Half Ironman de Monaco 2009

Annonces, infos, résultats et lives sur toutes les courses! Vos comptes rendus de courses sont aussi les bienvenus!
kealla
Messages : 459
Inscription : 19 juin 2006 18:22
Localisation : strasbourg

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par kealla »

Salut

Merci Hermi mais abstient toi stp ... :sm11:

bye
Avatar de l’utilisateur
ludovgtb
Messages : 18
Inscription : 31 mai 2007 20:35
Localisation : Ellezelles - B

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par ludovgtb »

voici mes photos: (photo du village, de la compet, des pros, remise des prix, …)

http://www.new.facebook.com/album.php?a ... 2e62d40dde

J'ai toujours pas récuperé pourtant la motivation est bien là
nestriman
Messages : 3001
Inscription : 03 mai 2008 17:37
Localisation : antibes

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par nestriman »

[quote="ludovgtb"]voici mes photos: (photo du village, de la compet, des pros, remise des prix, …)

http://www.new.facebook.com/album.php?a ... 2e62d40dde

J'ai toujours pas récuperé pourtant la motivation est bien là[/quote]

Bravo pour le reportage photo...à priori tu as eu un bon séjour...avec un zeste de vacances ..et une dose de sport ...et un super temps à la clé...moi j'ai fais 6h01'40.... :wink:
Avatar de l’utilisateur
ludovgtb
Messages : 18
Inscription : 31 mai 2007 20:35
Localisation : Ellezelles - B

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par ludovgtb »

à Nestriman
Oui de superbes vacances, tout était quasi parfait !
Tu es 25e dans ta catégorie, bravo à toi !
Merci, J'espère progresser car je suis nouveau dans le tri,
je vise moins de 5h et le top 100 pour 2010
Il y a 21° dans mon salon, mais j'ai froid je me suis habitué à la chaleure du sud :shock:
Bonne soirée
nestriman
Messages : 3001
Inscription : 03 mai 2008 17:37
Localisation : antibes

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par nestriman »

En plus cette semaine c'est l'été indien.... :wink: sans vent...et de belles lumières...un beau bleu qui nous indique un taux de pollution nul....bref le bonheur...et les filles tiennent encore à mettre du court court ...très court... :P
Jago
Messages : 13
Inscription : 12 sept. 2009 12:02

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par Jago »

Salut à tous.
J'ai fait mon 1er Ironman 70.3 à Monaco après avoir repris le sport depuis 1an et fais mes 2 premiers triathlons CD cet année à Saint-Laurent du Var et Beaulieu.
J'y est vécu une des plus belle experience de ma vie.
Une organisation vraiment géniale sur tous les détails pendant ces 3 jours. Bcp de staff, de volontaires qui étaient tous vraiment supers et super bien organisés pour faciliter la vie à tous les athlètes.
Depuis dimanche dernier donc il a fallu que je sorte tout ce que j'avais en tête et j'ai décidé de l'écrire et de le partager (en effet même si je n'etais pas encore inscrit, cela fait un moment que je parcours ce forum et les autres sites de tri).
C'est la 1ere fois que j'écris comme ça.
Désolé pour la longueur, les détails ininteressants, les figures de style lourdes, les fautes d'orthographes (mon correcteur de word marche plus, faut que je reinstalle).
Enfin pour ceux qui trouveront l'envie de me lire, bon courage.

Et encore bravo à tous les finishers (et courage pour ceux qui n'ont pas pu le terminer cette fois-ci, ce sera pour une prochaine, hein oliv :wink: ).
Jago
Messages : 13
Inscription : 12 sept. 2009 12:02

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par Jago »

4h50. Le téléphone sonne.
Je suis prêt. Cela fait un an que j'y pense et c'est aujourd'hui.
Je viens de finir de manger mes pâtes et mon sac est déjà pret depuis la veille.
Il est 5h et nous sommes maintenant en route pour Monaco.
5h30. Arrivée au parking, nous arrivons dans le parc à vélo dans une ambiance spéciale que je ne retrouve que lors des ces magnifiques épreuves : du monde dans une ambiance feutrée, mais electrique, sans cris ni extravangance. On sent que quelque chose se prépare, que ce ne sera pas un jour comme les autres.
Derniers réglages du vélo, ma monture est prête, les chaussures en places, les pneus neufs gonflés à la bonne pression. Je rejoins Marc. Il finit aussi son gonflage et nous descendons vers la plage. Enfilage de la combinaison, dépot du sac streetwear et je mets enfin mes lunettes de natation en place.
6h30. Je m’enfonce dans l'eau alors que l'aube se lève. J'enchaine quelques longueurs sur un rythme d'echauffement, je me sens bien.
6h45. Fini d'admirer les poissons que je dérange, je rejoins l'ère de départ où les athlètes commencent à s'entasser. Le speakeur fait monter doucement l'ambiance au micro. De plus en plus de monde se tasse autour de nous. Une dernière empoignade avec Marc comme pour se donner un peu plus de courage l'un l'autre.
6h59. Le soleil a pointé le bout de son nez, le speakeur continue à faire monter l'ambiance. 1300 athlètes et plus encore de spectateurs tapent en rythme dans leurs mains pour annoncer le départ imminent.
7h00. Silence. La tension est à son comble, plus un bruit. Cette attente me fait monter l'adrénaline.
7h01. Son Altesse nous libère par le son qui transperce le silence qui assourdissait la plage.
J'avance, je me retrouve vite dans l'eau. Me voilà plongé dans cette arène avec tous ces combattants.
La première ligne droite est un enfer. Cela va vite, trop vite pour mon rythme habituel, surtout que j'ose à peine mettre la tête dans l'eau.
Première bouée, premier rétrecissement et premiers coups violents dans la machoire. Je continue, je trouve peu à peu un rythme qui me convient en 2 temps qui n'est pourtant pas mon rythme habituel.
Premier virage, obligé de ralentir, un peu de brasse, on nage les uns sur les autres, c'est difficile de trouver sa place, son souffle et d'être efficace.
Deuxième ligne droite. Enfin un peu plus d'espace. Arrivée à la bouée, cela se rétrécie de nouveau et je me retrouve enocre dans le paquets et là, un deuxième coup violent me heurte le visage et fait bouger mes lunettes qui se remplissent d'eau. Je continue et attends d'être un plus esseulé pour m'arreter quelques secondes, les vider et les remettre correctement en place.
Deuxième virage, je suis sur l'exterieur et moins oppressé. Je vois la bouée pour le troisième virage.
D'un coup je me sens vraiment seul, je me relève un peu pour voir où est mon prochain virage, et je m'aperçois que je l'ai dépassé d'une trentaine de mêtres.
Dernière ligne droite. J'accelère. Je me rapproche de la sortie de l'eau, et là un courant élèctrique frappe mon avant bras gauche. Les méduses sont de la partie.
Je me prends une deuxième décharge un peu moins forte et je décide de faire un peu plus attention pour la fin ce qui me fait ralentir un peu.
Sortie de l'eau, je vacille un peu, j'attrape la ficelle de ma combinaison et je commence à enlever le haut tout en courant prendre mon sac.
Je suis enfin dans l'ère de transition, bel et bien sorti de cette arène d'eau de mer où la bataille fut difficile, fatiguante pour les bras et le mental.
(Sortie 600ème exactement de natation en 39'55s)

Mon Vélo.
Si l'on peu dire que j'ai un point fort, c'est bien à vélo.
A peine avoir dépasser la ligne de la sortie du parc, j'enfourche mon vélo tout en courant et enfile rapidement mes nouvelles chaussures achetées et préparées spècialement pour cette occasion.
200m et déjà la première montée pour sortir de monte-carlo direction Roquebrune. Je dépasse dejà une dizaine de concurrents alors que je m'efforce de ne pas prendre tout de suite un gros rythme. Je mange la barre que j'avais préparée une fois sorti de Monaco.
Rond point, montée vers la moyenne corniche. Je continue à doubler des concurrents pour le moment encore éparses. Descente courte et rapide pour prendre la montée vers la grande corniche. Je prends maintenant mon rythme de croisière et je dépasse des grappes de coureurs durant la montée. J'ai de bonnes jambes, de bonnes sensations, je m'efforce de ne pas trop en faire et je m'oblige à monter un peu au train sans constamment relancer.
La Turbie, la montée continue je roule maintenant vers peille où la route s’élève en un faux plat montant. Ma remontée au travers des concurrents continue, seuls trois, quatre cyclistes m'ont dépassé mais je sais que je vais sûrement les rattraper ensuite dans les parties où je suis vraiment à l'aise.
Premier ravitallement, je prends bien soin de jeter mon bidon dans la zone prévue à cet effet, je prends une nouvelle bouteille d'eau, leur boisson energetique, je mange la banane, je bois pour bien m'hydrater et c'est reparti sur mon rythme rapide. Je rattrape les coureurs qui ont profité du ravitaillement pour me dépasser. Un peu avant de basculer au sommet du col de guerre, un coureur me dépasse à une allure folle. Lui il n'est pas du même calibre que les autres.
Arrivée sur peille, je me fais reprendre par l'arbitre à moto que je viens de dépasser qui estime que je roule dangereusement et que je dois moins couper les virages (même si c'est des pointillés et qu'il y a de la visibilité). Heureusement qu'il ne voit pas comment je conduis parfois. Je ralentis pour l'écouter, j'acquièce en m'excusant de peur de prendre une pénalité. Il me laisse repartir et reprendre mon allure.
La descente de peille.
Très technique, pentue, bosselée, dangereuse. Je continue à dépasser beaucoup de monde dans ces lacets délicats grâce à mes trajectoires et mes relances energiques. Vers le bas de la descente je rejoins un groupe dense à l'arriere duquel je retrouve la fusée qui m'a dépassé un peu plus haut.
Fin de la descente, je sors du pacquet en suivant (sans drafting) ce cycliste. Faux plat descendant tres rapide avec de longues lignes droites et de grandes courbes. Mon point fort. Je roule vite, et je pousse encore un peu plus fort. Je continue à doubler et je double aussi cette fusée qui est surpris et m'invite à m'économiser. Il est très expressif et n'hésite pas à insulter une femme qui essaye de rattraper ses chiens qui sont en train de courrir sur la route (bien que sur le fond il ait tout à fait raison). Je fonds sur le rond point direction La Pointe. Je prends la corde et me saute sur la plaque d'égout qui me propulse en direction du terre plein. Je serre les fesses relève un peu mon vélo pour ne pas glisser sur les gravillons et frolle la marche du terre plein, je viens de me faire un grosse chaleure. Faux plat montant jusqu'au début du deuxième col. Je me relève maintenant pour m'alimenter, boire et emmagaziner de l'énèrgie pour la 2eme grosse difficulté. La fusée me dépasse en me disant quelque chose du style apprendre à gérer mon effort. C'est pourtant ce que j'ai fait et que je pense bien réussir. Je ne le reverrai plus je n'ais aucun doute là dessus, il semblait avaler les montées aussi vite que les descentes. (J'apprendrai plus tard que cétait un coureur pro de l'équipe de la Cofidis et qu'effectivement c'est lui qui à rouler le plus vite ce jour sur le parfcours vélo en 2h24 mais en relais avec Franck Esposito à la nage en 37' et Christophe Pinna à la course à pied en 1h53'). D'autres concurrents me dépassent également durant ma phase de restauration mais cela ne me dérange pas. Le pourcentage de la pente s'élève d'un coup et l'on se retrouve dans le dur du col de Nice. Tous ceux qui m'avait doubler, je les rattrape de nouveau durant cette partie, j'ai un bon rythme. Tout en danseuse, je relance lors des lacets et continue à monter avec un développement qui m'etonne moi même (40 / 19). Le sommet du col de Nice, on tourne à gauche vers le deuxième ravitaillement et le col du Caillasson. Je change ma bouteille d'eau, je mange une banane et je continue l'ascention. Je bascule avec un gros rythme après avoir dépasser plusieurs dizaines de coureurs durant cette deuxième difficulté du parcours.
La descente. Un régale, technique avec des lacets sur une belle route cette fois–ci, puis très rapide avec une route étroite (heureusement que les descentes sont fermées à la circulation). Encore des places de gagnées.
Fin de la descente, petite portion qui nous amène vers Contes en faux plat montant, j'en profite encore pour finir la barre qu'il me restait, boire de leur boisson energétique et bien m'hydrater.
On tourne autour du rond point "Bienvenu à Contes" et je me relance dans mon rythme de gros rouleur, bien assis sur l'avant de ma selle, profilé au maximum tirant sur mes prolongateurs. Une petite dizaine de kilomètres survolées avec mon plus gros développement (52 /12) où je continue à doubler mes concurrents qui ne peuvent suivre mon rythme. Un coup d'oeil sur l'horloge de drap où je vois qu'il est environ 9h50. Il me semble être en avance sur mes prévisions, tant mieux.
J'arrive sur la trinité et comme je le redoutais, je tombe sur un peu de circulation, la circulation des autochtones qui vont à leur magazin de quartier ouvert le dimanche matin. Certains ne me voient pas et je me sens un peu coincé au milieu de ces conducteurs du dimanche qui se retrouvent pour la plupart malgrè eux au milieu d'une course cyclistes. Je m'extirpe de là et passe devant le 3eme ravitaillement en face d'Auchan. J'attrape un gel que j'avale immediatement et récupère une derniere bouteille d'eau avant la derniere grosse difficulté du jour, la remontée vers la Tubie par la route de Laghet.
J'ai encore de bonne sensations dans les jambes bien que je sens que je ne peux pas mettre un trop gros développement. 20Km de l'arrivée, 6 Km de la Turbie. Je monte à mon rythme et je dépasse encore des concurrents qui sont maintenant plus des compagnons de route, des amis d'un instant qui partagent la même galère. Quleques mots échangés avec certains d'entre eux, en Français ou en Anglais. Je souris avec une concurrente que je vois souffrir dans la montée, j'explique à un allemand qu'après la Turbie avant Monaco il restera un dernier "coup de cul" pas très long mais assez pentu qui brulera encore un peu d'energie. Je continue, je suis bien. Je passe devant le dernier ravitellement ou je ne mange qu'un bout de banane, et j’atteins maintenant la partie la plus dure de cette ascencion. Dernier rond point, je relance encore en danseuse, je suis vraiement étonné d'avoir autant d'energie aujoud'hui et de n'avoir faibli à aucun moment jusque là.
La Turbie. Derniere grosse descente. Je dépasse une Belge au prénom peu courant ici et marquant de Veerle (qui finira 1ere de sa categarie F30 en 5h10 après une cap de folie en 1h23'). Je dépasse même la moto du gendarme qui n'avance pas assez vite pour moi. Je relance à chaque lacet, j'appuie à chaque ligne droite, je descends très vite.
10Km, fin de la descente, arrivée sur la moyenne corniche et dernière petite montée (pas tres longue mais assez pentue).
Je me mets en danseuse pour finir rapidement et là... Stop... Alerte dans mes deux cuisses sur les quadri. Début de contractures et de crampes. Je me rassois aussitôt, je fais quelques mètres, essaye de me relancer, et je suis obligé de me rassoir aussitôt et d'arrêter de forcer. Je passe sur un 40,23 ou 40,26 et je décide de ne plus rouler du tout, de monter en forçant le moins possible. J'ai peur, il me reste 21Km de course à pied et je vais commencer avec des crampes. Je me sentais fort il y a encore quelques minutes et maintenant j'ai peur. Les cyclistes que j'avais doublés dans la descente commencent à me repasser pendant cette montée. J'ai vraiment un rythme d'escargot, mais cela n'est que secondaire, il faut que je récupère. J'entamme la descente, je ne tourne plus mes jambes, je prends une position la plus aero possible et surtout je m'economise, je tourne mes jambes le minimum pour ne pas perdre trop de vitesse sur le faux plat qui me fait entrer dans Monaco. Descente de Monte-carlo, dernier virage, je déchausse mes chaussures et me prepare à sauter pieds nus et courir vers l'aire de transition.
J'ai du mal à courrir.
Le staff, très bien organisé, prend mon vélo à mon passage dans le parc, je descends vers la tente, je récupère mon sac "run" et m'assieds.
Une fille de l'orga qui m'aide un peu, me sort mes affaires, range celles de vélos, j'échange des petits mots et lui fait part de ma peur, de mes cuisses qui ont des débuts de crampes, et de contractures. Elle m'encourage, et me laisse repartir.
Je passe devant le chrono. 3h47 depuis le départ, je sais que je suis dans un très bon temps, que jusque là je suis en avance sur ce que je pensais mais je doute.
(Parcours Vélo 90km (2:56:03) 30.67 km/h, 200ème temps des 1183 triathlètes, je pose mon vélo 286ème soit plus de 320 places de gagnées)

Le Semi Marathon (4 tours et demi du circuit de F1).
Star Wars. Ca fuse dans tout les sens, je rentre au milieu d'athlètes qui courrent à la vitesse de la lumière, je me prends des courants d'air à chaque fois qu'il y en à un qui me double.
Une seule chose me préocuppe, mes cuisses, et je me dit qu'il faut que je prenne bien soin de m'hydrater et de prendre de l'energie (fruits et boissons energetiques) à chaque ravitaillement ce que je fais conscienceusement dès le 1er ravito devant le grimaldi forum.
Etonnament, pas de douleurs. Je ne force pas.
Je prévois un 1er tour tranquille pour être sur que je n'ai plus de douleurs; de plus il y a cette montée. La montée d'Ostende. Elle n'impressionne pas en F1, mais à pied elle fait quand même tres raide. D'ailleurs j'y arrive après avoir passé le 2eme ravitellement qui se situe à la Rascasse et m'être fait arrosé par un gars du staff avec un jet d'eau. Je monte à mon rythme. Je suis bien sur la 1ere moitié quand soudain la contracture arrive derrière ma cuisse droite. Ca fait mal, je dois tendre la jambe. Je ne veux pas marcher, la douleur semble passer quand je reste la jambe tendue. Je cours la fin de la montée comme ça. Enfin le plat, j'arrive à reprendre une foulée à peu près normale sans avoir de nouvelles crampes. Je prends mon 1er chouchou derrière le casino, et dans les jardins je m'arrête 20s derrière un arbre pour me soulager d'un besoin naurel qui commençait à m'occuper l'esprit depuis la fin du vélo.
2eme tour. Identique au premier, avec un rythme qui commence à me mettre en confiance mais toujours cette contracture encore un peu plus tôt lors de la montée.
3eme tour, je m'attarde un peu plus sur les ravitaillements, je m'hydrate bien, je mange bien, je me rafraichis un maximum, la t° commence à monter fortement. Tient, j'apperçois Jenson button sur le bord de la finish line qui apprecie le spectacle (et dont je suis sûr qu'il aurait aimé courir vu qu'il a fait le CD de Londres fin juillet). Les coureurs ne sont plus les mêmes qu'au début, cela m'a l'air maitenant d'un rythme plus humain. Tous les avions de chasses qui passaient à plus de 15,17 voir 20km/h ont maintenant fini. On entend de loin un happy birthday en l'honneur de la 1ere femme qui vient d'arriver (Christelle Robin 4h47).
4eme tour, Je suis maintenant sûr que je vais finir et l'euphorie monte doucement, les sensations vont de mieux en mieux, j'essaye d'allonger mes foulées et d'augmenter la cadence. Avant dernière montée, toujours jambes tendues mais j'ai maintenant une bonne technique pour monter plutot rapidement de cette maniere. Je jète un coup d'oeil au chrono de la finsh line en passant à coté et je sais que je suis en dessous des 6h qui étaient mon objectif. Dernier chouchou, j'accelère franchement et je prends un "gros" rythme dans la descente et le plat devant le grimaldi. Le souffle tient, le mental est au beau fixe, je pense que je vais faire la fin sur ce rythme de fou, puis juste avant l'entrée du tunnel, mes cuisses m'ont une dernières fois rappelées à l'ordre avec des contractures derrières les 2 jambes. Je reprends donc mon rythme normal de croisière, passe le dernier ravitaillement sans m'attarder, entamme une dernière fois cette montée, cours avec mes jambes tendues de plus en plus vite en voyant la finish line arriver. La route laisse la place à ce grand tapis rouge qui est la marque de la delivrance. L'euphorie, un dernier regain d'energie pour sprinter sur la fin, une grosse émotion, un chrono affichant 5h39, des pom pom girls, un speakeur qui cri mon nom, des spectateurs qui acclament. Je passe la Finish Line, c'est l'instant magique qui me fait comprendre pourquoi j'ai fait tant d'efforts ces derniers mois.
(semi marathon 21,1 km en 1h51'03, 581eme temps de la cap)

Total avec les 2 transitions de 6'34 et 5'42 : 5h39'17s soit 20 min de mieux que mon objectif

Je recupère, je profite, je me délècte de ces instants de rêves. Je bois, descends prendre mon TShirt de Finisher et fais graver ma médaille.
Je remonte et attends de voir Marc. Je ne l'ais plus croisé depuis ce matin. J'espèrais le voir durant la cap mais ce ne fut pas le cas. J'espère que tout va bien pour lui.
J'aperçois ma femme qui est arrivée dans les gradins et espère me voir arriver, je lui avais dit que je mettrais 6h ou plus mais surement pas beaucoup moins. Elle m'a loupé de 5 minutes.
Je la rejoins, on attend quelques minutes et vers 13h15 on voit l'arrivée de Marc, bras en l'air, en super forme, magnifique course qu'il nous a fait malgrè ses petits problèmes physiques avec son bras et son omoplatte droits.

Point fort pour l'organisation parfaite, le staff extra, aucune fausse note, que des sourrires, des encouragements, tout pour mettre en confiance les triathletes et leur permettre de passer une journée inoubliable.
Bravo enfin à toutes et tous les finshers.
Avatar de l’utilisateur
NIOBI
Messages : 1282
Inscription : 05 avr. 2006 08:00
Localisation : Au paradis avec mon chéri

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par NIOBI »

Benj' " :lol: trop fort je me souviens de toi ,je suis celui qui a gueulé après la bonne femme (giant noir et rouge ,tenue WTS et casque aérorouge ,je fais 2h32 chrono+7minutes sur réparation de boyau un peu galère) ,à Peille j'ai rattrappé ma nana et lui ai ouvert la route dans la descente de Peille donc tout en prudence.

Tu vois que j'avais raison tu roulais trop fort sur le rapide et pas assez régulièrement ce qui t'a valu une cap à l'arrache ,mais c'est très bien quand mème :wink:
C'est qui Dieu?
Tu sais quand tu fermes les yeux, que tu désires quelque chose très très fort.
Et bien Dieu c'est celui qu'en à rien a foutre.
Jago
Messages : 13
Inscription : 12 sept. 2009 12:02

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par Jago »

NIOBI a écrit :Benj' " :lol: trop fort je me souviens de toi ,je suis celui qui a gueulé après la bonne femme (giant noir et rouge ,tenue WTS et casque aérorouge ,je fais 2h32 chrono+7minutes sur réparation de boyau un peu galère) ,à Peille j'ai rattrappé ma nana et lui ai ouvert la route dans la descente de Peille donc tout en prudence.

Tu vois que j'avais raison tu roulais trop fort sur le rapide et pas assez régulièrement ce qui t'a valu une cap à l'arrache ,mais c'est très bien quand mème :wink:
Ok c'etait donc toi, désolé je t'avais pris pour Valentin le coureur de la cofidis, j'avais pas bien vu le dossard :wink: .
Tu es du coin il me semble, ça m'interresserait de faire à l'occaz des sorties avec toi, prendre des conseils pour m'entrainer et m'ameliorer sur mon vélo tout du moins :)
nestriman
Messages : 3001
Inscription : 03 mai 2008 17:37
Localisation : antibes

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par nestriman »

Bravo Jago ..tu cours dans quelle caté ? ..tu fais du vélo en club ? par ici ?...et belle CAP quand même pour une première année 1'51 c'est bon... :P
Jago
Messages : 13
Inscription : 12 sept. 2009 12:02

Re: Half Ironman de Monaco 2009

Message non lu par Jago »

nestriman a écrit :Bravo Jago ..tu cours dans quelle caté ? ..tu fais du vélo en club ? par ici ?...et belle CAP quand même pour une première année 1'51 c'est bon... :P
Merci :) . J'ai 29ans, caté M25 et l'année prochaine M30 si je me trompe pas.
Le club ce n'est pas pour moi entre ma femme (antisportive), mon fils (2 ans), et mon taf avec des horaires qui changent tout le temps (plage horaire 7h-24h, 7j/7) :?
J'fais juste du vélo pour aller au boulot (Nice/Monaco), toujours (ou 95% du temps) seul.
La CAP je m'y mets quand j'ai un peu temps, j'ai senti une belle progression depuis le 10 km de la prom'classic en janvier :wink:
Répondre