Tu as des photos du mandala ??? Fait partager cet art aux personnes du forumBoulegan a écrit : Je "milite", disons j'apporte un soutien "logistique" à une petite assoc dans une ville, à côté de mon bled, si tu veux venir nous rejoindre... Y a trois-quatre ans, on a fait venir trois lamas du Sikkim (en exil) qui ont réalisé un mandala... une semaine de travail, en silence, précision, humilité, partage, des moments très forts.
la flamme olympique...
"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort..."
"Bon à rien, rien à perdre"
Trop de signature tue la signature (ça c'est de moi mais c'est nul)
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Tiens, avant les photos du Mandala, un papier paru aujourd'hui dans Libé, c'est une interview de Roger Faligot, journaliste et écrivain qui vient de publier Les services secrets chinois, de Mao aux JO.
- Les Jeux Olympiques de Pékin, ce seront «un monde, un rêve», selon le slogan officiel. Pour l’instant, ils sont surtout une grande source d’inquiétude pour les autorités chinoises. Spécialiste du renseignement, Roger Faligot explique les priorités des services secrets à cinq mois de l’échéance.
Que redoutent les services de sécurité et d’espionnage ?
Pas nécessairement la menace terroriste. Les attentats du type 11 Septembre ne sont pas la crainte première, plutôt un prétexte. En invoquant par exemple des liens entre Al Qaeda et les Ouïgours, une organisation musulmane de l’Ouest de la Chine, les autorités peuvent étendre leur surveillance et mettre en coupe réglée des communautés qui, politiquement, posent problème sur la question des droits de l’homme.
La menace interne est donc la préoccupation principale ?
En fait, dans un pays démocratique, on assure la protection des athlètes et des spectateurs. Mais là, tout devient dangereux : l’Australie est considérée comme un pays à risque, parce qu’il y vit une grande communauté chinoise. Beaucoup sont membres de la secte Falungong, un syncrétisme entre taoïsme et bouddhisme apparu en 1999. Imaginez que des supporters de l’équipe d’Australie déploient une banderole : «Assez de la répression !» C’est de nature à faire perdre la face aux autorités. Et c’est ce qu’elles veulent éviter à tout prix. La double billetterie - les mafias chinoises sont des spécialistes - ou le racisme anti-noir ou encore un rassemblement pour le Tibet libre place Tiananmen sont d’autres phobies du Parti.
Vous évoquez un système de fichage perfectionné…
On ne va pas refuser des visas, ce serait mal vu. Mais il y a un certain nombre de gens, en amont, qui vont être «sélectionnés.» Les ambassades chinoises ont listé tous les adhérents étrangers à des associations sur le Darfour, notamment dans les pays scandinaves, qui risqueraient de venir. Même les porteurs chinois de la flamme olympique seront fichés ! Un centre de renseignement doté d’un budget d’1,3 milliard d’euros a été créé pour l’occasion. Si l’on excepte les Jeux de Moscou en 1980, partiellement boycottés, ce sera bien la première fois depuis Berlin, en 1936, que les JO auront lieu dans un état policier. Au moment de leur attribution, on s’est dit que les autorités respecteraient la Charte, qu’il y aurait par exemple une plus grande souplesse pour les reporters. Au contraire, il y a une crispation à mesure que les Jeux approchent. Regardez l’histoire de Hu Jia, le dissident arrêté le 27 décembre dernier. Il va être jugé au mois de mai, à trois mois des Jeux.
- Les Jeux Olympiques de Pékin, ce seront «un monde, un rêve», selon le slogan officiel. Pour l’instant, ils sont surtout une grande source d’inquiétude pour les autorités chinoises. Spécialiste du renseignement, Roger Faligot explique les priorités des services secrets à cinq mois de l’échéance.
Que redoutent les services de sécurité et d’espionnage ?
Pas nécessairement la menace terroriste. Les attentats du type 11 Septembre ne sont pas la crainte première, plutôt un prétexte. En invoquant par exemple des liens entre Al Qaeda et les Ouïgours, une organisation musulmane de l’Ouest de la Chine, les autorités peuvent étendre leur surveillance et mettre en coupe réglée des communautés qui, politiquement, posent problème sur la question des droits de l’homme.
La menace interne est donc la préoccupation principale ?
En fait, dans un pays démocratique, on assure la protection des athlètes et des spectateurs. Mais là, tout devient dangereux : l’Australie est considérée comme un pays à risque, parce qu’il y vit une grande communauté chinoise. Beaucoup sont membres de la secte Falungong, un syncrétisme entre taoïsme et bouddhisme apparu en 1999. Imaginez que des supporters de l’équipe d’Australie déploient une banderole : «Assez de la répression !» C’est de nature à faire perdre la face aux autorités. Et c’est ce qu’elles veulent éviter à tout prix. La double billetterie - les mafias chinoises sont des spécialistes - ou le racisme anti-noir ou encore un rassemblement pour le Tibet libre place Tiananmen sont d’autres phobies du Parti.
Vous évoquez un système de fichage perfectionné…
On ne va pas refuser des visas, ce serait mal vu. Mais il y a un certain nombre de gens, en amont, qui vont être «sélectionnés.» Les ambassades chinoises ont listé tous les adhérents étrangers à des associations sur le Darfour, notamment dans les pays scandinaves, qui risqueraient de venir. Même les porteurs chinois de la flamme olympique seront fichés ! Un centre de renseignement doté d’un budget d’1,3 milliard d’euros a été créé pour l’occasion. Si l’on excepte les Jeux de Moscou en 1980, partiellement boycottés, ce sera bien la première fois depuis Berlin, en 1936, que les JO auront lieu dans un état policier. Au moment de leur attribution, on s’est dit que les autorités respecteraient la Charte, qu’il y aurait par exemple une plus grande souplesse pour les reporters. Au contraire, il y a une crispation à mesure que les Jeux approchent. Regardez l’histoire de Hu Jia, le dissident arrêté le 27 décembre dernier. Il va être jugé au mois de mai, à trois mois des Jeux.
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
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Tout est fait à main levée, sans aucun instrument, avec du sable coloré.skippyc a écrit : Tu as des photos du mandala ??? Fait partager cet art aux personnes du forum
En fait, les moines prennent une petite quantité de sable dans le creux de leur main et comme on le fait à la plage, dessinent des formes avec le sable en laissant échapper un filet extrêmement fin de sable. Pour pouvoir tracer ne serait-ce qu'une ligne droite ou un arc de cercle, plusieurs années d'apprentissage sont nécessaires. Pour réaliser un mandala tel que celui-ci, huit années d'apprentissage sont requis. Plus les moins sont expérimentés à l'art du mandala, plus le dessin est complexe...
Une fois fini, le mandala est généralement détruit aussitôt, la plupart du temps jeté à l'eau, malgré les heures de travail que cela a représenté. C'est symbolique de l'immatériel et de l'éphémère, c'est ce qui me plaît...
[img][img]http://images3.hiboox.com/vignettes/0908/pc87kiud.jpg[/img][/img]
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Magnifique ce mandala. Ce qui doit être encore plus magnifique c'est de le voir se faire. Tu dois pouvoir passer des heures à les regarder le construire. Vraiment très beau .
Merci pour l'extrait de Libé.
Plus ça va, plus c'est flippant . Vive les kangourous s'ils sortent leur banderole.
Merci pour l'extrait de Libé.
Plus ça va, plus c'est flippant . Vive les kangourous s'ils sortent leur banderole.
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ben au lieu de les détruire, ils les figent. les vendent super chèr car pièces uniques ... et l'argent récolté aide aux causes tibétaines. ils pérennisent une oeuvre éphémère mais la transforme en $ ephémères puisque $ dépensés pour la bonne cause
ok ok
ok ok
pimpim eternel ... adepte de la sechitsu team (entrainement de pro, matos de fou, résultat de merde !)
Oui, ça te plaitskippyc a écrit :MA-GNI-FI-QUE
... et encore, ceux-la sont de "jeunes" moines avec une petite dizaine d'années de pratique.
J'ai vu un mandala il y a deux ans fait par un moine qui accusait une quarantaine d'années d'expérience, une espèce d'expert, de maître absolu attaché à la transmission de son savoir et des techniques ancestrales.
Sur la photo que j'ai laissée, il y a deux moines. En réalité, ils étaient trois à réaliser cette pièce et celui qui manque sur ce cliché, toute sa famille est restée au Tibet et "morfle" encore plus que les autres de l'exil forcé de ce moine. C'est lui qui m'a parlé des injections d'antigel...
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Leur maître-mot, c'est la résistance pacifique.klef allen a écrit :excusez ma question
quelle est la résistance tibétaine ? ils font quoi ? comment ?
Des moines en exil aux quatre coins du monde militent pacifiquement dans les capitales auprès d'ONG, d'associations, mairies, etc. pour que leur peuple et leur identité ne meurent pas, mais aussi et surtout faire connaître les atrocités dont ils sont victimes et que le régime de Pékin tente de taire ou de minimiser.
Cette lutte et cette résistance, parce que non violente, sont pour moi d'une grande noblesse et dans sa forme et dans le fond.
SkippyC peut sans doute en rajouter.
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