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En fin de journée, le comité olympique de la République dominicaine levait le voile sur l'identité du dernier des six, l'haltérophile Yudelquis Maridalin. Entre-temps, la Grecque Athanasia Tsoumeleka, championne olympique du 20 km en 2004 à Athènes, la coureuse de 800 m croate Vanja Perisic et le cycliste allemand Stefan Schumacher avaient complété la liste.

cycliste perdu a écrit :La honte aussi et surtout pour le monde médical, l'encadrement des sportifs.
Tous les sportifs ne sont pas docteur en médecine ou en chimie.
Au début de l'utilisation de l'EPO dans le domaine sportif, il y eut des morts... Essentiellement des coureurs cyclistes. Des tricheurs, peut-être, mais surtout des victimes.


Je crois que la plupart des sportifs sont à la recherche du petit plus, qui les fera progresser, en plus de l'entrainement, de la volonté et du talent (qui ne s'achète pas en pharmacie...). Ils sont quand même très peu à savoir ce que contiennent ces poudres, boissons de l'effort ou pour la récup. La plupart en consomment en faisant confiance ("on n'est pas positif en buvant cela") et en espérant que cela améliore leurs performances. C'est donc le début du dopage.

J'ai été coureur cycliste d'un bon petit niveau (sept ans 1ère caté). La philosophie était que "tout ce qui n'est pas interdit est permis". Je résume un peu, mais j'ai pris des produits que l'on me prescrivait, "pour m'aider à respirer", pour "avoir moins mal aux jambes", pour "développer plus de puissance". J'avais la chance d'être suivi par un médecin qui pensait avant tout à la santé du coureur. Et quand j'avais un bobo, genre rhume, la première chose que je disais au médecin ou au pharmacien c'est que j'étais coureur, que je ne pouvais pas prendre de médoc qui rende "positif". Mais pour le reste, je faisais confiance. Je lisais tous les papiers dans les boites de medoc pour bien vérifier s'il y avait une ligne à ce sujet. Mais c'est tout... J'ai donc toujours été négatif, je n'ai jamais "roulé à l'eau claire" parce que j'ai toujours mis des poudres dans mon bidon, j'ai toujours dit à tous les médecins que je ne voulais pas de medoc qui rendent positif. Mais je ne suis pas sûr que si j'avais rencontré un druide avec de la potion magique, je me serais peut-être bien tapé quelques romains!

Je crois aussi que la pilule qui fait gagner à elle toute seule le Tour de France n'existe pas. C'est le premier message à faire passer aux jeunes.

Pour en revenir à l'époque actuelle, concernant la CERA, on peut difficilement en prendre et dire je ne savais pas. Mais nous sommes pratiquement dans du traffic de drogue, certains pays tentent d'aller au fond des choses, comme la France, l'Italie, la Belgique, les USA, parfois. D'autres freinent, comme l'Espagne. Les prescripteurs doivent être punis sévérement.

Enfin, dernier point, c'est très bien que le CIO dise qu'il analysera pendant 8 ans les urines des athlètes. Bonne chance auprès du TAS... Il faut une liste claire de produits interdits. Si on prouve en 2012 que tel athlète a pris tel produit interdit en 2008 : ok. Si en 2012, on dit Machin prenait du "Vavitefort" et c'est pas bien, c'est indéfendable... Un peu comme si un radar venait vous prendre en 2009 à 150 sur l'autoroute en 1982!

Bryce a écrit :Mais là ce n'est pas changer les règles à posteriori, c'est être capable de trouver d'avantage de substances dopantes dans les analyses...

C'est trés bien je trouve de dire pendant : pendant x années on garde les échantillons pour pouvoir faire des tests sur ces échantillons chaque fois que l'on sera capable de trouver une substance en plus...

Peut-être qu'avec cette façon se faire les athlètes réfléchiront à deux fois avant de se charger...

Ceci dit si on prends en compte le critére financier / sponsors...la médaille gagnée sur telle compétition aura malheureusement le temps d'être rentabilisée finançièrement par l'athlète (pub, contrat revu à la hausse, nouveaux sponsors...) avant que celui-ci soit déclassé...

Ghorgorbey a écrit :Les tests ont étés ciblés juste sur 4 sports apparement.
Et même pas toutes les disciplines dedans.
Et sur ça,boum on choppe des médaillés....
Triste,triste,triste.

kenzo a écrit :Tom Boonen aurait de nouveau été contrôlé positif à la cocaïne. C'est ce qu'affirme la presse belge de ce samedi, et notamment le groupe Sudpresse. Le récent vainqueur de Paris-Roubaix aurait subi un contrôle positif lors d'un prélèvement effectué le 24 ou le 25 avril dernier, soit deux semaines après sa victoire sur les pavés du Nord. Toujours selon les quotidiens d'Outre-Quiévrain, une perquisition aurait été effectuée vendredi par le parquet de Turnhout au domicile du cycliste belge.

L'an passé déjà, Boonen avait subi un contrôle antidopage positif à la cocaïne, mais en dehors de la période de compétition. Il avait ainsi échappé à une suspension de l'UCI et à un jugement en correctionnelle, mais n'avait pas été invité à participer au Tour de France. Cette fois-ci, si l'information est confirmée, Boonen pourrait encourir des sanctions beaucoup plus lourdes. (avec AFP)