comment "watter" sur le plat ?

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
Alexey Stakhanov
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par Alexey Stakhanov »

Je vois pas le rapport avec la question initiale: il faut travailler la force pour rouler sur du plat OK ... mais pas en bosse?! pour rouler en bosse on a pas besoin de travailler la force? WTF? :shock:
Physiquement il n'y a pas vraiment de difference, si tu sais sortir au pif 250W pendant 30' dans un col, il n'y a aucune raison de ne pas arriver à envoyer les mêmes watts sur du plat (avec la même position), si tu n'y arrives pas c'est clairement un problème psychologique.
Certes, dans une bosse (raide), si tu arrêtes de pédaler 10s ... tu tombes! Sur du plat à 40km/h, si tu te relaches un peu, tu perds quelques km/h. C'est l'inertie qui te pousse à relacher ton effort, c'est une question d'habitude: bien rester concentrer pour rester à une allure constante.
Une différence aussi c'est la position: sur l'aéro on perd forcément un peu de puissance par rapport à une position plus relevée mains sur les cocottes. Et la position peut solliciter des musles différents.
Tostaki
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par Tostaki »

Sujet intéressant et peu documenté.

Pour watter sur le plat, rien de mieux que de s'entraîner à Watter sur le plat !
Comme cela a été relevé, il est plus facile de monter en watt dès que la pente s'élève, mais de manière plus générale, il est plus facile de monter en watt quand les résistances à l'avancement augmentent. Donc c'est également plus facile vent de face que vent de dos.

C'est un entraînement à part entière. L'entraînement derrière scooter peut avoir cet intérêt.

Dans le milieu cycliste, il est admis qu'un cycliste non rouleur perdra environ 10% de puissance sur le plat par rapport à sa puissance en côte. En revanche, un spécialiste de l'effort solitaire à plat aura une différence quasi nulle.
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PierreM
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par PierreM »

C'est plus un problème "psychologique" qu'autre chose. Comme l'a signalé Alexey, si on relâche l'effort dans une bosse , on perd tout de suite énormément de vitesse, tandis que sur du plat, on conservera bien mieux sa vitesse grâce à l'inertie. Ce qui, forcément nous pousse à vouloir garder une certaine allure et donc à continuer d'appuyer sur les pédales.

Idem lorsqu'on a le vent de face : si on souhaite maintenir une vitesse élevée et ne pas être scotché, on appui plus fort sur les pédales, et c'est bien là le risque sur les longues distances, c'est d'appuyer un peu trop longtemps et un peu trop fort au risque de se cramer.

Par contre, sans prendre en considération le poids, j'ai jamais compris pourquoi certains étaient grimpeurs alors que d'autres non ! Si théoriquement on sait développer de la puissance sur le plat, on devrait savoir faire de même dans les bosses, à quelques différences de sollicitations musculaires.
TETART VIVIEN
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par TETART VIVIEN »

PierreM a écrit :Par contre, sans prendre en considération le poids, j'ai jamais compris pourquoi certains étaient grimpeurs alors que d'autres non ! Si théoriquement on sait développer de la puissance sur le plat, on devrait savoir faire de même dans les bosses, à quelques différences de sollicitations musculaires.
Salut

Et le rapport poids/puissance? (W/KG) Le profil de puissance record? C'est ce qui explique les aptitudes de chacun (par rapport à d'autres) dans certains type d'effort...

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Enfin, tout comme il existe un "delta" entre les puissances records à l'entraînement et en compétition (aspect motivationnel etc), je pense qu'il existe un "delta" entre les zones de puissance à travailler sur le plat ou en bosse ("Delta" plus ou moins important selon le "profil" du cycliste)

Source:
Evaluation du potentiel physique du cycliste à travers le Profil de Puissance Record
J. Pinot/ F. Grappe1
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PierreM
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par PierreM »

TETART VIVIEN a écrit :
PierreM a écrit :Par contre, sans prendre en considération le poids, j'ai jamais compris pourquoi certains étaient grimpeurs alors que d'autres non ! Si théoriquement on sait développer de la puissance sur le plat, on devrait savoir faire de même dans les bosses, à quelques différences de sollicitations musculaires.
Salut

Et le rapport poids/puissance? (W/KG) Le profil de puissance record? C'est ce qui explique les aptitudes de chacun (par rapport à d'autres) dans certains type d'effort...
Relis ce que j'ai écris, je ne parle pas de rapport poids/puissance, mais bel et bien de "qualité de grimpeur".
raoul
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par raoul »

Je trouve que s' avancer en bec de selle aide à "watter". Les ischios sont d'avantage sollicité.
FAYARD
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par FAYARD »

kent 7 a écrit :je roule avec un capteur de puissance depuis des années mais je n'ai pas trouvé la meilleure solution pour sortir des watts sur le plat : en bosses et faux-plats montants aucun souci mais quand c'est bien plat :?: :?: plutôt en force , en vélocité , en mixant les deux ...
J'ai fait beaucoup de progrès sur le plat grâce au HT. J'avais suivi le plan de Guy Hermmelin et je l'avais même amélioré pour me faire encore plus mal. Au final, j'ai fait baissé ma cadence, mes puls aussi et ma vitesse a augmenté.
Le séries de 20' / 15' / 10' / 5' au seuil sur HT avec cadence autour des 75-80 tr/min sont une arme redoutable pour Watter sur le plat.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
-Antoine-
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par -Antoine- »

Mon cher et tendre kent (on est intime).
Y'a une règle sainte : celle qui dit que la puissance est le produit de la force par la vitesse, ou un truc comme ça... :wink:
Qu'est ce que ça veut dire?
Ben que pousser 400W à 40tpm ça marche plutôt mal
Et emmener 100W à 120tpm c'est con aussi...

La conséquence de cela :
Plus les watts sont importants, plus les tpm doivent l'être aussi pour conserver une certaine efficacité.

Ensuite on a tous une capacité naturelle à tourner plus ou moins vite. On est pareil tous les 2, on est plus bas que la moyenne.
Mais cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas augmenter la fréquence pour augmenter la puissance! ça reste valable!

En côte on pousse naturellement plus de watts pour plein de raisons plus ou moins sombres... et en descente c'est difficile pour les mêmes raisons (ou vent dans le dos).

Alors que te dire : à l'entraînement, placer des séries allure MD dans une sortie longue oblige à être un peu plus en fréquence qu'une de tes sorties préférée de 6H cool mais pas trop où fatalement tu vas être comme moi à moins de 75tpm en permanence.

Ensuite, pour pousser le vice plus loin, les séances de sprint (surtout sur HT mais en extérieur ça passe aussi) sont bien pour progresser en fréquence de pédalage. Ensuite tu as le travail avec des manivelles de 180mm qui paradoxalement te permettent de travailler la fréquence (car c'est plus dur d'avoir de la fréquence avec grandes manivelles....) mais là il faut que tes articulations supportent.

Enfin, il y a la basique séance où volontairement tu te forces à mettre de la fréquence, et dans ce cas je te conseille de le faire à des puissances pas forcément important, c'est d'autant plus difficile de maintenir une bonne coordination. Un autre avantage de ces séances (comme les séances de sprint), tu travailles la fatigue nerveuse (sursollicitation du message nerveux), qui est un facteur intéressant à travailler sur du long (tu peux faire la même chose avec du travail de force d'ailleurs).

Voili voilou

Si tu en veux plus, passe prendre une bière à la maison...
Après le defi 42(ans) en 2018, défi 43 de 2019 abandonné, défi 44 torpillé, no défi 45 libéré, on respire ce n’est que du loisir
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eric d
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par eric d »

je pense que sur le plat ou en descente , il ya plus d'effort de pilotage parceque ca va plus vite et donc le cerveau consomme pas mal d'energie.
https://www.energieazoteliquide.com
www.nterk.com site sur le stockage d'énergie
tribuddy
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Re: comment "watter" sur le plat ?

Message non lu par tribuddy »

PierreM a écrit :
TETART VIVIEN a écrit :
PierreM a écrit :Par contre, sans prendre en considération le poids, j'ai jamais compris pourquoi certains étaient grimpeurs alors que d'autres non ! Si théoriquement on sait développer de la puissance sur le plat, on devrait savoir faire de même dans les bosses, à quelques différences de sollicitations musculaires.
Salut

Et le rapport poids/puissance? (W/KG) Le profil de puissance record? C'est ce qui explique les aptitudes de chacun (par rapport à d'autres) dans certains type d'effort...
Relis ce que j'ai écris, je ne parle pas de rapport poids/puissance, mais bel et bien de "qualité de grimpeur".
Un gars est plus grimpeur qu'un autre, d'abord parce qu'il est plus habitué à l'altitude (Quintana) mais c'est aussi génétique => petit rappel sur les fibres musculaires:

"Les fibre musculaires se divisent en trois grandes familles:

Les fibres rapides : utilisées pour les efforts brefs, très fatigables, travaillant exclusivement en anaérobie. Elles utilisent l' oxygène et le glycolgène qu'elles ont en réserve . Elles entrent en action en musculation lors des séries courtes.
Les fibres intermédiaires : déterminent une aptitude à la résistance , type 400m à 1 000m en athlétisme . Elles ne sont pas suffisamment puissantes pour 100m, ni endurantes pour un 10 000m.
Les fibres lentes : dites également fibres rouges , captent l'oxygène venant directement des poumons, elles n'ont aucune réserve, c'est la fibre type du marathonien.

L'attribution de tel ou tel type de fibre chez un individu est purement génétique . On ne choisi pas d'être pistard ou grimpeur, d'être sauteur en longueur ou triathlète.
L'entraînement permet d'améliorer un peu les manques dans un type de fibre, mais toujours au dépend des qualités premières . Les résultats sont généralement décevants car on ne transformera jamais un Percheron en cheval d' obstacles."


http://muscul.az.free.fr/lexic/id351_m.htm
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