfants qui sont souvent déscolarisés."

Aurélie Morand, pédiatre infectiologue à franceinfo
Quant à l'avenir de ces enfants, la docteure se veut confiante car la plupart des patients que son équipe suit depuis un an évolue "doucement vers le mieux". Autre signe encourageant : l'augmentation des publications scientifiques sur le Covid long pédiatrique, qui depuis cet été sont passées "de moins d'une dizaine à plus d'une cinquantaine". "Cela va aller en décuplant car le nombre de patients touchés risque d'augmenter avec la vague du variant Delta, décrit l'infectiologue. Donc nous aurons plus de données à traiter et de réponses possibles dans la prévention et le traitement de ces symptômes persistants."
Le Covid long devrait (et d'ailleurs aurait dû) être le vrai sujet de cette maladie. Le reste on oubliera puisque n'étaient touchés que des gens très vulnérables (je parle d'un point de vue médical, pas de l'hystérie folle et incompréhensible qui a pris nos gouvernants).
Mais le Covid Long est une vraie saloperie qui pourrit la vie de gens qui, généralement, étaient en pleine possession de leurs moyens. Et ils ne voient pas le bout de cette merde qui laisse les scientifiques sans réponse (pour le moment).
Ben ouais, c'est pas faute de l'avoir répété ici face à ceux qui comme toi ont passé des mois à minimiser la maladie en disant que de toute façon ça ne touchait que des vieux sur le point de mourir... mais heureux de voir que même Bardamu peut changer :shock: :shock:
Je peux changer, mais sur ce point, ce n'est pas le cas.
Je pense que tu as lu mon message un peu top rapidement...
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Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 11:28
Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 10:54
Ben ouais, c'est pas faute de l'avoir répété ici face à ceux qui comme toi ont passé des mois à minimiser la maladie en disant que de toute façon ça ne touchait que des vieux sur le point de mourir... mais heureux de voir que même Bardamu peut changer :shock: :shock:
Ce sont les médecins eux même qui le disent, l'OMS :
La plupart des personnes atteintes de la COVID-19 présentent des symptômes légers ou une maladie modérée.
Et la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir, c'est factuel. Tu peux imaginer ce que tu veux qui va dans ton sens, mais les chiffres sont les chiffres.
Là t'as pas suivi. On dit que le pb c'est pas les décès, c'est les COVID longs, et toi tu crois contre argumenter en disant que "la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir"... Le pb est que la maladie touche, et gravement, beaucoup plus de gens que ceux qui en meurent.

Par ailleurs, la maladie touche tellement de monde, que même des pourcentages minuscules représentent des quantité de décès ou de formes graves énormes!

Par exemple, même si tu n'avais que 1% de cas graves de COVID long parmi les infectés, comme tu as eu 7 millions de cas en France, ça ferait quand même 70 000 personnes touchées, ce qui est énorme! Or il semblerait bien qu'il y ait beaucoup plus que 1% de COVID longs graves...
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 11:28
Vous me faites marrer tous les scientifiques du forum, qui veulent apprendre la méthode scientifique à Raoult, qui se moquent des sites FB sur les effets secondaires du vaccin, mais qui sont persuadés de tout savoir sur le covid long parce qu'ils ont lu trois témoignages sur des forums. Appliquez vos conseils à vous même.
Tu nies la réalité du COVID long ? :shock:
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 11:52
Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 11:28
Vous me faites marrer tous les scientifiques du forum, qui veulent apprendre la méthode scientifique à Raoult, qui se moquent des sites FB sur les effets secondaires du vaccin, mais qui sont persuadés de tout savoir sur le covid long parce qu'ils ont lu trois témoignages sur des forums. Appliquez vos conseils à vous même.
Tu nies la réalité du COVID long ? :shock:
Pourquoi tu coupes la phrase ou je dis
Cela dit, les problème de covid longs semblent se préciser, mais on manque encore de recul sur leur ampleur et leur gravité, et surtout chez les jeunes.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 11:50
Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 11:28
Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 10:54
Ben ouais, c'est pas faute de l'avoir répété ici face à ceux qui comme toi ont passé des mois à minimiser la maladie en disant que de toute façon ça ne touchait que des vieux sur le point de mourir... mais heureux de voir que même Bardamu peut changer :shock: :shock:
Ce sont les médecins eux même qui le disent, l'OMS :
La plupart des personnes atteintes de la COVID-19 présentent des symptômes légers ou une maladie modérée.
Et la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir, c'est factuel. Tu peux imaginer ce que tu veux qui va dans ton sens, mais les chiffres sont les chiffres.
Là t'as pas suivi. On dit que le pb c'est pas les décès, c'est les COVID longs, et toi tu crois contre argumenter en disant que "la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir"... Le pb est que la maladie touche, et gravement, beaucoup plus de gens que ceux qui en meurent.
J'ai bien suivi, mais pour le moment j'ai pas connaissance d'un gros problème de santé publique lié au covid long. Il y a des gens qui disent être essoufflés quand ils montent les escalier 6 mois après avoir chopé le covid. Faut-il s'en inquiéter outre mesure ?

T'as un article un peu scientifique et sérieux qui dit que beaucoup de gens sont "gravement" invalidés par le covid un an après l'avoir chopé ?
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Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 11:12
Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 10:53 En UK, cité parfois en modèle par Z, un rapport parlementaire décrit la réponse initiale du gouvernement au COVID comme un des pires désastres de santé publique dans l'histoire britannique.
Ils ont 10% de mort de plus que nous, donc chez eux c'est le pire désastre de l'histoire, et chez nous c'est la plus grande réussite ? A un moment il faut regarder les chiffres et arrêter de tout évaluer avec des lunettes partisanes.
Le fait que ce soit un désastre de santé publique, c'est pas moi avec des lunettes quelconques qui le dit, c'est le rapport parlementaire multi-partis britannique.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 12:20
Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 11:50
Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 11:28

Ce sont les médecins eux même qui le disent, l'OMS :

Et la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir, c'est factuel. Tu peux imaginer ce que tu veux qui va dans ton sens, mais les chiffres sont les chiffres.
Là t'as pas suivi. On dit que le pb c'est pas les décès, c'est les COVID longs, et toi tu crois contre argumenter en disant que "la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir"... Le pb est que la maladie touche, et gravement, beaucoup plus de gens que ceux qui en meurent.
J'ai bien suivi, mais pour le moment j'ai pas connaissance d'un gros problème de santé publique lié au covid long. Il y a des gens qui disent être essoufflés quand ils montent les escalier 6 mois après avoir chopé le covid. Faut-il s'en inquiéter outre mesure ?

T'as un article un peu scientifique et sérieux qui dit que beaucoup de gens sont "gravement" invalidés par le covid un an après l'avoir chopé ?
Ce n'est pas parce que ce sujet n'a pas été vraiment médiatisé qu'il n'existe pas. Le Covid Long est d'ailleurs le dommage collatéral de la propagande Covidiste. Et ça démontre bien que dans la crise qui semble se terminer, la dimension était bien plus politique que sanitaire...
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 12:20
Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 11:50
Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 11:28

Ce sont les médecins eux même qui le disent, l'OMS :

Et la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir, c'est factuel. Tu peux imaginer ce que tu veux qui va dans ton sens, mais les chiffres sont les chiffres.
Là t'as pas suivi. On dit que le pb c'est pas les décès, c'est les COVID longs, et toi tu crois contre argumenter en disant que "la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir"... Le pb est que la maladie touche, et gravement, beaucoup plus de gens que ceux qui en meurent.
J'ai bien suivi, mais pour le moment j'ai pas connaissance d'un gros problème de santé publique lié au covid long. Il y a des gens qui disent être essoufflés quand ils montent les escalier 6 mois après avoir chopé le covid. Faut-il s'en inquiéter outre mesure ?

T'as un article un peu scientifique et sérieux qui dit que beaucoup de gens sont "gravement" invalidés par le covid un an après l'avoir chopé ?
Il est encore un peu tôt pour conclure, vu que par définition le COVID long demande du recul pour être évalué, et la maladie n'est apparue qu'il y a 1,5 ans, mais on commence à avoir des études solides qui confirment un taux de prévalence élevé (on parle de 30% des cas :shock: ) et beaucoup de cas graves (par exemple, fatigue chronique, brouillard cognitif.. empêchant de travailler 6 mois ou 1 an après la maladie), notamment parmi les jeunes adultes:

https://journals.plos.org/plosmedicine/ ... ed.1003773
https://journals.sagepub.com/doi/10.117 ... 8211032850
https://www.thelancet.com/journals/ecli ... lltext#%20

En plus, j'ai déjà posté ici des études montrant que les attaques neurologiques de la COVID laissent craindre des séquelles à long terme bien pires que ce que l'on a vu jusqu'à présent (par exemple, une épidémie d'Alzheimer dans 10 ans n'est pas à exclure).
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Bardamu a écrit : 12 oct. 2021 12:44
Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 12:20
Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 11:50

Là t'as pas suivi. On dit que le pb c'est pas les décès, c'est les COVID longs, et toi tu crois contre argumenter en disant que "la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir"... Le pb est que la maladie touche, et gravement, beaucoup plus de gens que ceux qui en meurent.
J'ai bien suivi, mais pour le moment j'ai pas connaissance d'un gros problème de santé publique lié au covid long. Il y a des gens qui disent être essoufflés quand ils montent les escalier 6 mois après avoir chopé le covid. Faut-il s'en inquiéter outre mesure ?

T'as un article un peu scientifique et sérieux qui dit que beaucoup de gens sont "gravement" invalidés par le covid un an après l'avoir chopé ?
Le Covid Long est d'ailleurs le dommage collatéral de la propagande Covidiste.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 12:53 En plus, j'ai déjà posté ici des études montrant que les attaques neurologiques de la COVID laissent craindre des séquelles à long terme bien pires que ce que l'on a vu jusqu'à présent (par exemple, une épidémie d'Alzheimer dans 10 ans n'est pas à exclure).
Fake news même pas digne d'un forum FB. Ton étude ne disait absolument pas ça. Elle montrait des traces sur les IRM, mais concluaient que ça ne préjugeait pas de séquelles. Et certainement pas d'Alzheihmer.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 12:53
Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 12:20
Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 11:50

Là t'as pas suivi. On dit que le pb c'est pas les décès, c'est les COVID longs, et toi tu crois contre argumenter en disant que "la plupart des décès sont effectivement des vieux sur le point de mourir"... Le pb est que la maladie touche, et gravement, beaucoup plus de gens que ceux qui en meurent.
J'ai bien suivi, mais pour le moment j'ai pas connaissance d'un gros problème de santé publique lié au covid long. Il y a des gens qui disent être essoufflés quand ils montent les escalier 6 mois après avoir chopé le covid. Faut-il s'en inquiéter outre mesure ?

T'as un article un peu scientifique et sérieux qui dit que beaucoup de gens sont "gravement" invalidés par le covid un an après l'avoir chopé ?
Il est encore un peu tôt pour conclure, vu que par définition le COVID long demande du recul pour être évalué, et la maladie n'est apparue qu'il y a 1,5 ans,
On est d'accord.
mais on commence à avoir des études solides qui confirment un taux de prévalence élevé (on parle de 30% des cas :shock: ) et beaucoup de cas graves (par exemple, fatigue chronique, brouillard cognitif.. empêchant de travailler 6 mois ou 1 an après la maladie), notamment parmi les jeunes adultes:

https://journals.plos.org/plosmedicine/ ... ed.1003773
https://journals.sagepub.com/doi/10.117 ... 8211032850
https://www.thelancet.com/journals/ecli ... lltext#%20
Aucun de tes articles ne parle de beaucoup de cas graves un an après la maladie, et certainement pas chez des jeunes.

C'est bien les citations, mais encore faut-il qu'elles correspondent à ce que tu dis.
Dernière modification par Z__orglub le 12 oct. 2021 13:17, modifié 1 fois.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 12:40
Z__orglub a écrit : 12 oct. 2021 11:12
Silver0l a écrit : 12 oct. 2021 10:53 En UK, cité parfois en modèle par Z, un rapport parlementaire décrit la réponse initiale du gouvernement au COVID comme un des pires désastres de santé publique dans l'histoire britannique.
Ils ont 10% de mort de plus que nous, donc chez eux c'est le pire désastre de l'histoire, et chez nous c'est la plus grande réussite ? A un moment il faut regarder les chiffres et arrêter de tout évaluer avec des lunettes partisanes.
Le fait que ce soit un désastre de santé publique, c'est pas moi avec des lunettes quelconques qui le dit, c'est le rapport parlementaire multi-partis britannique.
Tu ne le dis pas, mais tu sous-entends que c'est le cas, notamment parce que la réponse n'a pas été aussi sévère que tu le préconisais. Les confinistes ne pardonneront jamais aux gouvernements de ne pas avoir été aussi stricts qu'ils auraient pu l'être. Sauf qu'on le sait aujourd'hui, les taux de mortalité observés sont assez peu corrélés avec la rigueur des confinements. De fait, la France a d'extrêmement mauvais résultats malgré une des politiques parmi les plus stricte.
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