Propositions pour améliorer l'arbitrage
Publié : 29 août 2005, 13:02
Je rebondis sur la réflexion de Khristri dans le post "Coup de gueule contre messieurs les arbitres" que je n'ai pas envie de relancer.
2 attitudes sont possibles :
- continuer l'affrontement habituel arbitre/athlète, chacun campant sur ces positions (affrontement auquel j'ai bien participé !). Le tout n'étant pas très constructif
- ou alors, proposer des modifications dans l'arbitrage, les formats des courses... là c'est déja mieux
Voici quelques propositions :
- Certains disent qu'on manque d'arbitres... dans l'absolu c'est faux. Les quotas d'arbitres, définis par le nombre de participants, sont toujours atteint. L'idéal serait un team d'une dizaine d'arbitres officiant sur toutes les courses : accumulation d'expérience ! Le réel problème c'est que les arbitres ne peuvent pas venir tous les week-ends (occupation perso, pro, sportive...). De plus, on ne peut pas s'assurer de la présence d'un arbitre d'une année sur l'autre. Que faire ? Une idée serait de salarier une dizaine d'arbitres pro par ligue... ça coute cher, pas sur que les licenciés acceptent une augmentation de coût...
- Limiter le nombre de participants en fonction de la taille du parcours vélo...200 gars sur une boucle de 7 bornes (j'ai déja vu), c'est dangereux. De plus c'est illisible pour les athlètes, les spectateurs et les arbitres. Et c'est impossible d'empécher les gars de drafter
- Positionner un arbitre "fixe", avec des jumelles dans les endroits propices au dopage. Ca fait un peu flic, mais au moins on est sur que tout le monde est logé à la même enseigne. En plus, ça ne serait pas comme en moto, la situation peut être plus facilement jugée. Reste le problème de la signification de la sanction à l'athlète : elle peut être communiqué (téléphone, talkie) à l'arbitre du parc, qui peut la signifier au coureur une fois revenu de sa partie vélo.
- Modifier la formation : 2 journées. 1 pratique puis une théorique
- Sensibilisation au réglement OBLIGATOIRE pour valider sa licence. Organiser plusieurs sessions durant lequel le responsable de la CRA présente les principaux points de réglements et appose un visa sur les licences des coureurs. Visa indispensable pour participer aux courses
- Durcir les sanctions. Pleins de coureurs jouent au chat et à la souris en prenant sciemment le risque de se faire gauler, se disant que la perte de temps dû au carton noir sera largement compensé par le gain du draft.
Il y a plein d'autres propositions envisageables, des meilleures que celles ci, des moins bonnes aussi : lachez-vous !
Un bon brainstorming ça fait pas de mal. Et les arbitres et dirigeants qui passeront sur ce post pourront s'en inspirer
Il est clair qu'il y a des problèmes vis à vis de l'arbitrage. C'est symptomatique. Les athlètes, premiers concernés, s'en plaignent souvent.Khristri a écrit :Tout a fait d'accord avec ta derniere remarque...
Par contre l'inexperience, ou "le niveau " d'un jeune arbitre , SI CELA SE CONCOIT tout à fait, par la force des choses, ne peut et ne doit pas être une excuse.......ou un caractere particulier sur lequel on s'appuie.....
Il en va de la crédibilité de "l'arbitrage"..dans son ensemble et non pas de l'arbitre
Ok avec la plupart, il en manque, beaucoup se dévouent littéralement à le devenir....et grand bien à eux....Je ne reviens pas sur les difficultés et specificités de cette fonction (que j'exerce dans d'autres domaines).
La seule chose alors, c'est de ne pas se plaindre de la situation. Il faut rester cohérent...
Est-il plus utile de laisser se dérouler une épreuve ou il y a tres peu d'arbitre par rapport aux besoins, sous le titre de maintenir une épreuve etc....avec les risques de "passer a coté" au bilan final......ne fait on pas plus de dégats qu'autre chose?? c'est une question.....quoi qu'il en soit, une fois que retentit la corne de brume de départ....il est trop tard...et c'est l'image de ce sport trés jeune qui va en patir.......
soit' on peut choisir cette option , mais il faut assumer les conséquences....
Surtout que l'on peut constater que souvent le prob ne vient pas de la conception en amont de l'arbitrage, ni des regles mais qu'il s'agit bien d'un probleme "d'individu"...le facteur humain certainement un des plus difficile sur lequel agir....
Bonnes seances et bonnes compet'
2 attitudes sont possibles :
- continuer l'affrontement habituel arbitre/athlète, chacun campant sur ces positions (affrontement auquel j'ai bien participé !). Le tout n'étant pas très constructif
- ou alors, proposer des modifications dans l'arbitrage, les formats des courses... là c'est déja mieux
Voici quelques propositions :
- Certains disent qu'on manque d'arbitres... dans l'absolu c'est faux. Les quotas d'arbitres, définis par le nombre de participants, sont toujours atteint. L'idéal serait un team d'une dizaine d'arbitres officiant sur toutes les courses : accumulation d'expérience ! Le réel problème c'est que les arbitres ne peuvent pas venir tous les week-ends (occupation perso, pro, sportive...). De plus, on ne peut pas s'assurer de la présence d'un arbitre d'une année sur l'autre. Que faire ? Une idée serait de salarier une dizaine d'arbitres pro par ligue... ça coute cher, pas sur que les licenciés acceptent une augmentation de coût...
- Limiter le nombre de participants en fonction de la taille du parcours vélo...200 gars sur une boucle de 7 bornes (j'ai déja vu), c'est dangereux. De plus c'est illisible pour les athlètes, les spectateurs et les arbitres. Et c'est impossible d'empécher les gars de drafter
- Positionner un arbitre "fixe", avec des jumelles dans les endroits propices au dopage. Ca fait un peu flic, mais au moins on est sur que tout le monde est logé à la même enseigne. En plus, ça ne serait pas comme en moto, la situation peut être plus facilement jugée. Reste le problème de la signification de la sanction à l'athlète : elle peut être communiqué (téléphone, talkie) à l'arbitre du parc, qui peut la signifier au coureur une fois revenu de sa partie vélo.
- Modifier la formation : 2 journées. 1 pratique puis une théorique
- Sensibilisation au réglement OBLIGATOIRE pour valider sa licence. Organiser plusieurs sessions durant lequel le responsable de la CRA présente les principaux points de réglements et appose un visa sur les licences des coureurs. Visa indispensable pour participer aux courses
- Durcir les sanctions. Pleins de coureurs jouent au chat et à la souris en prenant sciemment le risque de se faire gauler, se disant que la perte de temps dû au carton noir sera largement compensé par le gain du draft.
Il y a plein d'autres propositions envisageables, des meilleures que celles ci, des moins bonnes aussi : lachez-vous !
Un bon brainstorming ça fait pas de mal. Et les arbitres et dirigeants qui passeront sur ce post pourront s'en inspirer