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Bonjour,

Concernant l'alimentation sur IM, ou ultra, j'ai pu observer deux chapelles opposées, et pourtant également réputées :

On a d'un côté les adeptes du "habitue ton organisme à bouffer du sucre, car tu vas en avoir besoin pour mener à bien ta course d'ultra" ;
et de l'autre, les partisans du "habitue ton organisme à rien bouffer à l'entrainement, t'as largement assez de réserve pour produire un effort à "peu de watts" pendant des heures"

Ainsi, par exemple, Jesse Kropelnicki du site de coaching "QT2 systems" se targuant d'avoir aidé à qualifier des centaines d'athlètes pour Kona, va proner l'augmentation de la "fueling window" (en clair, la capacité d'absorbtion des glucides par notre organisme) en conseillant de bouffer autant de glucides que possible pendant les sorties longues.
Alors que pour les détracteurs, on trouve, autre exemple : Tim Noakes, dont la réputation n'est plus à faire, et qui nous a fait un 180° sur l'utilisation des glucides, car contrairement à ce qu'il affirmait dans "the lore of running" maintenant conseille de minimiser tant que possible l'alimentation à l'entrainement, pronant les sorties longues à jeun, etc...

Qui croire....?

Bonjour,
Je déterre le sujet, mais personnellement je ne vois pas comment tenir longtemps à jeun sur un gros effort.

le soucie des ces gens la que ils oublient que chaque organisme est différent et la capacité a consommer une ou autre chose est lie a chaque personne , "les entraînements a jeun" a devenue un peu la mode comme " s'entraîner doucement pour aller vite en compétition " . je suis peu diplôme mais avec pas mal des années sportifs et je sais que pour moi sur de long voir ultra long l'alimentation est important a l'entraînement comme en course et pas besoin de revenir que on doit tester pendant la prépa ceux que nous convienne le plus .

Récemment, Émilie morier a témoigné qu’elle avait usé d’entraînements longs à jeun dans le passé. Même dans sa pratique de haut niveau, elle a avoué que c’était dangereux. Entre les lignes, l’interviewer a laissé entendre que cela peut s’apparenter à de l’anorexie . La triathlète pro n’a pas nié …

Alors attention il y a s'entraîner à jeun et s'entraîner à jeun.
Emilie c'était de l'anorexie pour être la plus mince possible et dans ce milieu elles sont nombreuses a en souffrir.
Cecile Lejeune en fait même des conférence.
Quand tu vois, en vrai, nos championnes actuelles, tu hallucines de la maigreur. Nous pourrions dire pareil voire pire des cyclistes.
L'entraînement à jeun nlen est pas la cause principale.
Cela fait depuis les années 90 et la MPM de Vincent Rousseau sur marathon que je fais pratiquer l'entraînement a jeun sans souci.
Jusqu'au marathon "sec" je fais prendre le départ à jeun pour les estomac hypotoniques.

A jeun, mais surhydraté, et alimenté durant la course.

La plupart des entraînements matinaux sont fait à jeun, en particulier les sorties longues. Dans les années 2000 il y a eu une vague d'alerte contre ce type d'entraînement. J'avais pris tous les arguments contre et envoyé à 3 A/R indépendants (ne se connaissant pas)
J'ai toujours eu la reponse que les arguments contre ne tenaient pas et que l'entraînement à jeun était bénéfique.

Ne pas confondre, également, l'entraînement à jeun et le cétogène ou low carb. Si cela marche pour certains cas médiatiques d'autres, comme Manon Genêt, l'ont payé très cher.

l'Papy

lopapy a écrit : ↑15 nov. 2023 15:35
Ne pas confondre, également, l'entraînement à jeun et le cétogène ou low carb. Si cela marche pour certains cas médiatiques d'autres, comme Manon Genêt, l'ont payé très cher.

l'Papy

Tu fais allusion à cette interview ? https://youtu.be/iu3rO-b-MDM?si=tpX1j9k-jbnTvUUC&t=3578
Concernant Manon c'était de la sous-nutrition apparemment : très peu de glucides, très peu de lipides pour baisser son poids de forme de 2kgs...= burn-out et perte de performances...logique...

Pas que...
Ces soucis réguliers d'hydratation et de malabsorption etaient patent malgré le sponsoring d'une société de compléments alimentaires. J'ai eu quelques echanges la dessus et je sentais une tension envers son alimentation.
Œuvrant avec son compagnon dans leur société de coaching, elle avait le devoir de montrer la route et donc d'être sur de son parcours. Je ne savais pas qu'elle avait un "dieteticien" externe qui l'a envoyé dans le trou. C'était donc compliqué, pour elle, de remettre en cause ce chemin qui l'a mené au burn out.
Aujourd'hui elle a d'autres priorités qui peut être vont lui permettre de revenir plus forte.

Il ne faut pas croire que le haut niveau est mieux suivi alimentairement que l'amateur moyen.
En vélo oui, c'est un sport d'équipe, ils ont des cuisiniers investis, pas en triathlon ou chaque athlète a son suivi personnel.
J'ai vu des catastrophes diététiques chez des athlètes qui croyaient faire "bien comme il faut".
Et comme pour le dopage, quand un athlète croit detenir un régime qui fera gagner, il va le tenter, même si scientifiquement il est prouvé que celui ci est destructeur.

l'Papy

flu a écrit : ↑13 nov. 2023 19:30 Récemment, Émilie morier a témoigné qu’elle avait usé d’entraînements longs à jeun dans le passé. Même dans sa pratique de haut niveau, elle a avoué que c’était dangereux. Entre les lignes, l’interviewer a laissé entendre que cela peut s’apparenter à de l’anorexie . La triathlète pro n’a pas nié …

Un témoignage sincère !!!