140 euros en GA pour Nancy 2012

[lefloch]

Je ne réponds pas à sa place mais je crois qu'il parle du montant de l'inscription. Je me sens un peu dindon et pimpim, je fais l'Alpe, cette année...

[geraud]

Moi par exemple je trouve que l'alpe d'huez est une course a dindon. Alors c'est pas demain que je vais balancer je sais,pas combien d'euros,pour jouer au champion de village!

Pourquoi est ce que ceux qu'une course fait rever, doivent systematiquement etre denigres sous pretexte que la course est chere (je precise, je n'ai jamais couru l'Alpe d'Huez). Pourquoi celui qui va payer 70 euros pour l'Alpe ou le CD de Paris serait-il forcement un pigeon, un dindon, un beauf, etc...?
C'est la loi de l'offre et de la demande. Si certains sont prets a payer un tel prix parce que cela les fait rever, en quoi cela serait-ce plus idiot que de s'acheter une BMW dernier cri quand une 206 peut aussi faire l'affaire, un ticket pour une finale de foot a 300 euros quand les premieres places sont a 25 euros,...

Si certains preferent faire des petites courses locales, tant mieux, il y a de la place pour chacun.

Par contre, quand tu parles de jouer au champion de village, je ne crois pas que cela soit lie. Il y a des gars avec un niveau incroyable qui restent tres modestes dans leurs performances. Et d'autres qui a la machine a cafe le lundi, te racontent qu'ils ont couru un 5km la veille comme s'il avaient ete en finale des Jeux. A mon avis c'est plus lie a la nature de chacun qu'au type de course.

[tri.67]

Question du toujours même béotien: qui fixe ce droit d'inscription?
- l'ITU (ça me parait logique par rapport aux droits d'images, et les organisateurs/participants savaient à quoi s'en tenir)
- la FFTri (ce que laissent penser les louanges des précédents messages postés par des forumers)
- l'organisateur (peu probable qu'il se tire une balle dans le pied)
????

En France, c'est l'organisateur qui fixe librement le prix d'inscription de son épreuve.

[abdo_kassou]

Même sur une épreuve à label international?

En tout cas, si tel est le cas (mais je ne suis pas encore convaincu, ainsi par exemple les ironman même s'il s'agit d'une entreprise), alors là, oui, l'idée de boycotter cette épreuve prendrait tout son sens

[débutant]

140 E.
Ce n'est pas ce que vous croyez. C'est la somme qu'il faudra débourser, pour participer, en groupe d'âge, aux championnats du monde de duathlon CD organisés à Nancy en septembre.
Est-ce un nouveau mode de sélection pour porter les couleurs de son pays ?

Nancy, ça vaut le détour : http://www1.nancy.fr/decouverte/nancy-e ... video.html





Rappel :

Nancy est l'ancienne capitale du duché de Lorraine.
Bien que de nombreux sites préhistoriques aient été découverts sur les plateaux entourant la ville, le site historique de la ville ne semble pas avoir été vraiment occupé avant l'époque mérovingienne, vers la fin du VIIe siècle. On mentionne juste l'existence d'un gué sur la Meurthe au VIIIe siècle.
La forme la plus ancienne connue de Nancy est la forme romanisée de son nom celtique. Dans l’ antiquité gauloise puis romaine, Nancy est ainsi nommée : Nanceiacum ce qui implique une plus ancienne forme Nantceton ou Nanceton. Une autre trace écrite date du 29 avril 1073 (mention dans la charte de Pibon, évêque de Toul : « Olry, voué de Nancy » (« Odelrici advocati de Nanceio »). Le nom de Nancy est d'origine celtique, comme le sont les noms de Nandy (Seine-et-Marne), Nançay (homonyme de Nancy) (Cher), Nangy (Haute-Savoie), Nance (Jura), Nances (Savoie), Nangis (Seine-et-Marne), Nangeville (Loiret), Nançois (Meuse) . François Falc'hun, (1901-1991 , Professeur d'Université, d'abord à Rennes, puis à Brest et Bernard Tanguy expliquent la signification de Nancy par le gaulois nant « vallée « et le suffixe iacum aux pages 64 et 65 de leur ouvrage « Les noms de lieux celtiques, première série , vallées et plaines », édition Armoricaines, Rennes, 1966. Dans la même famille de mots gaulois et celtiques proches, Pierre-Yves Lambert mentionne nantu – « rivière » et nanto – « ruisseau » , aux pages 35 et 105 de son ouvrage "La langue gauloise" Editions Errances 1995.On retrouve aussi cette racine Nanto « vallée », « ruisseau », « rivière » ; "vallée contenant une rivière", dans Nanterre, Nanteuil, Nantes, Nantua, Nant ( Aveyron).Ajoutons que la terminaison cy des noms de lieux français ou francophones d' origine celtique indique une évolution finale de l' ancien gaulois ceton "bois" qui se transforma en ci-acum puis en cetum ou citum puis en cy que l' on retrouve dans Bercy, Coucy, Sancy, Mancy, Amancy etc...( François Falc'hun : "Les noms de lieux celtiques, Troisième série, Nouvelle méthode de recherche en toponymie celtique", pages 10 à 22, Editions armoricaines, Bourg-Blanc, Plabennec, vers 1978).
Nancy signifie donc très probablement "la vallée boisée ...contenant une rivière" et en l' occurence ici à Nancy "la vallée contenant une rivière" est "une demi-cuvette traversée par différents cours d'eau".
La naissance de Nancy est en fait liée à l'édification d'un château féodal, au cours du XIe siècle, par Gérard d'Alsace qui y fonde une petite cité qui deviendra la capitale du duché de Lorraine sous ses successeurs au XIe siècle. En 1218, au cours de la Guerre de Succession de Champagne, sous le règne du duc Thiébaud Ier, la ville est totalement incendiée par l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen. La ville sera reconstruite et agrandie et protégée par un nouveau château.
C'est lors de la bataille de Nancy, qui fut précédée par un siège, que Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, meurt en janvier 1477 face au duc René II à l'étang Saint-Jean[1]. René II est également considéré comme le premier duc bâtisseur : il fait reconstruire son Palais Ducal et fait ériger à côté l'église des Cordeliers ainsi qu'un lieu de culte à Notre-Dame de Bonsecours (notons également la construction d'une basilique gothique flamboyante à Saint-Nicolas-de-Port, d'où le duc est parti pour entamer la reconquête de sa capitale).
Sous les règnes des ducs Charles III et Léopold, la ville bénéficie de nombreuses extensions (ville neuve, cours Léopold…) et d'un rayonnement culturel sans précédent. Écarté du trône de Pologne, Stanislas Leszczyński, roi de Pologne et beau-père de Louis XV car marié à Marie Leszczyńska, reçoit le duché de Lorraine, à viager, en 1737 et le gouverne en monarque éclairé, le menant à son apogée, en plein siècle des lumières. Il crée en l'honneur du roi de France une place de belles proportions qui recevra plus tard son nom. À sa mort en 1766, le duché revient à la couronne de France.

Nancy est le siège d'un évêché depuis 1778 correspondant au transfert de celui de Toul. La ville possède également une cour d'appel. En août 1790, la ville fut l'objet d'une révolte militaire réprimée sévèrement par les troupes du marquis de Bouillé : le régiment des hussards de Lauzun chargea dans les rues de la ville.
En 1871, la ville reste française tandis que l'Alsace et la Moselle, avec Strasbourg et Metz, sont rattachées à l'Allemagne par le traité de Francfort. Nancy connaît alors une période de prospérité et un nouvel âge d'or culturel. En effet, de nombreux optants (Alsaciens et Mosellans refusant la nationalité allemande) choisissent de s'y installer, parmi lesquels un grand nombre d'intellectuels et d'industriels.
Ville de sidérurgie depuis les années 1880, Nancy se rêva aussi en ville charbonnière à la toute fin du XIXe siècle. Le projet, dû à l'impulsion de maîtres de forges (les Cavallier, de Lespinats, de Saintignon, Villain ...), d'ingénieurs des Mines, de banquiers et d'hommes d’affaires locaux, restera cependant sans lendemains.
Autour de 1900, c'est de Nancy que part, en France, le mouvement de l'Art nouveau avec notamment l'École de Nancy dont les chefs de file sont Émile Gallé, Antonin Daum, Louis Majorelle, Victor Prouvé et Eugène Vallin.
Durant la Première Guerre mondiale, la ville a été menacée lors de la bataille du Grand Couronné. Elle a ensuite subi des bombardements par avions et zeppelins et également les tirs du « Gros Max » : une batterie de 380 mm modèle SKL/45 installée à 35 km de distance, dans le village de Hampont en Moselle annexée. Ces bombardements firent de gros dégâts matériels et causèrent la mort de 177 personnes.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la libération de Nancy de l'occupation allemande fut effectuée par la troisième armée américaine pendant la campagne de Lorraine en septembre 1944.
(Source : http://nancy.aggloannuaire.com/)

[sguigui]

J'habite à Nancy et je le dis tout haut c'est pourri !

Il fait moche 320jour par an et à part la place stan et les musée de l'art nouveau il y a rien

Et débutant ta photo elle est pourrave on voit juste le Haut-du-Lièvre qui sont les Hlms qui surplombent nancy

[patapouf]

J'habite à Nancy et je le dis tout haut c'est pourri !

Il fait moche 320jour par an et à part la place stan et les musée de l'art nouveau il y a rien

Et débutant ta photo elle est pourrave on voit juste le Haut-du-Lièvre qui sont les Hlms qui surplombent nancy

ah ben oui mais tu va pas ou il faut.
pour la cap c'est que du bonheur, plateau de malzeville, foret de haye, plateau de brabois, si tu aime le plat tu a des km de rives meurthe et canal.

[sguigui]

J'habite à Clairieu donc la foret de Haye je la connais.maron;chavigny;pont saint vincent....
Et je ne parle pas d'endroit pour faire du sport car tu peux courir partout mais plutot de la ville en général

[lefloch]

En plus, l'équipe de foot est nulle et joue le plus moche football qui existe...

[patapouf]

En plus, l'équipe de foot est nulle et joue le plus moche football qui existe...

ah ben la d'accord

[patapouf]

J'habite à Clairieu donc la foret de Haye je la connais.maron;chavigny;pont saint vincent....
Et je ne parle pas d'endroit pour faire du sport car tu peux courir partout mais plutot de la ville en général

je sait pas trop ce qu'il te faut; niveau architecture c'est superbe, quelques espaces verts (pas assez mais il y en a). franchement il y a pire. même si c'est pas la plus belle ville c'est loin d'être pourri. et je te dit ça alors que je suis mosellan d'origine.

[jeromenolimit]

Je ne comprends pas pourquoi il faudrait supprimer les licences journées ou tous leviers qui permettent de favoriser le développement de ce beau sport. Il est vrai que le cd de Paris est cher, mais c'est quand même une belle vitrine pour médiatiser ! Ce sport ne peut être composé uniquement de puristes (dont j'espère faire parti), sinon il risque de s'isoler, tel un régime communiste , sans pouvoir offrir une image ouverte.
L'intérêt de ce sport réside également dans sa part d'invitation au voyage. Il est vrai que dépenser 140 boules pour un duathlon à Nancy, me fait moyennement rêver (désolé pour les lorrains que je respecte)
Certes l'alpe d'huez reste onéreux, mais il y a quand même une part de mythe dans ce rendez-vous ( je voulais m'inscrire mais vous m'avez mis le doute )
Pour l'anecdote, j'ai démarré le tri par le tristar de Monaco. Dois je être considéré comme un bobo ? Je ne le pense pas. Comme un parasite Qui fait ça pour epater la galerie ? Encore moins. C'était à côté de chez moi, j'avais une envie irrésistible de participer à une épreuve de tri car ce sport me fascine dans sa dimension physique depuis tout petit, et je n'avais pas de licence. Et pourtant grâce à ça, et pour seulement 40€ de licences journée (je vois déjà les frustrés qui pensaient qu'à Monaco tout est plus cher), j'ai pu rentrer à ma façon dans le monde du tri et j'en suis ravi. Et je compte bien rester parmi vous

[Silver0l]

Même sur une épreuve à label international?

En tout cas, si tel est le cas (mais je ne suis pas encore convaincu, ainsi par exemple les ironman même s'il s'agit d'une entreprise), alors là, oui, l'idée de boycotter cette épreuve prendrait tout son sens

Faudra un jour que les triathlètes arrêtent de se tirer des balles dans le pied avec ces appels aussi constants que ridicules au boycott.
Dans l'immense majorité des cas, les épreuves ne sont pas organisées dans un objectif de profit. Elles ont même bien souvent du mal à trouver un équilibre financier, et elles sont vendues aux pratiquants à un prix bien inférieur à ce qui est la norme internationale (cf. USA, UK, Japon...), et bien inférieur à leur coût de revient réel, grâce à la bonne volontés des bénévoles...

Après, chaque épreuve a des contraintes qui lui sont propres (taille, localisation, label, cahier des charges d'un championnat national ou international, bonne volonté des sponsors...) qui fait que les coûts peuvent être plus ou moins élevés, et c'est bien pour notre sport qu'il y ait une telle diversité d'offre. Appeler au boycott n'a pas de sens: chacun se détermine en fonction de ses objectifs - et il n'y a rien de commun entre faire un petit CD sympa dans la nature, un grand IM labellisé dans une grande ville ou un championnat du monde de duathlon. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses, et quand le rapport plaisir/prix n'est plus au rendez-vous, ou quand les bénévoles finissent par s'essouffler, les épreuves meurent et sont remplacées par de nouvelles... Mais vouloir à tout prix tuer telle ou telle épreuve est une injure aux bénévoles qui y consacrent leur talent et leur énergie, et n'apportera jamais rien au triathlon ni aux triathlètes.

[Leonick]

L'intérêt de ce sport réside également dans sa part d'invitation au voyage

c'est sûr que faire un triathlon à Paris invite au voyage un triathlon urbain qui devient la vitrine d'un sport nature

[tri.67]

c'est sûr que faire un triathlon à Paris invite au voyage un triathlon urbain qui devient la vitrine d'un sport nature

Ben oui, c'est comme ça... Que l'on aime ou pas, les plus grands triathlon se déroulent en ville. Londres, Hambourg, Chicago, NYC, bientôt Paris, etc ...

Vouloir ignorer cela et rester bloqué sur le tri à l'ancienne (que j'ai pratiqué également, et avec plaisir...) c'est faire peu de cas de la dimension universelle de notre sport.

Pourquoi toujours vouloir opposer ce qui est simplement complémentaire ?