Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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15.2
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Richie a écrit :
NickTheQuick a écrit :
Richie a écrit : Pour qu'il touche 14 millions nets, Abramovich, des cerveaux de fiscalistes fument :sm11:
Ibrahi pas Abra (cadabrantesque ;-))

Nick
C'est une "contraction" entre les pétrodollars du londonien proprio de Chelsea et les pieds du suédois multimillionnaire, dont je comprends mieux la motivation lors de l'euro à se mettre en valeurs :idea:
Les transferts quataris, ce sont des "sinistres industriels" pour l'instant.0
Le suédois sans "H", le russe avec un "T"
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Richie a écrit :
NickTheQuick a écrit :
Richie a écrit : Pour qu'il touche 14 millions nets, Abramovich, des cerveaux de fiscalistes fument :sm11:
Ibrahi pas Abra (cadabrantesque ;-))

Nick
C'est une "contraction" entre les pétrodollars du londonien proprio de Chelsea et les pieds du suédois multimillionnaire, dont je comprends mieux la motivation lors de l'euro à se mettre en valeurs :idea:
Les transferts quataris, ce sont des "sinistres industriels" pour l'instant.0
C'est une contraction de rien du tout puisque c'est textuellement le nom du proprio de Chelsea : http://en.wikipedia.org/wiki/Roman_Abramovich et aucun contraction ou mot valise avec celui qui va toucher 14 millions net : Ibrahimovic

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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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sinon Ibra a fait de supers débuts avec Paris . 38' de jeu en amical , déjà un but de grande classe , il se bat sur les ballons , il fait les efforts défensifs , il est collectif ... il dirige , c'est un vrai leader , y compris sur le plan technique . :sm3:

bref , le prix s'oublie , et la qualité reste . :mrgreen: ... oui , je sais ... mais c'est le système capitaliste , c'est le prix du marché , et je pense même qu'avec toutes les recettes indirectes , il peut être rentable pour les patrons qataris du PSG .
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Nick[/quote]

C'est une "contraction" entre les pétrodollars du londonien proprio de Chelsea et les pieds du suédois multimillionnaire, dont je comprends mieux la motivation lors de l'euro à se mettre en valeurs :idea:
Les transferts quataris, ce sont des "sinistres industriels" pour l'instant.0[/quote]

C'est une contraction de rien du tout puisque c'est textuellement le nom du proprio de Chelsea : http://en.wikipedia.org/wiki/Roman_Abramovich et aucun contraction ou mot valise avec celui qui va toucher 14 millions net : Ibrahimovic

Nick[/quote]

Si "contraction" autour des dollars :D : je voulais parler du suédois mais mon cerveau...pensait aussi au patron dépensier de Chelsea...le nom plus court a fait le reste, bref "contraction".
Malgré tout le pognon déversé, il a mis du temps pour remporter une ligue de champion.
Le "suédois" (c'est plus simple à dire...) aime jouer perso et arrive dans un club, où il y a déjà des problèmes d'ego...le Parisien va vendre comme l'Equipe :D
France Soir a été liquidé, l'héritier russe...ayant finalement coulé le journal...
Mêmes causes mêmes effets avec le PSG :?: :sm11:
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Les "ppp", futurs subprimes pour les habitants des collectivités locales, ou comment s'endetter sans montrer qu'on s'endette :sm11:

http://coolissport.fr/du-mouvement-du-c ... sportives/

Du mouvement du côté des enceintes sportives !
Publié le 24 juillet 2012 par gurvan
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Sujet essentiel du sport business et du marketing sportif, la question des enceintes sportives et des stades est revenue sur le tapis ces derniers jours avec plusieurs infos relatives au sujet. Retour sur les différents cas de Nice, Lille, Le Havre, Toulouse, Orléans ou Gravelines.

On va débuter par l’OGC Nice qui est en train de construire un Grand Stade à l’aube de l’Euro 2016 pour lequel la ville accueillera plusieurs matchs. Le nouveau stade, en cours de construction et qui remplacera l’actuel stade du Ray, sera bâti sur la plaine du Var, à l’Ouest de la ville et sera livrable en Juin 2013. Pour supporter un coût de 243,5 millions d’euros, le projet du Grand Stade de Nice s’est donc appuyé sur un partenariat public-privé (PPP) et a fait appel au naming. Et le maire de Nice, Christian Estrosi, a révélé hier lors d’une conférence de presse, le nom du gagnant : c’est l’assureur Allianz qui sera associé au stade qui portera désormais le nom d’Allianz Riviera. L’assureur allemand est un habitué de ce genre d’opérations puisqu’existent déjà l’Allianz Arena du Bayern Munich et l’Allianz Stadium des Waratahs, l’équipe de Super 15 de rugby sur Sydney. Cette opération pour le stade de Nice coûtera à l’assureur 1,8 million d’euros / an sur 9 ans. Un second cas de naming en France après la MMArena et MMA qui débourse 1 million d’euros par an pendant 10 ans. L’Allianz Riviera poursuit la lancée de ces enceintes multifonctionnelles et ces stades nouvelle génération qui fleurissent en France. Le nouveau stade, disposera de 35000 à 45000 places selon la configuration, 29.000 m2 de surfaces commerciales et un musée national du sport.

Ce grand stade et ce naming étaient indispensables pour Nice pour accueillir un évènement sportif majeur après avoir manqué la Coupe du Monde de Football 1998 et celle de Rugby en 2007. Une belle opération pour Nice mais qui suscite déjà certaines critiques : quelques supporters y voient une perte de leur identité notamment par le fait que l’on ne retrouve même pas Nice dans le nom du stade et certains mettent en doute l’intégrité du choix de la ville par rapport à la position du PDG d’Allianz France, Jacques Richier, conseiller municipal dans le haut pays niçois. Les raccourcis sont rapides et prouvent une nouvelle fois que les Français ne sont pas, dans l’ensemble, encore convaincus par le naming qui apparaît pourtant comme une alternative de sponsoring essentielle dans le secteur des organisations sportives. Prochaines villes concernées par les rumeurs de naming : Lyon (dont le statut d’intérêt général pour le Stade des Lumières vient officiellement d’être validé par le tribunal administratif de Lyon), Marseille, Bordeaux… alors qu’on devrait voir prochainement une salle de hand à Montpellier au nom de Park & Suites. D’autres exemples de naming à suivre comme également le stade de rugby pour le LOU baptisé Matmut Lyon Stadium et inauguré fin 2011.

Autre ville sous les feux des projecteurs pour son projet de nouvelle enceinte sportive : Lille. Le LOSC inaugurera enfin son grand stade à Villeneuve d’Ascq après des années d’imbroglio et de retards puisque dès le début des années 2000, le projet a été mis sur la table. Pour cette enceinte ultra-moderne, dotée d’un toit mobile et pouvant accueillir plus de 50 000 spectateurs, il s’agit encore d’un PPP qui a coûté environ 325 millions d’euros. RDV le 18 août pour le premier match du LOSC à domicile contre Nancy. D’ici là on devrait en savoir un peu plus sur l’entreprise qui aura signé le contrat de naming avec le LOSC (on parle des Casinos Partouche…). En attendant, découvrez la nouvelle enceinte du club lillois pour les prochaines saisons

Dernier stade livré : c’est celui du Havre Athletic Club ou plutôt le Stade Océane qui remplace le mythique Jules Deschaseaux (construit dans les années 30). Ce stade qui pourra accueillir jusqu’à 25 000 spectateurs a coûté environ 100 millions d’euros. Il a été inauguré le 12 juillet dernier en présence de Valérie Fourneyron, la ministre des sports, à l’occasion d’un match contre le LOSC. Découvrez en vidéo cette nouvelle enceinte.

Malheureusement, ces bonnes nouvelles ont aussi été ternies par des contretemps dans le chantier des stades et des enceintes sportives. Toujours dans le football, c’est le Stadium de Toulouse dont le projet de rénovation en vue l’Euro 2016 a été largement revu à la baisse selon la Dépêche du Midi. Faute de ressources financières, le budget passerait de 67 à 37 millions d’euros. Au lieu d’une création de 4 000 places supplémentaires et la mise en place d’une configuration spectacle, on devrait uniquement avoir le droit à une réfection de la pelouse, mise au norme des tribunes, rhabillage de l’espace billetterie et du parvis. Le stade pourrait aussi même perdre 3 000 places par rapport à sa configuration actuelle où les sièges du haut offrent des angles de vue trop médiocres… Une rénovation low-cost pour le Stadium donc. Le basket n’est pas non plus épargné. Alors que l’on évoquait le projet d’Arena à Gravelines – Dunkerque, pas d’inquiétudes majeures pour le moment. Mais la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a parlé d’un soutien mineur de l’Etat et de revoir les critères de financement des Arenas (La Voix du Nord). Tendance confirmée à Orléans : alors que le projet Arena semblait être lancé, la nouvelle ministre des Sports, était davantage mesurée. Avec raison puisqu’avec le changement de majorité présidentielle, la subvention de 20 millions d’euros promise à Orléans vient d’être annulée (officiellement pour une procédure irrégulière) annonce La République du Centre et pourrait compromettre le projet. Toutefois, bien que souhaitant prendre son temps et réétudier ces projets, la Ministre des Sports souhaite que les Arenas voient le jour. Ce serait effectivement dommage que l’Etat ne joue pas le jeu car il est un acteur indispensable de ces PPP. On suivra ces dossiers avec attention pour que ces Arenas puissent enfin sortir de terre pour la compétitivité du sport français malgré le contexte de crise économique. A l’ASVEL, c’est plus que compromis, puisqu’en raison de contraintes techniques et financières, le club de Villeurbanne a dû abandonner son projet d’Arena de 13,000 places alors que les travaux devaient débuter au printemps 2013.

A lire au sujet du naming, le regard de l’économiste Pascal Perri sur le sujet et le site info-stades qui évoque l’actualité des enceintes sportives en France.

http://www.atlantico.fr/decryptage/alli ... 29557.html

Allianz Riviera
Publié le 24 juillet 2012 - Mis à jour le 25 juillet 2012

En donnant un nom de marque
à leur stade, les clubs de foot français mettent enfin un terme
à leur gestion à la papa

Le nouveau stade de Nice, qui sera livré en 2013, portera le nom d'Allianz Riviera, du nom de la société d'assurance. Cette pratique publicitaire dite du "naming" commence à arriver en France, mais est déjà très usitée chez nos voisins européens.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Apprécieriez-vous de voir le stade de votre club favori renommé après une opération de naming? Comment voyez-vous le chantier des stades et des enceintes sportives en France ?

Atlantico : Son stade du Ray étant jugé vieillot, l'OGCN, le club de foot de Nice, devrait inaugurer un nouveau stade de 45 000 personnes en 2013. Celui-ci aurait pour nom "Allianz Riviera", du nom de la société d'assurance. Auparavant, Arsenal avait aussi nommé son stade du nom d'une société commerciale, comme d'autres clubs de foot. Cette vague dites de "naming" est-il l'avenir du foot ou un dévoiement de l'esprit du sport ?

Pascal Perri : Le naming existe à grande échelle en Allemagne où l’immense majorité des stades a été baptisée. Les Allemands ont associé des noms de marques à leurs enceintes mais en même temps, la loi interdit à une entreprise privée de posséder plus de 49,9% des voix dans les associations sportives qui gèrent les clubs professionnels. Il y a deux exceptions, le Hertha créé par la marque éponyme (charcuterie) [Mise à jour : Le club a été appelé Hertha Berlin par l'un des fondateurs en 1892, en référence à un bateau à vapeur baptisé Hertha et non en référence à la marque de charcuterie] et le Bayer fondé par la société Bayer. Ces deux exceptions sont adossées à des précédents historiques. Les clubs concernés ont été fondés par des entreprises, ils sont la propriété de ces firmes.

De façon plus générale, le naming marque l’alliance du marché et du football professionnel. Le football est une industrie, il vit au milieu du marché. En dépit des critiques dont il est l’objet, c’est un sport très populaire, très fédérateur, profondément intégré à nos habitudes culturelles. Pour les marques, c’est l’assurance d’une grande efficacité en matière d’image.
Les supporteurs ont tendance à ne guère apprécier cette tendance - on imagine mal le Stade vélodrome de Marseille débaptisé ou le Parc des Princes de Paris changer de nom. N'est-ce pas un manque de respect de la part de la direction des clubs de nommer les stades selon des marques ?

A Marseille, les difficultés viennent du fait que la mairie entend conserver l’appellation Stade Vélodrome. La marque qui viendrait ajouter son nom à la nouvelle enceinte rénovée serait accolée au nom historique. C’est évidemment un frein important pour trouver des partenaires. Mais, pour les Marseillais, la disparition du mot "vélodrome" serait inacceptable. C’est un peu comme si on disait que la tour Eiffel va s’appeler Tour blédina. Vous imaginez le scandale.

A Paris, précisément, le Parc des Princes se confond avec l’histoire de Paris Saint Germain. C’est le stade historique du club depuis sa fondation. A Marseille, l’OM n’a pas toujours joué au Vélodrome, avant l’enceinte actuelle, il y a avait le stade de l’Huveaune.
Combien Nice peut-il espérer remporter ainsi ?

Le naming est un des outils du marketing sportif. L’OGC Nice en tirera entre 1,5 et 2 millions d'euros par an. Ce n’est pas un enjeu. Ce qui compte, c’est la capacité qu’aura le club à développer ce que les Anglais appellent les produits d’hospitalité.

A Arsenal, par exemple, les seuls revenus d’hospitalité du stade Emirates sont presque égaux aux revenus de la billetterie sèche de l’ancien stade de Highbury. Le naming n’est pas une fin en soi. Ce qui fait la différence, c’est la capacité des clubs à passer d’une politique de volume à une politique fine d’analyse des besoins des ses clientèles. C’est là que se trouvent des gisements de revenu importants.

Les résistances au naming sont-elles essentiellement françaises, ou internationales ?

En Grande Bretagne ou en Allemagne et aux Pays-Bas, le naming est entré dans les habitudes. En France, il y a l’exemple du Mans qui a construit un nouveau stade le MMArena, on voit aussi des initiatives dans le championnat de rugby.

Le retard pris par les Français dans le domaine du naming traduit un retard plus général dans la maîtrise des outils de gestion dans le secteur de l’industrie sportive et culturelle.
Le foot est-il une entreprise commerciale tout à fait comme les autres ?

Le foot devrait être considéré comme une industrie, c'est-à-dire comme une activité qui produit des revenus et non des pertes. En France, grâce à la DNCG, les standards de gestion sont heureusement maîtrisés. On ne fait pas n’importe quoi, n’importe comment. Mais, les clubs sont encore trop souvent gérés « à la papa ». Il y a des exemples de gestion éclairée comme Lyon ou Lille, et des clubs très en retard. Des entreprises qui ignorent le marketing, les outils de gestion de la recette tarifaire, le développement des revenus subordonnés. Dans la mesure où des droits TV sont maintenant plutôt déclinants, les clubs vont devoir explorer ces nouvelles techniques de vente. Le foot devra faire sa révolution, comme le tennis l’a faite avec Roland Garros.

Pascal Perri

Pascal Perri est économiste.

Spécialiste de la concurrence et des prix, il dirige PNC, un cabinet de conseil en stratégie low cost. Consultant économique pour RMC sport, il est aussi commentateur régulier du grand journal de l’économie sur BFM.

Il a publié notamment SNCF : un scandale français (Eyrolles, 2009) et plus récemment Ne tirez pas sur le foot - Contre les idées reçues (JC Lattès, 2011).

Il a récemment publié une étude de marché intitulé "Réussir sa stratégie low cost" avec Les Echos études et Eurostaf.
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kimaswan
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Parlons argent ?
IM New-york City 2013 : $1200 soit un tout petit peu moins de 1000euros (et bientôt plus de 1000euros!). Faut pas crever au bout de 35km et ne pas avoir prévu de boyau de secours !
Heureusement que l'assistance en natation est au poil! (http://www.philly.com/philly/hp/news_up ... nrace.html)
-----------------__0------------0
--------------_`\<,_---------</\_
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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surtout quand on lit le CR édifiant de Xavier sur Tri-Max Hebdo .
absolument tout faux , une belle daube en gelée pour pigeons , si j'ose dire ... :D
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Richie »

La "bulle" financière du foot n'explosera peut être jamais, sauf à considérer des contrôles sur les transactions... :sm11:
Car l'argent, y en aura autant que de trafics...

http://www.lemonde.fr/sport/article/201 ... _3242.html

Blanchiment d'argent : l'autre mercato

Le Monde.fr | 30.08.2012 à 20h01 • Mis à jour le 31.08.2012 à 10h58

Par Laure Beaulieu

16,9 milliards d'euros
: c'est ce que représente le marché du football européen en 2010-2011, selon des estimations du cabinet Deloitte. Les sommes dépensées lors du mercato 2012, qui s'achève le 4 septembre, devraient être, comme chaque année, astronomiques. Lors du mercato estival 2011, les clubs anglais de Premier League avaient dépensé 612 millions d'euros. En France, les pétrodollars du Qatar ont permis au PSG d'affoler le marché. Mais l'argent écoulé lors des transferts n'a pas toujours une origine aussi certifiée. Comme l'a noté Le Matin dimanche, quotidien suisse, dans un article du 26 août 2012, "les transferts servent aussi à blanchir de l'argent".

Le blanchiment consiste à rendre propre, en le réinjectant dans le circuit économique, de l'argent obtenu avec des moyens criminels. Lors du transfert d'un joueur d'un club vers un autre club de football, le blanchiment repose le plus souvent sur un jeu de surfacturation. Cela revient à augmenter la facture de vente du joueur. Par exemple, un club achète 10 millions d'euros un joueur, dont le coût réel s'élève à 5 millions d'euros.

Parler du sujet est délicat. En 1992, François d'Aubert, alors responsable de la commission parlementaire anti-mafia, avait créé un tollé en accusant les clubs de football professionnels, notamment celui de la principauté de Monaco, de blanchir de l'argent sale. A propos des clubs corses, il avait également affirmé : "Tout le monde sait que durant des années, l'un des deux principaux [clubs corses] a recyclé l'argent du racket des nationalistes mafieux."

LES AGENTS, ACTEURS CLÉS DU BLANCHIMENT

"Certains types de joueurs, comme ceux en fin de carrière et ceux qui sont blessés, peuvent annoncer un transfert douteux", selon Noël Pons, spécialiste de la criminalité financière et ancien conseiller au Service central de prévention de la corruption, interrogé par le Monde.fr. Autre indice : :D "L'achat par un club d'un quatrième avant-centre, alors qu'il en a déjà trois, est suspect !" :D , relate-t-il.
S'intéresser aux types de footballeurs échangés ne suffit pas pour élucider les cas de blanchiment ; les pays concernés par le transfert, les intermédiaires éventuels dans l'échange, la rémunération de l'agent, et les liens entre les deux clubs concernés sont aussi des éléments clés. "Il existe beaucoup de moyens différents pour augmenter l'opacité d'un transfert", conclut Christian Klab, consultant et ancien responsable marketing des paris sportifs à la Française des jeux.

Dans un rapport publié en 2009 sur le blanchiment d'argent dans le secteur du football, le Groupe d'action financière (GAFI) avait signalé que les fonds sur le marché des transferts transitaient souvent sur des comptes offshores dans des pays où le secret bancaire et l'absence de taxe facilitent les maquillages financiers. Le rapport notait aussi le rôle central des agents de joueurs dans les transactions illégales. En France, la FFF a mis en place un contrôle strict de la profession mais beaucoup d'agents, non inscrits sur la liste de la fédération, échappent à la législation.

ASYMÉTRIE DES CONTRÔLES

Quelle est l'ampleur du phénomène ? Noël Pons tente de donner un ordre de grandeur : "Les clubs de football sont des entreprises de type CAC 40, le phénomène de blanchiment doit donc être au même niveau de ce qu'il peut être pour ces entreprises". Des responsables politiques et des fédérations de football avaient signalé vingt affaires de blanchiment d'argent au GAFI lors de son enquête. Difficile en revanche d'avoir des données plus précises, car peu d'opérations de blanchiment d'argent ont fait l'objet d'une condamnation en justice.

Cette absence de condamnation est due principalement à l'absence abyssale de systèmes de contrôle sur le marché des transferts.
Seuls deux pays au monde, la France et l'Allemagne, ont mis en place des dispositifs législatifs.
En France, la Direction nationale de contrôle de gestion, chargée de surveiller les comptes des clubs de football professionnels et le Tracfin, cellule française de lutte contre le blanchiment, s'en chargent. En revanche, dans les pays des Balkans, les pays d'Europe de l'Est et d'Amérique du Sud, aucun contrôle n'est effectué sur le marché les transferts. "Le problème c'est l'asymétrie des contrôles, mais c'est le même problème pour tous les phénomènes de criminalité dans le système mondialisé", reconnaît Noël Pons.

Une lueur d'espoir ? L'Union européenne tenterait de mettre en place une loi d'harmonisation pour les 27 mais, pour Noël Pons, cela ne réglerait pas le problème, car "elle serait difficilement applicable, certains pays n'ayant pas les moyens de mener des enquêtes ou de chercher des preuves", nuance le spécialiste.

Laure Beaulieu
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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NickTheQuick a écrit :
Richie a écrit : Pour qu'il touche 14 millions nets, Abramovich, des cerveaux de fiscalistes fument :sm11:
Ibrahi pas Abra (cadabrantesque ;-))

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Il n'y a pas que moi 8)

A 67:15 :

posting.php?mode=quote&f=12&p=801912
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Richie a écrit :
NickTheQuick a écrit :
Richie a écrit : Pour qu'il touche 14 millions nets, Abramovich, des cerveaux de fiscalistes fument :sm11:
Ibrahi pas Abra (cadabrantesque ;-))

Nick
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A 67:15 :

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emiss ... 2-1219549/
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Le Parc des Princes est-il encore le Parc ?
RONAN FOLGOAS (AVEC A.H. ET CH.B.). | Publié le 13.09.2012, 07h00

Nés presque en même temps, à l’aube des années 1970, le PSG et le Parc semblent faits l’un pour l’autre. Leurs destins, en tout cas, sont entrelacés. Ils racontent une histoire pleine de bruit et de fureur, nourrie par les excès et la passion, les moments magiques et les instants tragiques. Sur le terrain comme dans les tribunes. Depuis le drame de février 2010 et la mort de deux supporteurs à moins de quatre ans d’intervalle, les pouvoirs publics et le PSG ont décidé, main dans la main, de changer le visage du Parc des Princes.

Notamment au nom d’une sécurité retrouvée, dont chacun peut se réjouir, la culture « supporteurs » a été enterrée et a laissé la place à une culture « spectateurs ».

Deux ans après la mise en place du plan Leproux et un an après l’arrivée des nouveaux propriétaires qatariens, le Parc des Princes est-il encore vraiment le Parc ? « L’ambiance est évidemment différente, estime Luis Fernandez, animateur sur RMC, ex-entraîneur du PSG. On n’a pas encore retrouvé cette extase qu’il y a eu parfois les années précédentes. Des tribunes bouillantes, ça aide les joueurs. Là, ce n’est pas le cas. Pour l’instant, je vois des gens qui viennent plutôt assister à un spectacle que soutenir leur équipe. »

Vu du terrain, Zoumana Camara, au club depuis 2006, propose un son de cloche différent. « Aujourd’hui, le stade est plein et l’ambiance est bonne, apprécie le défenseur central. Il fallait prendre une mesure forte (NDLR : le plan Leproux). Cela s’est fait au détriment du plus grand nombre alors que ça visait une poignée. Mais il était difficile de les trier. »

Associations de supporteurs dissoutes, placements aléatoires dans les virages, treize mille ultras ont été mis à la porte du Parc à l’été 2010, laissant derrière eux un pan de l’histoire du stade. « Aujourd’hui, l’équipe est d’un tel niveau que le stade est plein, mais il y a un minimum d’ambiance, observe Alain Cayzac, président du PSG de juin 2006 à avril 2008. Je regrette les chants et les tifos du passé, mais je ne regrette pas les voyous […] A mon époque, le public était meilleur que l’équipe, aujourd’hui c’est l’inverse. Avec les stars, ce n’est pas un problème s’il y a moins d’ambiance. Mais le jour où ça va moins bien, c’est là que l’on a besoin des fans. »

Capable de s’enthousiasmer pour les exploits d’Ibrahimovic, prêt à s’enflammer dans les bons moments, le stade peine encore aujourd’hui à se mobiliser dès que le vent tourne. « Il y a une ambiance de merde, tranche Nicolas Mazzella, abonné au Parc depuis 1984. Les chants d’encouragement ont laissé la place aux insultes ou aux chants contre l’adversaire. Il n’y a plus aucune créativité. C’est toute une éducation à refaire, ça va prendre du temps. » Reste à savoir si le PSG a vraiment envie de s’atteler à ce grand chantier alors que le Parc affiche complet.

Le Parisien
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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moi , je vais aller au stade Charletty soutenir nos féminines , en plus c'est à côté de chez moi , et je suis sûr
que je vais retrouver quelques anciens ultras exclus du Parc comme moi pour faire monter la température . :D
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Charléty il y a 15 ans (déjà le nouveau, pas l'ancien), je me souviens de joyeux envahissements de pelouse à la fin de matchs du PUC.
On est tellement dans uns société où on veut tout contrôler, je ne sais même pas si c'est encore possible aujourd'hui d'aller sur la pelouse en fin de match au rugby sans risquer de finir au poste, c'est dire...
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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23 ans après la lumière est ENFIN faite sur la prétendue responsabilité des supporters de Liverpool dans le drame de Hilsborough...

Le fantôme du drame de Hillsborough resurgit 23 ans après
13 septembre 2012 à 16:01

http://www.liberation.fr/sports/2012/09 ... ugh_846067

Le 15 avril 1989, 96 personnes trouvaient la mort dans une bousculade au stade de Hillsborough. Un rapport accablant pour la police, dévoilé mercredi, fait les gros titres de la presse britannique.

Par CHRISTOPHER BUET
«At long last, the truth» : «Enfin, la vérité». Sur fond noir, le quotidien britannique The Independent dévoile aujourd'hui sa Une particulièrement frappante. La photo de ce supporteur porté par un civil et un policier replonge le lecteur dans l’enfer du 15 avril 1989. 23 ans après, le rapport sur la bousculade du stade de Hillsborough fait les gros titres de la quasi-totalité de la presse du Royaume-Uni. Si comme The Independent, The Times a misé sur un cliché d'époque rappelant l’ampleur de la catastrophe, The Guardian ou The Scotsman ont opté pour des images appelant à la «justice». Justice pour ces 96 victimes qui font la Une du Daily Mail dans un kaléidoscope, et auxquelles le Premier ministre David Cameron vient d'apporter les excuses de la nation.

Le contexte : une bousculade meurtrière

15 avril 1989. Liverpool et Nottingham Forrest se retrouvent en demi-finale de la Cup. Pour disputer cette rencontre, la Fédération anglaise de football (FA) a désigné le stade de Hillsborough, antre de Sheffield Wednesday. Une enceinte à l’ancienne édifiée en 1899, dont la tribune ouest a été désignée pour accueillir les supporteurs de Liverpool. Transportés en car, ces derniers rencontrent des problèmes sur la route, ce qui retarde leur arrivée à Sheffield. A quelques minutes du coup d’envoi, plusieurs centaines voire des milliers de fans s’agglutinent devant la porte de Leppings Lane et l'unique tourniquet qui filtre les entrées.

Pour accélérer le mouvement, les forces de police, dépassées, ouvrent un accès par lequel se faufilent les supporters des Reds. Problème : la tribune est déjà bondée. Le flux d’entrants déclenche alors un mouvement de foule. Sur le terrain, on ne se doute de rien mais après six minutes de jeu, l’arbitre suspend le match. Derrière Leppings Lane, les grillages ceinturant la tribune ouest compressent les supporteurs de Liverpool qui ne peuvent s’extirper du piège. Si quelques uns parviennent à se hisser au second étage, d’autres ont moins de chance. 96 personnes trouvent la mort, 766 sont blessées. Les autorités concluent à un mouvement de foule provoqué par des supporters ivres.

Le rapport : la police incriminée

23 ans après le drame, le gouvernement britannique vient de dévoiler un rapport de 450 000 pages détaillant la réalité de ce 15 avril 1989. Le document est particulièrement accablant envers les pouvoirs publics. Il révèle que la police a délibérément menti, profitant du contexte d’alors et du fait que le football anglais souffrait de hooliganisme, pour accuser les supporteurs de Liverpool d’avoir provoqué le drame par leur indiscipline. Les officiers présents à l'époque ont amendé pas moins de 164 procès verbaux, pour montrer qu'ils avaient fait tout leur possible pour éviter le drame. D'autres ont tenté de ternir la réputation des victimes, allant jusqu'à relever les taux d’alcoolémie d'enfants.
tribuddy
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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PSG. Jean-Claude Blanc : «On a le droit d’accueillir le public qu’on souhaite»


Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, expose la politique du club parisien vis-à-vis de ses supporteurs. Des mises au point utiles alors que de nombreux fans s’estiment délaissés.
Propos recueillis par Frédéric Gouaillard et Arnaud Hermant | Publié le 27.09.2012, 07h00

Hier soir pendant près d’une heure, Jean-Claude Blanc nous a reçus dans son bureau du Parc des Princes qui offre une vue imprenable sur le nouveau stade Jean-Bouin. Le directeur général du PSG a évoqué tous les dossiers liés aux supporteurs. Il justifie notamment son refus d’accueillir certaines personnes indésirables lors des matchs du PSG Handball.

Pourquoi avez-vous refusé des supporteurs lors du match du PSG Handball à Coubertin voilà dix jours ?

Jean-Claude Blanc. Un certain nombre de gens qui n’ont pas respecté les règles de savoir-vivre vis-à-vis du club dans le passé avaient acheté des billets pour le handball. Nous avons jugé nécessaire de ne pas les accepter dans la salle. On leur a donc remboursé leurs billets en leur disant qu’ils n’étaient pas les bienvenus. J’ai dû signer entre trente et quarante lettres. C’est un principe de précaution.

Comment faites-vous pour identifier ceux que vous jugez « indésirables » ?

La liste des interdits de stade nous est transmise par la préfecture de police. Certains en font partie. D’autres sont connus des services de la préfecture de police avec lesquels nous travaillons. Nous adoptons cette ligne de conduite au Parc des Princes, mais aussi pour les matchs des féminines et des handballeurs. On a le droit d’accueillir le public qu’on souhaite avoir dans la salle. Il y a des jurisprudences dans ce sens.

Ces supporteurs contestent toujours le plan sécurité mis en œuvre à l’été 2010 par Robin Leproux. Où en est son application ?

Les lignes directrices sont maintenues. Il y a toujours une limitation à 7 places que l’on peut acheter en virage ou quart de virage et un placement aléatoire. C’est donc l’ordinateur qui choisit votre place dans le stade. C’est un plan jugé positif par tous et notamment par les spectateurs du Parc des Princes dont nous mesurons le taux de satisfaction tous les 3 ou 4 matchs.

Ces mesures peuvent-elles être assouplies ?

Elles ne le seront pas cette saison, pas plus que le retour des associations de supporteurs. Nous ferons de nouveau le point à la fin du championnat, mais aujourd’hui ce programme est pris en exemple dans d’autres stades. L’ambiance au Parc est nettement meilleure que ce qu’il y a eu pendant longtemps.

Pourtant certains anciens affirment que le Parc a perdu son ambiance et son âme.

Je ne suis pas fan du « c’était mieux avant ». Face à Kiev, je n’ai pas trouvé que le Parc avait perdu son ambiance ni son âme. C’était une belle démonstration sur le terrain et dans les tribunes de ce que doit être une soirée réussie au Parc. C’était une soirée référence.

Les supporteurs pestent contre les entraînements qui sont tous fermés au public. Quelle est la position du PSG sur ce point ?

Le nouveau centre sera ouvert aux fans avec une tribune dédiée aux supporteurs et au moins une séance par semaine ouverte. Actuellement, on a dû fermer les séances car il y a une exigence d’utiliser chaque mètre carré du centre pour la performance. Et il faut accueillir le public dans des conditions correctes ou ne pas le faire. On compense un peu, les jours de match, en faisant arriver les joueurs devant le stade et les fans.

Combien avez-vous d’abonnés ?

On est autour des 24 000 places pour une capacité de 45 000. On va lancer les abonnements de mi-saison dans quelques jours et avec on sera autour de 25 000 abonnés. C’était notre objectif cette saison.

Craignez-vous des débordements lors des déplacements en Coupe d’Europe ?

On fait des réunions avec les autorités et les dirigeants des clubs étrangers. On souhaite proposer un service clés en main (avion, place au stade et transfert) à nos supporteurs et faire en sorte qu’ils soient bien accueillis afin que l’expérience soit positive. Il y aura un déplacement organisé par le club pour Porto, Marseille et Kiev. Pas pour Zagreb car il y a un réel danger.

Le prix des déplacements pour Porto et Marseille est de 340 € chacun. Les supporteurs trouvent cela cher…

Ce sont des prix coûtants, le club ne fait pas de bénéfices sur ces voyages. Et avec les 20% de réduction proposés aux abonnés, ça va coûter entre 15 000 et 30 000 € au club. C’est le prix de la sécurité et d’une expérience de qualité. On a reçu beaucoup de demandes pour Marseille.
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