Mon premier full !

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Yalahh
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Mon premier full !

Message non lu par Yalahh »

Salut !

Alors voila, je suis heureux, j'ai terminé mon premier full, à Aix, le 22 mai.
J'avais fait un half et un M il y a 4 ans.

Je partage avec ceux que ça intéresse mon expérience au travers des longues lignes ci-dessous pour peut-être modestement aider certains à franchir le pas. Surtout ceux qui ont vraiment envie de le faire mais savent qu'ils n'ont pas le temps pour un entrainement tel que ceux que l'on trouve sur le net, même les plus réduits.

J'ai 45 ans, une vie professionnelle bien remplie et la petite fille que j'ai eu en Novembre n'est que l'une des nombreuses raisons pour lesquelles je n'ai pas pu m’entraîner comme il faut, avec une moyenne de 4 heures par semaine, en mars/avril, puis 7, les deux premières de mai, 0 la semaine de l'épreuve.

- 8 sorties vélo depuis le début de l'année, de 90km en moyenne, soit un total de un peu plus de 700 km. Plus grosse sortie vélo (depuis toujours): 110km 1800D+.

- 12 sorties cap depuis le début d'année, entre mini 12km et max 14km à chaque fois, une heure environ, routes et chemins, pas de fractionnés piste mais entrainement au cardio, la plupart du temps en zone 2, répétitions de périodes zone 4.

- Une séance natation piscine de 40mn toutes les semaine en mars et avril. Plus grosse séance natation (depuis toujours): 2,4 km eau libre.

- Sur le mois de Avril pas mal de petites séance de home trainer à 6h du mat avant le réveil des enfants, environ 20 à 30 mn suivi de 10mn ppg.

Un copain nettement plus sérieux (il s'est qualifié pour Hawaï sur cette épreuve) m'a dit en voyant mon entrainement "tu n'y vas même pas à l'arrache, c'est pire !" ...

Alors autant dire que je m'étais mis comme seul objectif de finir dans les temps et que j'avais noté les barrières horaire sur le cadre de mon vélo ! :-)
Je dois avouer que les jours avant l'épreuve je n'étais pas vraiment serein et ne pensais qu'à ça...

Et puis ça y est :demain, j’ai Ironman …
Le vélo a été déposé à Peyrolles, après changement de pneus de dernière minute, le sac de transition course à pieds est à Aix, les sacs de transitions perso vélo et cap son prêts, le matos de natation aussi, allez hop, au dodo, on se lève dans 5h …
Petit dej costaud après une mauvaise nuit, trajet voiture, arrivée sur place, beaucoup de monde, l’ambiance qui monte, dernières vérifications sur le vélo (pression pneus, ravitaillement), le départ du 70.3 est en cours.
Je me prépare pour la première épreuve en enfilant la combinaison de nage. Et là, catastrophe, assis sur mon banc dans la tente de changement j’attrape des crampes aux pieds ! le stress sans doute ? Je n’en mène pas large, peur de devoir abandonner au bout de 200m de nage …

Enfin, le départ, une vrai délivrance, un immense relâchement, c’est parti, y’a plus à réfléchir, juste à nager … pas droit pour moi ; par trois fois un bateau est venu me recentrer sur le parcours… c’est long 3,8 km, mais ça le fait, je sors avec un super temps pour mon niveau médiocre (1h22)
On trotte jusqu’aux vélos, changement de tenue, je mange un peu (transition en mode « picnic » qu’on me dira plus tard … c’est pas faux: 12mn39s...) puis c’est parti pour le deuxième morceau !

Bonheur et joie d’être sur son vélo, de partir pour 180 km, une première pour moi qui n’ai jamais roulé plus de 110km.
Le parcours est très beau même si le bitume est parfois vraiment mauvais, je me sens en forme, les km défilent et je me dis que finalement je n’ai rien à craindre des barrières horaires, c’est top, je suis surpris de doubler.

Larmes incontrôlables d'émotion joyeuse (véridique) de passer les 140km, de savoir que je vais le faire, et de se retrouver sur des routes que je connais. Puis la dernière difficulté arrive, le col du Cengle, bitume noir sous un soleil de plomb, 39°C relevé à la montre … çà passe nickel ! en laissant sur le coté d'autres coureurs accablés par la chaleur, pieds à terre...
Les derniers km sont ensuite avalés à fond, comme une formalité, je termine le vélo en un très modeste 6h28, mais à une moyenne supérieure à tous mes entraînements (27km/h), c’est inespéré !
Nouvelle transition picnic (11mn19sec) et le marathon commence, c’est plus mon domaine, je sais que ça je sais faire, alors je suis hyper détendu et prends un mode petite foulée tranquille pour assurer, sans me soucier du chrono (j'aurai du).
Les boucles s’enchainent les unes après les autres, je suis follement heureux d’être certain de finir. Les amis et la famille sur le bord du parcours font un bien fou, merci à eux !
La chaleur encore, mais heureusement il y a des ravitaillements tous les 2 ou 3km, je m’asperge abondamment d’eau et tourne au mélange coca /st Yores.
Le dernier tour, sur un nuage, le sourire bloqué...
Et enfin c’est à moi, au bout de 12h21mn le speaker qui hurle « you are an ironman !! »
C’est fini, je l’ai fait, ça n’a été que du bonheur !
J’ai bien mérité 2 ou 3 bières …
Un seul regret infime pour les 6mn de trop au marathon.

Ca donne envie de s’entraîner un peu mieux.
Marino94
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Re: Mon premier full !

Message non lu par Marino94 »

ça a l'air presque facile en te lisant :P déjà félicitations avec quelques mois de retard :lol:
je suis inscrite à mon 1er full également en juin prochain, mais je n'ai absolument pas ton niveau, ce qui me fait douter, surtout depuis que j'ai fait une sortie vélo hier de 85km :lol: en tout cas, top aussi ton cr
Yalahh
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Re: Mon premier full ! Edit : et mon deuxième

Message non lu par Yalahh »

Hello, je vous partage mon compte rendu de Nice 2023, pour donner envie de franchir le pas ... ou pas !

L’expérience du full IM de Aix en 2022 fut pour moi absolument merveilleuse, j’y avais pris un plaisir énorme, et dès la ligne d’arrivée je savais que je voulais en refaire un, en m’entrainant un peu plus sérieusement.
Malheureusement Aix ne gardera que le 70.3, je me décidais donc de m’inscrire sur le full de Nice.
Contrairement à mes plans initiaux je n’ai pas pu m’entrainer comme je voulais. J’avais prévu de commencer au début d’année pour faire un programme d’entrainement complet et sérieux, en 24 semaines mais une leptospirose contractée en Martinique m’a mis à plat pendant un mois avec hospitalisation en urgence et passage près de la correctionnelle… la première sortie vélo a donc eu lieu fin février… 65 km …

La vie familiale et d’autres projets ont ensuite réduit à presque rien le reste de l’entrainement vélo : 48km en mars, 87 en avril, une sortie de 100 fin mai puis 130 et 100 avec 1400 et 1700 de D+ début juin …. Et c’est tout, soit 530 km total.

Pour la course à pieds, de 2 à 4 entrainements par mois, entre mars et fin mai, total 106 km.

Et pour la nage une séance natation tous les 15 jours en moyenne, entre avril et mi-juin, total 23000m.

Il va falloir faire avec cela mais j’ai un avantage considérable par rapport à l’an dernier : j’en ai déjà fait un !

La veille de l’épreuve je ne me sens pas bien, j’ai la gerbe et ai l’impression que je peux attraper des crampes à tous moment, le stress et je pense que j’ai pris une petite insolation l’après-midi à Nice en préparant mes sacs de transition sur un trottoir… super …

Reveil 4h30, pates, café et porridge puis c’est parti, direction le départ, je dois respirer calmement dans la voiture.

Arrivée au départ, émotion et stress à son comble, la zone avant le départ est bondée de participants on doit se changer un peu à l’arrache. Le soleil passe par-dessus les toits et nous irradie, Il fait déjà super chaud, on transpire.

Descente sur la plage, la douche froide fait du bien, je choisi le sas de 1h20 à la nage. Et c’est parti !
Comme l’an dernier, passer la ligne de départ est un soulagement intense, maintenant y’a plus à cogiter. Je prends rapidement mon rythme et m’efforce à bien regarder ou je vais pour éviter de partir n’importe où comme à mon habitude de nageur en zigzag. Ça se passe bien, même si les kayaks nous serrent aux bouées, je prends qq coups sans gravité, et c’est déjà la fin de la première boucle. L’eau est trouble, on ne voit pas le fond, mais c’est agréable de nager, on est maintenant tous au même rythme, c’est cool. Sortie de l’eau impeccable, 1h20 pile poil, je suis content c’était exactement l’objectif, le seul à part finir, que je tiendrai aujourd’hui !

Je crois me dépêcher et être efficace sur la transition mais je mets 16 mn quand même … ben oui, je me change en entier sous mon poncho, je me sèche bien, je m’habille en tenue vélo, gants, etc… puis me re-déshabille pour mettre la crème solaire, netoyer les lunettes pleines de crème du coup … 16mn … pfffiou.., allez, c’est parti pour le vélo !

Les premiers km sont tranquilles puis très vite, paf, des montées courtes mais très très sèches, développement mini direct … je croyais que l’on avait 30km de quasi plat au début et bien pas du tout ! au 15ième un gars est arrêté en pleine côte avec les médecins et une perfusion … j’en verrai quelques-uns comme ça pendant les heures à venir.
On attaque la montée du col de l’Ecre, pas mal de passages à l’ombre, je discute avec d’autres gars, super ambiance et on est tous d’accord pour dire que c’est superbe, dur mais superbe ! Vers la fin de ces 20km de montée on double des coureurs en vélo de chrono, roue lenticulaire et casque profilé … ils sont scotchés … ils ne devaient pas s’attendre à ce genre de parcours … 60 km après le départ nous sommes déjà au sommet du parcours et je me dis que tout va bien, que le plus dur est fait.
Et en fait pas du tout ! l’alternance de montée/ descente, faux plat qui suit n’est pas dure en soit mais je m’effondre et ai un passage vraiment dans le dur entre les 80 et 90 km, je souffre, je suis scotché à mon tour, plus rien dans les jambes c’est terrible. Il fait super chaud. J’ai pourtant fait bien attention à m’hydrater comme il faut et à manger. Je m’arrose copieusement les jambes et arrive enfin au ravito perso, je mets pieds à terre et manche tranquillement mon sandwich jambon/roquette.
Ca continue d'être super dur, la moindre côte est une souffrance alors je décide de prendre un gel cafeïne au ravitaillement après le 100eme km. Placebo ou pas, je me sens direct bien mieux, les jambes tournent plus facilement et en plus on entame une longue descente de plus de 10km, qui permet de bien récupérer. Ne pas se déconcentrer faire attention à sa trajectoire.
On attaque la dernière montée, 10km, psychologiquement ça va beaucoup mieux, ça passe bien je suis plutôt content et largement soulagé au 125eme de commencer une très très longue descente, coupée d’une petite bosse vite avalée. Il reste ensuite mine de rien 25 km de quasi plat ou on prend le vent de face, je fais sans doute l’erreur de reprendre mon effort de façon trop importante, c’est interminable, en position aéro.
Allez, c’est fini, 7h28, une heure de plus que pour Aix ! au final j’ai l’impression d’être plutôt en forme et je suis content d’envisager ce marathon, plat contrairement à Aix l’an dernier.
Je me change rapidement et suis très vite prêt à partir, fier de moi pour cette transition éclair ! Trop éclair…
Je sors de t2 et commence à courir à un rythme naturel, je regarde ma montre et constate que je suis en 5mn05 au km, trop rapide, j’essaie de ralentir mais naturellement je reviens à ce rythme et là, catastrophe, en regardant de nouveau ma montre, vision d’horreur, je vois ma cheville en dessous, sans la puce de chronométrage !!... j’ai oublié de la remettre et elle est restée à T2, j’ai déjà fait pas loin d’un km, arrrrggglllllll !...
Je réfléchi rapidement et hésite à continuer et le signaler à un arbitre, puis, heureusement, je décide de faire demi-tour.
Je pars encore plus vite, le plus vite possible en fait ! Je re-rentre en T2 sous les regards interloqués des concurrents dans le bon sens et de l’orga. Retrouver mon sac, le vider en vrac par terre, trouver la puce qui était au fond, la mettre, tout reranger et repartir … très vite bien sûr, pour rattraper le temps perdu … erreur … bref 18mn25sec pour T2 au final, et non ce n’est pas parceque j’ai fait un barbecue/rosé…

Les premiers 10km se passent bien, je suis en dessous de 6mn au km conforme à l’objectif de moins de 4h, plutôt cool, je profite de la course, du monde, super ambiance, allez hop, un tour de fait.
Puis rapidement je me sens pas bien, j’ai un point à la poitrine que je ne connais pas et envisage même un instant un arrêt à la tente médicale (ce que j'aurais fait si je n'avais pas fait mon check annuel chez le cardio un mois auparavant), je sens que je paye le vélo et cette transition catastrophique … Le deuxième tour je souffre mais je gère bien, le point à la poitrine a disparu (douleurs intercostales sans doute) hydratation à chaque ravitaillement, passage sous les portiques d’arrosage, changement de foulée et diminution drastique du rythme, je me fais une raison, 6mn30 au km.
Et là commence un vrai combat le troisième tour est terrible, je sais que ce sera le plus dur, je dois refuser d’écouter mon corps qui me dit de marcher, je rabats la casquette sur les yeux, rentre dans une bulle et ne regarde qu’à qq m devant moi. A ce moment tout est dans la tête, je crois que c’est la première fois de ma vie que je dois lutter comme cela pour continuer à avancer. Les jambes se raidissent mais heureusement pas de crampe en vue.
Je finis par le boucler, je ne regarde plus le chrono depuis longtemps, maintenant le seul but et d’en venir à bout.
Soulagement de commencer le dernier tour, dans la tête je sais que c’est gagné. Mais qu’est-ce que c’est dur … je comprends mieux ceux qui marchent, je les envie presque mais refuse de céder. Bizarrement je commence à avoir froid ! Plus de passage sous l’eau alors que ça me faisait tellement de bien jusque-là, je continue par contre le mélange coca-eau comme depuis le début. Un gars me rattrape, foulée légère alors que je l’avais doublé à la ramasse quelques km auparavant.
Je m’étonne de son renouveau de forme, je prends son rythme et on discute un moment, je pense rétrospectivement que il m‘a involontairement très sérieusement aider à passer la première moitié du dernier tour sans presque m'en rendre compte. Il encaisse le coup quand je lui dis que c’est mon dernier tour alors que lui ce n’est que son troisième, puis il ralenti, on se souhaite une bonne fin de course et je continue. Allez plus que 5km, le corps lâche, je pleure, pas de joie cette fois-ci … mais je continue ; ce retours est interminable.
Et enfin, les dernières centaines de mètres, j’ai tellement envie d’en finir que la foulée s’allège et j’accélère sans rien sentir. Enfin, le couloir de l’arrivée, c’est le feu, une superbe ambiance avec de chaque côté un alignement de main tendues, je tends les miennes mais ne prends même pas le temps de profiter de ce moment. Je ressens un mélange très spécial de soulagement d’avoir fini et d’immense déception que ce soit dans cet état, et avec ce temps final de 14h02, je ne suis pas content de moi, dégoûté, je verrai plus tard sur les photos que je n’exprime clairement aucune joie.
On me met la médaille et j’ai quasi l’impression de ne pas la mériter.
Il me faudra de longues minutes pour reprendre mes esprits, je marche sans problème mais j’ai froid alors qu’il doit faire 30 degrés, je demande une couverture de survie et je vais manger un peu dans la zone finishers. Deux bières plus tard ça commence à aller mieux, on partage notre expérience avec d’autres concurrents, ce qui contribue à me sortir de ma bulle noire et me décide à aller chercher mon tee-shirt de finisher.

En retournant vers la voiture je me dis « plus jamais », mais je commence à être tout de même content de ma journée.
Le lendemain je suis content et me rappelle des bons moments de cette course, je n’ai pas de courbature ni de douleur, je suis au bureau l’après-midi.
Deux jours plus tard je me dis que c’est quand même une super expérience, que je suis super fier de ne pas avoir craqué, de ne pas avoir marché, que j’ai beaucoup appris, et je regarde les autres IM pour l’an prochain ; le Bayman me tente bien :) .

Alors quelle bilan ? Et bien j’ai trouvé Nice incomparablement plus dur que Aix et très clairement je n’étais pas prêt du tout. Le vélo était très très dur, j’y ai brulé toutes mes réserves et ai du coup souffert comme jamais sur le marathon. Ce n’est pas une bonne idée de partir sur ce type d’épreuve avec aussi peu d’entrainement si on veut profiter de l’expérience.
Choupix
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Re: Mon premier full !

Message non lu par Choupix »

Salut,
wow, c'était clairement suicidaire vu le volume fait (je me demande même si on peut parler de volume). Surtout avec les objectifs visés. C'est dès la nat que tu as cramé des cartouches avec l'objectif 1h20 (à moins que tu aies un background de nageur). Et 4h à pied, regarde mais au final y a pas tant de gars qui le font, y compris préparés, donc quand tu as couru 100 bornes... Il aurait vraiment fallu partir pour une très longue promenade pour espérer y prendre ne serait-ce qu'un peu de plaisir. Donc normal ton sentiment sur la ligne.
Bref, la conclusion tu l'as faite toi-même : pour le prochain, si tu ne veux pas revivre la même galère, assure-toi que tu auras l'orga nécessaire pour réaliser le volume minimum requis.
Yalahh
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Re: Mon premier full !

Message non lu par Yalahh »

:-)
Suicidaire je ne sais pas, mais risqué c'est sur !
Pour la nage non, j'y suis allé vraiment à mon rythme et je ne suis vraiment pas sorti entamé à T1.
Et pour le marathon j'ai un bon background en la matière, même sans entrainement.
C'est le vélo le coeur du sujet ! il me fallait me faire des jambes, muscler les cuissots ... et ça je n'en ai pas eu le temps.
C'est gérable sur un parcours pas trop exigeant, mais pour moi Nice est un parcours super dur pour le vélo.

Donc au final bien sur que tu as raison... j'aurai du partir pour une longue balade et non espérer remplir des objectifs, à par celui, le seul essentiel, de se faire plaisir !

Bon, au final, peut-être parceque l'on est un peu maso sur les bords, je retiens du plaisir de cette expérience, même terminée dans la douleur !
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