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Souplesse et Stretching

Publié : 30 sept. 2005, 10:27
par phane
bonjour,

afin d'améliorer mes perfs et prévenir des blessures, j'aimerai travailler cette année ma souplesse et faire du stretching.

je voudrai faire ces exercices le soir tranquille devant la télé

pouvez-vous m'aider et m'indiquer quels exercices éffectués ?

slts
phane

Publié : 30 sept. 2005, 10:39
par joetriton
voici un petit lien sympa et très utile! J'ai le bouquin et il est vraiment très bien fait!
http://perso.wanadoo.fr/norbert.grau/
:wink:

Re: Souplesse et Stretching

Publié : 30 sept. 2005, 11:02
par ken_adams
phane a écrit :bonjour,

afin d'améliorer mes perfs et prévenir des blessures, j'aimerai travailler cette année ma souplesse et faire du stretching.

je voudrai faire ces exercices le soir tranquille devant la télé

pouvez-vous m'aider et m'indiquer quels exercices éffectués ?

slts
phane
La question est est-ce que les étirements permettent de vérifier ces conditions...

Par sûr :?

Va lire ces deux revues, tu en apprendras pas mal

http://www.u-bourgogne.fr/EXPERTISE-PER ... ingfin.pdf

http://www.u-bourgogne.fr/EXPERTISE-PER ... 003oct.pdf

Etirements ???

Publié : 11 nov. 2005, 21:46
par Grau
Le site de G Cometti, dont vous donnez en exemple, reconditionne sur l'efficacité des étirements actuellement. Il ne faut pas les utiliser pour n'importe quoi et il ne faut pas faire n'importe quoi !

La technique, appelée le « Stretching Global Actif » est une technique d’étirements issue de la « Rééducation posturale globale », une des méthodes de rééducation les plus efficaces actuellement. Ces étirements remettent en cause les idées actuelles et apportent des modifications qui permettent : efficacité, logique bio mécanique et résultats. Cette technique est ancienne, puisqu’elle a des bases qui datent de plus de 20 ans mais son modelage par rapport au sport est tout nouveau.
Elle a pris naissance, véritablement depuis 2 à 3 ans et est en plein essor depuis un an.
En triathlon, les étirements sont devenus indispensables à l’entretient du corps et à la facilitation des gestes exigés dans ce sport.

POURQUOI FAIRE DES ETIREMENTS ?

Généralités : La musculation est une des bases de l’entraînement en triathlon, cette musculation se fait par la répétition du geste (pédalage en vélo, foulée en course à pied, traction, poussée en natation) et par des exercices en salle, avec ou sans appareils de musculation.

Toute musculation intensive, dans une des trois disciplines sportives exigées, entraîne des raideurs dans les chaînes musculaires qui participent au mouvement dans les autres disciplines.
Lors d’un effort musculaire, nous utilisons deux types de travail :
Le travail concentrique où les extrémités du muscle se rapprochent
- Le travail excentrique où les extrémités s’écartent
Pour comprendre notre propos, imaginons une partie de bras de fer notre adversaire étant plus fort, et malgré la contraction de nos muscles fléchisseurs du coude, nous sommes obligés de laisser s’étendre notre bras jusqu’à la capitulation totale. L’effort musculaire utilisé par le perdant est excentrique, c’est à dire en allongement par opposition à l’effort de notre adversaire qui lui fournit un travail concentrique

De ces deux types de contraction, nous constatons :
Plus on travail en CONCENTRIQUE, plus les myofibrilles se développent en PARALELLE et on se retrouve avec des gros muscles forts mais peu souples dans le mouvement.
Plus on travail en EXCENTRIQUE, plus les myofibrilles se développent en SERIE, les muscles sont moins développés au niveau volume, mais on aura une plus grande force au mouvement.

C’est surtout cette force dont a besoin l’athlète de haut niveau ; celle qui lui permet d’exécuter son geste. Or c’est la contraction concentrique en raccourcissement qui est presque toujours employée en musculation et qui débouche à long terme sur la perte de la souplesse et de la longueur normale du muscle.

A partir de ce principe de base, vous allez peu à peu perdre de l’efficacité dans votre besoin gestuel. D’où diminution de la performance, besoin de compenser par plus d’entraînement, geste moins performant, blessures…A ces inconvénients, la seule solution passe par l’assouplissement.

ETIRER QUOI ?
Les muscles qui effectuent le mouvement
Le tri athlète va utiliser tous les muscles mis à sa disposition, il aura besoin de l’efficacité de chaque muscle et la qualité de leur contraction dépendra beaucoup de leur souplesse.
Prenez un élastique, étirez-le ! Puis relâchez un bout et vous obtiendrez une force que vous recevez dans les doigts. Etirez-le de nouveau au maximum. Relâchez un bout et vous obtiendrez une force bien plus grande que la première force. En conclusion, plus la souplesse de l’élastique est importante, plus la force de réaction est élevée ; vous pouvez appliquer ce raisonnement au muscle qui est en quelque sorte un élastique vivant. Cet exemple permet de comprendre l’importance de la souplesse d’un muscle effectuant le mouvement.
L’étirement permet l’amélioration de la qualité musculaire des myofibrilles.
« En cyclisme, le quadriceps est un des muscles les plus importants pour le pédalage, sa bonne souplesse au moment de la flexion du genou permet d’ emmagasiner un potentiel énergétique qu’il poura restituer dans l’extension ».
En conclusion, plus la souplesse de l’élastique est importante, plus la force de réaction est élevée
Les muscles freinant le mouvement
Ils permettent de récupérer l’amplitude perdue régulièrement à la suite du travail musculaire exigé pour la réalisation du geste demandé.
En athlétisme, par exemple, pour lancer le javelot le plus loin possible, l’athlète doit faire de la musculation des muscles propulseurs du javelot, c’est évident !
S’il exécute régulièrement un travail concentrique, il va perdre au bout de quelques temps la souplesse des muscles exécutants le mouvement qui dans cette épreuve sont les mêmes que ceux qui freinent le mouvement.
Première conséquence : la prise d’élan diminue, même avec une force supérieure. Il sera plus fort mais lancera moins loin! Cela ne sert à rien d’avoir un muscle fort si les moyens mécaniques du corps ne lui permettent pas de l’utiliser à fond.
Deuxième conséquence : L’athlète va chercher ailleurs dans son corps à récupérer sa longueur perdue, mais ceci au prix de défauts supplémentaires dans son geste.
Ces compensations seront passagères et nous éloignerons du geste pur, donc de l’augmentation de la performance. Un jour de fatigue, le corps n’acceptera pas ou plus ces tricheries ou compensations, et ce sera la blessure, la déchirure ou la souffrance dans le geste ; ce tableau semble un peu sombre, mais quand, nous thérapeutes, essayons d’élucider l’origine d’un traumatisme, nous arrivons souvent sur une musculation intensive et mal orientée suivis d’aucun étirement.
Les muscles qui entraînent les compensations
L’étirement permet l’effacement ou la diminution des compensations exigées en contre partie du geste demandé.
---« Prenons l’exemple du crawl, le nageur va utiliser abondamment le muscle grand pectoral dans la phase de traction, ceci aura pour conséquence négative d ‘ augmenter les diamètres du thorax, ce qui perturbera l’ expiration et augmentera la cambrure dorsolombaire. ( Zone clef de la bonne flottaison du tri athlète ) ----« Prenons l’exemple du cycliste, l’utilisation à long terme des muscles des membres inférieurs, entraîne la raideur des chaînes aux quels ils appartiennent, des muscles comme les fessiers profonds ou les pelvis trochantériens vont alors perturber la statique pelvienne, et à partir de ce dérèglement le dos ne pourra plus se positionner dans les meilleurs conditions aérodynamique et le cycliste sera confronté à une mauvaise pénétration dans l’air.
En cyclisme, la réussite passe par une bonne position sur son vélo. Le tri athlète doit trouver la position la plus aérodynamique, or celle ci dépend de la souplesse des muscles de la chaîne postérieure, surtout des pelvis trochantériens. Plus cette souplesse sera importante, plus l’angle tronc-cuisse sera fermé et le dos horizontal.
Plus les muscles profonds des hanches seront souples, plus votre vélocité sera aisée. Le rôle de l’étirement est de diminuer le plus possible les compensions.
Il sera plus facile en quelques séances d’étirement de gagner du temps dans votre course grâce à une bonne position, bien aérodynamique sur votre vélo que d’essayer de récupérer ce même temps par un surplus d’entraînement.
Merci à JOETRITON pour la confiance qu'il a apporté à cette méthode. Amitiés N Grau

Publié : 11 nov. 2005, 22:07
par HE
:sm28:

Publié : 12 nov. 2005, 09:10
par pierre-yves
SGA 30' tout les soirs pour moi:!:

:sm28:

Merci Norbert

Publié : 12 nov. 2005, 13:51
par spin
par pitié , ne faite pas référence cometti , pour avoir travaillé avec lui en tant qu'athlète ( cyclisme ) je ne pense pas avoir frolé autant la blessure , certes il a donner de bonne explication en muscu et en prepa physique mais tout les scientifique de renom s'eccordent a dire qu'il a pété un cable au niveau des étirements ...

alors fait attention a ce que vous lisez et ne prenez pas tout au pied de la lettre .

:evil:


autre recommandantion ....

souplesse et étirement sont deux paramètre très différent ....l'un porte sur les amplitudes articulaire , l'autre sur la longueur du muscle ...