Mes moyens actuels ne me permettent pas de faire des voyages pour "mon plaisir".
Je roule avec toutes sortes de braquets et je reste le plus souvent en souplesse. Hier était un peu spécial, j'ai voulu voir ce que ça donnait avec 1 journée de récup après ma sortie de samedi avec le trail enchainé. Comme je l'ai dit, pas de cardio pour agir à la sensation et uniquement 2 affichages le temps et le kilométrage. Comme le vent était faible hier j'ai pu "travailler" sans me faire "iech" comme samedi. Le seul truc qui m'importait et qui m'a limité dans ma sortie, c'est d'arriver à l'heure pour le match.
Sans le faire exprès, j'ai pu tester un bon repas ingurgité juste avant de partir. Ben j'ai rien rendu, au contraire, une banane à mi-parcours
Je suis, contrairement aux copains, plus facilement à 90-95 qu'en dessous. Là, je viens de trouver un 50/34 avec lequel bien d'autres ont grimpé l'Isoard et le reste sans trop de difficultés, même en n'ayant pas été du tout dans un col.
Comme je l'ai dit plusieurs fois, à aucun moment je ne vais faire au dessus de mes moyens et je pense en connaitre une très grande partie, surtout quand ça dépasse 9H de course. Monter en courant les 23 virages de l'Alpe ou bien partir de Valloire pour aller jusqu'au Galibier en courant, demande une gestion qui ne doit pas être bien loin de celle requise pour l'Isoard à vélo. Mes 7 France En courant ont été autant d'expériences de gestion d'allure qui me serviront le moment venu.
Non, ce qui m'inquiètes un poil en ce moment, c'est mon épaule gauche. La gamelle avec mon chien au mois de mars se réveille de temps en temps. rien d'insupportable, j'espère simplement que ça ne m'enquiquinera pas le jour venu. Jeudi une longue (env 1H-1H15') est prévue par mon kiné pour une séance le lendemain. Cette petite douleur ne vient qu'au retour de bras, c'est déjà ça.
Avec du temps et de la patience, les feuilles de mûrier se transformeront en robe de soie.
Mais,
Y penser sans cesse ne labourera pas le champ.