Il ya pas de pbfrankyb a écrit : Sans vouloir t'offenser...
Je suis d'accord qu'en dehors d'un test à l'effort en labo, c'est pas facile facilefrankyb a écrit : tu nous parles là de lactates alors que l'on sait très bien que :
1- Ils sont quasiment impossibles à évaluer en temps réel (sang n'est pas le muscle)
En effort d'endurance oui d'accord car les muscles secrètent peu de lactate, le métabolisme les évacue bien et donc le taux reste faible.frankyb a écrit : 2- Les lactates ne sont pas un facteur limitant de l'effort d'endurance.
Par contre, il y a quand même augmentation du taux de lactate avec l'intensité de l'effort.
Les chercheurs ayant rédigé l'article reconnaissent même que l'augmentation des lactates est corrélée avec l'augmentation de l'intensité et personnellement, je continue à penser que cette augmentation peut amener à l'arrêt de l'effort à un certain moment
Pour tout ce qui concerne les variations de pulses et de sensation de la dureté de l'effort, je suis tout a fait d'accord avec toifrankyb a écrit : D'autres part, dans l'article, ils disent (Guy Thibault & François Peronnet : de notables chercheurs) que la valeur de seuil est surtout très mal évaluée car elle est très variable d'un jour à l'autre et même d'un moment à l'autre de la journée !!!! En compèt, si tu te fies au seuil déterminé en labo alors tu es en deça de ta vitesse pour faire le meilleur chrono possible sur la distance....
Personnellement, il y a des jours ou je suis 10 pulses en dessous de mon seuil (dixit polar) et pourtant j'ai l'impression d'être plein de lactate... En staps = t'es cuit = plein de lactate !!! C'est faux et archi faux !!!! Il y a bon nombre de déchets musculaires qui favorisent l'apparition de la fatigue et l'arrêt de l'effort bien avant l'arrivée de l'acide. Un jour, un chercheur s'est engouffré dans la voie de l'acide et on a cru trouvé la perle rare de la physio de l'effort, je crois surtout que la machine humaine n'a pas encore révélé toutes ses subtilités....
Cela rend effectivement la notion d'entrainement selon des FC proportionnelles au seuil non valable (en plus, vu que les tests d'effort sont fait en labo, je suis pas sur qu'on puisse extrapoler des FC pour s'entrainer en plein air).
Je crois qu'il faut plutôt essayer de coller des sensations par rapport a ce qui doit être le seuil et s'entrainer par rapport à ses sensations.
Je me souviens que Spin a écrit un jour dans un post que pour lui le premier seuil c'était lorsqu'il avait une sensation de décrochage du rythme respiratoire et le 2e seuil lorsqu'il ressentait une sensation d'oppression de la cage thoracique.
Ca m'a l'air pas mal comme repères, mais je ne sais pas si il a eu l'occasion de voir si ca collait avec les seuils trouvés sur un test d'effort.
Sinon, par rapport, à l'article, ils disent qu'il n'y a pas de cassure nette, pas de palier et donc pas de seuil, ca correspond à ce que je disait
(et je suis pas chercheur, j'ai même pas le bac)!!!En fait l'idée principale de leur article de ce que j'ai compris, c'est qu'il y a des entraineurs qui disent que si on courre à 98 % du seuil on pourra tenir beaucoup plus longtemps que si on courre à 103 % du seuil, or si il n'y a pas de "seuil" à proprement parlé, cette théorie est fausse.
Personnellement, je suis plus tenant de l'augmentation linéaire que du seuil, le seuil c'est plus un point de repère qu'autre chose et puisque la FC de seuil n'est pas un repère valable (comme écrit + haut), finalement ca sert pas à grand-chose tout ça
Donc en course à pied:vive les sensations. CQFD
A+
