kent 7 a écrit : depuis quand le volume ( avec des séances bien ciblées ) crame les athlètes à l'entraînement
au contraire ça aide à assimiler des séances spécifiques dures , à encaisser les compéts et à récupérer plus vite : même si dans ta "carrière " de triathlète amateur tu n'as fait qu'une seule année de volume , tu en bénéficies pendant plusieurs années ensuite : demande autour de toi ...
Ce qui crame les gus c'est ce je continue à voir en cyclisme , en trail ou encore en triathlon mais moins qu'avant : des séances vélo ou cap collectives où on travaille toutes les filières en faisant la course et donc rien de ciblé ... ou encore des enchaînements effrayants de compéts : de mémoire ,un collègue avait enchaîné une année 14 CD d'affilée sans assez de volume préparatoire et avait fini cuit et recuit ... pourtant il était plus jeune ... quant à Didier Woloszin 33 IM en 33 jours et il passe un 10h36 à Mont Tremblant un mois après parce qu'il a une " caisse " énorme
Plusieurs points dans ta réponse...
Oui le volume crame à l'entrainement, et les fameux WE blocs ont cramés bien des athlètes. Tu rajoutes "ciblés"... Effectivement, mais pour cibler il faut se pencher sur une foultitude de paramètre qui ne sont pas tous sur le carnet d'entrainement, que bien des athlètes oublient pour faire leur ciblage.
Le volume est, comme le fracs en groupe, souvent une histoire de celui qui aura la plus grosse, il n'y a qu'à écouter les discussions des habitués.
Comme pour l'alcool dont on connait les méfaits, on raconte ses longues sorties comme on raconte ses soirées bien arrosées...
Sinon Tafdak pour une préparation "volumique" qui te donne la caisse pour la saison... Mais l'évolution donne d'autres moyens.
Autant la séance de CAP collective en "fracs" ou des niveaux différents tentent les mêmes chronos, est mortelle pour les plus faibles, autant la sortie vélo peloton ou tu finis "cramé" est un must si l'on sait l'assimiler par des sorties CAP en endurance derrière. Pourquoi ?
Parceque hormis pour les cyclistes de haut niveau, ou de formation, faire des intervalles training en vélo de route seul est aussi Mortel nerveusement. C'est un paramètre très souvent négligé par des entraineurs. En peloton de vélo, même si le protocole n'est pas extraodinairement bien calé et que les niveaux sont différent, tout le monde aura le support mental des autres athlètes pour dépasser la douleur musculaire qui arrive bien avant que le travail suffisant soit fait en solitaire. Ce n'est pas le cas en CAP ou le cardiaque t'arrètera plus vite et dans les zones de travail.
Tu montres aussi que celui qui a fait ses 14 CD s'est cramé et pas celui qui a fait ses 33 IM, Il manque beaucoup d'explication, autre qu'un manque de volume pour les 14 CD, si tu ne veux pas que le lecteur y voit une contradiction.
Et pour finir, en CAP, tu templaces avantageusement 1 SL endurance de 2h par 3/4 sorties de 20'/30' ou le corps assimilera le travail à 100%, au contraire de la SL ou le corps, traumatisé, apprendra de moins en moins au fur et à mesure du temps qui passe.
Je n'écris pas, grand adepte des SL au début des années 90, qu'il ne faut plus en faire. Mais la caisse se fait plus vite et dure plus longtemps par du multi-quotidien court en endurance que par des SL dans la semaine...
L'Papy_un_peu_de_tout...
PS : Pour les Frères Brownlee, je reprends une partie de leur travail de pied que j'ai pu lire deci delà... Comme écrit, je ne pousse pas comme eux car ils ont des objectifs de résultats qui leur autorisent à prendre des risques de blessure...Je tente plutôt d'utiliser la méthode Fayard du tout en douceur ! Vouivoui, la douceur et la progressivité du Fayard ou, tout du moins, de ses conseils sur le sujet !