Dopage dans les sports majeurs

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Kenzo
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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Le tennis, ce sport où le dopage n’existerait pas :roll:

La dernière suspension d’un joueur du Top 50 date de 2005. Parce que le tennis est propre ? Plutôt parce qu’on ne cherche pas beaucoup.

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Il n’y aura pas de contrôle positif cette année à Roland-Garros. Parce que le tennis est propre, disent les joueurs et ses dirigeants. Parce que le programme de lutte antidopage est conçu pour ne trouver aucun tricheur, disent les chiffres.

Si l’on excepte le cas de Richard Gasquet, suspendu deux mois et demi pour la forme mais dont la fédération internationale (ITF) avait validé la thèse du baiser à la cocaïne, la dernière suspension d’un joueur du top 50 remonte à 2005, avec le Slovaque Karol Beck. La dernière grande joueuse contrôlée positive est Martina Hingis, à la cocaïne, à la fin de sa seconde carrière (2007).

Aucun scandale impliquant un grand joueur : voilà pourquoi le tennis conserve l’image d’un sport aussi pur qu’une tenue de Federer à Wimbledon. Lorsqu’une star du tennis aurait pu être impliquée dans une affaire de dopage, l’ATP, qui organise les grands tournois masculins, l’a étouffée : c’est Andre Agassi, le joueur en question, qui l’a raconté dans son autobiographie.

Les joueurs qui parlent du dopage ? On les fait taire

L’association des joueurs (ATP) a aussi su faire taire les joueurs qui parlaient trop. Le Français Nicolas Escudé a écopé d’une amende pour l’avoir accusée de cacher des contrôles positifs. Il disait aussi voir « certains joueurs plus frais au cinquième set qu’au premier ».

Le Belge Christophe Rochus a également eu des ennuis pour avoir dit qu’un joueur sur dix se dopait. Du coup, les seuls qui osent sont des champions à la retraite. Le même Rochus, en 2010, à La Dernière Heure, ou Fabrice Santoro, il y a trois ans à la télévision :

« Bien sûr qu’il y en a qui le sont (dopés), comme dans tous les sports où il y a beaucoup d’enjeux financiers. [...] On a l’impression que (l’adversaire) a quatre poumons, qu’il respire pas et il vient me battre. [...]

Lorsque vous voyez des joueurs partir dans la période hivernale, ils pèsent 72 kilos, ils reviennent en janvier, ils en pèsent 78 avec des bras qui ont doublé de volume, c’est très désagréable. »

Le premier ayant porté des accusations de dopage sur le milieu du tennis était Yannick Noah, en 1980, dans une interview à Rock and Folk. A l’époque, on appelait ça « le doping », Rock and Folk était un « mensuel de jeunes » et Thierry Ardisson, plus flegmatique que jamais, authentifiait sur Antenne 2 les propos de Noah :

« Des mecs chargés, j’en vois dans tous les tournois. Et de plus en plus ! La coke, les amphés et le hasch sont les drogues les plus prisées par les tennismen. »

John McEnroe, Chris Evert et Steffi Graf l’imitaient en 1992. L’Américain lâchait en plein Roland-Garros :

« Si les gens pensent qu’il n’y a pas de stéroïdes dans le tennis, ils se trompent lourdement. Ça se voit quand quelqu’un a pris des stéroïdes. Le mec gonfle, il a un corps tout neuf et n’est jamais fatigué. »

« Tous les produits servent à quelque chose dans le tennis »

Plus personne n’ose dire, comme l’ancien président de la Fédération française Christian Bîmes, que le dopage est inutile en tennis.

Pour le professeur Michel Rieu, président du conseil scientifique de l’agence française antidopage (AFLD), « tous les produits servent à quelque chose dans le tennis mais pas au même moment ».

« Les trois volets qui constituent le dopage sont interpellés. Les stimulants, tous, peuvent jouer un rôle important. Ça recule le seuil de fatigue donc ça permet d’accroître la charge de travail.

Le deuxième aspect, c’est accroître la force musculaire : anabolisants stéroïdiens et clenbutérol. Les stéroïdes sont faciles à détecter mais pour cela il faut des contrôles inopinés en dehors des tournois, lors des longues périodes d’entraînement, l’hiver surtout.

Le troisième type, ce sont les substances qui vont augmenter la capacité aérobie, accroître la capacité de transport d’oxygène par le sang. Il faut une endurance importante, facilitée par l’utilisation d’EPO ou d’autotransfusion. »

Mais on continue d’asséner, comme Pat Cash dans une interview à Rue89, qu’il n’y a « pas de culture du dopage dans le tennis ». Qu’il serait terrible « d’avoir quelqu’un de dopé », comme le dit Roger Federer. Que « les joueurs sont honnêtes [...] et ne franchissent pas la ligne jaune », comme veut le croire Paul Quétin, chargé de la préparation physique à la Fédération française de tennis.

Après un contrôle surprise, Nadal fait un scandale

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Ces fervents croyants ont les chiffres pour eux. Les contrôles positifs sont tellement rares. Mais plusieurs spécialistes de la lutte antidopage mettent en cause le programme de détection de l’ITF. L’un d’entre eux résume :

« On est dans un monde de faux semblants où ça fait bien de dire qu’on a fait 250 contrôles. Mais de quelle manière ? On peut faire semblant de chercher tant qu’on veut. En allant contrôler des gens chez lesquels on aura rien ou en prévenant les athlètes. »

Depuis la fin 2005, la fédération internationale a pris en charge la lutte antidopage aux dépens de l’ATP et de la WTA, jugées trop partisanes. L’Agence mondiale antidopage (AMA) s’attendait à voir le nombre de contrôles positifs augmenter. Ce fut l’inverse.

Comme dans tous les autres sports, l’ITF décide qui elle contrôle, les substances qu’elle recherche, le type de prélèvement – urinaire ou sanguin.

La France organisant deux des tournois majeurs du circuit – Roland-Garros et Bercy –, l’AFLD essaye chaque année de mener ses propres contrôles, en harmonie avec la fédération internationale. Cette faveur ne lui a été accordée qu’en 2009. Les responsables de l’agence française sont formels : l’ITF est l’une des seules fédérations avec lesquelles le courant passe mal.

En 2009, certains joueurs, Rafael Nadal notamment, avaient été scandalisés de voir des préleveurs débarquer à leur hôtel au petit matin. L’Espagnol avait été contrôlé la veille de sa seule défaite à Roland, face au Suédois Robin Söderling.


Rafael Nadal à Roland-Garros le 2 juin 2012 (Régis Duvignau/Reuters)
Seule une quinzaine de joueurs, hommes et femmes confondus, avaient été contrôlés par l’AFLD. Mais cela a suffi pour créer un scandale : l’agence française ne met plus les pieds à Roland-Garros.

Le vainqueur d’un Grand Chelem contrôlé une seule fois

Le directeur général de la FFT et de Roland-Garros, Gilbert Ysern, joue les entremetteurs entre les deux instances, souhaite que l’AFLD puisse aller « sur les tournois où l’ITF ne va pas ».

Elle a pu le faire uniquement à Montpellier. Pas à Nice, tournoi disputé la semaine précédant Roland-Garros. Y a-t-il eu des contrôles dans ce tournoi accueillant quatre des 15 premiers mondiaux ? Gilbert Ysern l’ignore et le tournoi et l’ITF « ne communiquent pas là-dessus ».

Interrogé au sujet de l’ITF, le président de l’AFLD, Bruno Genevois émet un rire gêné. Et embraye, « sans viser aucun sport en particulier » :

« Il n’est pas normal que tel sport qui accomplit de réels progrès, de réels efforts, voit les caméras s’orienter sur lui alors que d’autres beaucoup plus discrets, peuvent être moins pugnaces dans la lutte contre le dopage dans l’indifférence totale.

Le monopole de contrôles des fédérations internationales doit déboucher sur des contrôles effectifs et non pas être un moyen pour cette fédération, indirectement, de se soustraire aux contrôles. »

Le programme de contrôles à Roland-Garros cette année sera, dit Gilbert Ysern « équivalent à peu de choses près au schéma de l’année dernière. Il y avait eu 200 contrôles dont un quart de contrôles sanguins. » Et de dire sa confiance dans le programme de lutte antidopage de l’ITF :

« La fédération ne fait pas des contrôles complètement à l’aveugle. Je crois qu’il y a déjà un ciblage, on n’est plus à l’époque où ça se faisait par tirage au sort. »

Jusqu’en 2009 au moins, la stratégie de tests de l’ITF lors des tournois du Grand Chelem était claire – mais étrange : le perdant de chaque match était contrôlé. Le vainqueur du tournoi était donc testé une seule fois en quinze jours, après la finale. Avec une chance absolument nulle que son contrôle soit positif. Cela explique la surprise de Nadal, contrôlé tôt dans le tournoi 2009 par l’AFLD.

On ignore quelle est leur stratégie aujourd’hui : l’ITF ne publie plus le détail de ses contrôles par tournoi et n’a pas voulu nous donner de précisions.

Un contrôle hors-compétition en tennis pour 26 en vélo :sm1:

Depuis plusieurs années, l’AMA demande aux fédérations de renforcer trois aspects de leur lutte antidopage : les contrôles hors compétition, aux dépens des tests attendus pendant les tournois, les contrôles sanguins et les tests de détection de l’EPO. L’ITF est en retard partout et, loin d’accélérer le rythme, suit la tendance inverse de celle recommandée par l’agence mondiale antidopage.

La fédération a à sa disposition un outil merveilleux pour faciliter les contrôles hors-compétition, très contraignant pour les athlètes : le système de localisation par lequel tous les sportifs d’élite sont contraints de dire où et quand ils sont disponibles chaque jour pour être contrôlé.

Comme l’explique Michel Rieu, c’est en période de préparation que la prise de produits dopants est la plus efficace. C’est aussi dans ces périodes que l’athlète se doute le moins qu’il va être contrôlé – surtout quand, comme en tennis, il ne l’est jamais.

L’ITF a réalisé l’an passé, hommes et femmes confondus, 216 contrôles hors compétition, dont 21 sanguins. Un chiffre en baisse par rapport à 2010 (229 contrôles dont 10 sanguins) et qui devient ridicule si on le compare au cyclisme.

En 2011, l’Union cycliste internationale a réalisé 5650 contrôles hors compétition, dont plus de la moitié étaient des contrôles sanguins. Il y a donc eu l’an passé 26 fois plus de contrôles hors compétition pour les cyclistes que pour les joueurs de tennis.

Les contrôles hors compétition et contrôles sanguins – eux aussi en baisse – sont également très rares comparés à l’athlétisme ou à la natation.

Rafael Nadal par exemple, a subi en 2011 et en 2010, « entre un et trois » contrôles hors-compétition. En 2009, les chiffres sont plus précis : on sait qu’il a été contrôlé une fois hors compétition, avant Roland-Garros. Il n’a pas été contrôlé durant sa longue période d’inactivité entre Roland et le tournoi de Montréal, en août.

La star du tennis féminin, Serena Williams, n’a subi aucun contrôle hors compétition en 2011, pas plus que la dernière gagnante de Roland-Garros Li Na.

Les agences nationales réalisent parallèlement des contrôles inopinés mais cela crée un déséquilibre entre les sportifs : Français et Américains, par exemple, sont davantage surveillés que leurs adversaires.

Les convictions du docteur Stuart Miller

Il y a enfin le cas de l’EPO et ses semblables, utilisé sur le circuit depuis les années 1990 selon Jim Courier, interviewé en 1999 par Newsweek. Aucun joueur de tennis n’a jamais été contrôlé positif à l’EPO. Pour une bonne raison : ce produit est peu recherché, et de moins en moins. De 114 contrôles en 2006 à 21 en 2009. Depuis, l’ITF ne communique plus à ce sujet.

L’EPO n’est pourtant pas passée de mode. Elle reste terriblement efficace dans tous les sports et est utilisée sous des formes et à des doses variables malgré son défaut majeur : elle est détectable. Le meilleur moyen de la repérer est de contrôler un même athlète plusieurs fois sur une courte période.

Ce n’est pas celui choisi par la personne en charge du programme antidopage de l’ITF depuis six ans, le docteur Stuart Miller. A sa décharge, il estimait en 2009 que le tennis n’était « peut-être pas propice à l’EPO », n’étant pas un sport où l’on cherche « à optimiser son endurance ».

L’homme dont le but est de traquer les tricheurs du tennis pense globalement que les tennismen n’ont pas envie de se doper, comme il l’a expliqué au New York Times.

« Ce qu’on voit d’ordinaire en sport, c’est quelqu’un qui cherche à optimiser un élément de la performance physiologique, comme la force, la puissance, l’endurance, la vitesse. (Les joueurs de tennis) sont bons dans toutes ces catégories. Mais ils n’essayent pas de les optimiser. »

Dès lors, à quoi bon chercher ?
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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Ouf,
j'ai eu peur :mrgreen: ...un cycliste (à part LA, bien sûr), pour la même chose, c'était minimum 6 mois de suspension :idea:

http://www.leparisien.fr/lyon-69000/bre ... 249769.php

Le footballeur brésilien Juninho, qui a remporté sept titres de champion de France avec Lyon entre 2001 et 2009, s'est vu infliger vendredi un simple avertissement par la justice sportive de son pays, pour n'avoir pas respecté le règlement lors d'un test anti-dopage, a constaté l'AFP.

Le joueur de 37 ans a comparu devant le Tribunal supérieur de justice sportive (STFDJ) pour être passé par le vestiaire avant de se rendre à un test antidopage, comme l'interdit le règlement brésilien, après la rencontre de championnat du 23 septembre entre son club de Vasco de Gama et Ponte Preta.

Il s'était ensuite soumis au test qui s'est avéré :D négatif. :D Il risquait une sanction maximale de suspension pour une durée de deux ans qui aurait mis fin à sa carrière.
Un autre joueur brésilien, Ricardo Bema, du club de Fluminense, a comparu pour des faits identiques et a également reçu un avertissement. :idea:

Les clubs respectifs des deux joueurs ont été condamnés à une amende de 3.000 reais chacun (environ 1.500 US dollars).

Le Tribunal leur a reproché de ne pas informer suffisamment leur joueurs sur les procédures antidopage en vigueur, que les autorités sportives brésiliennes sont en train de renforcer en vue du Mondial-2014 au Brésil.

:sm11: En revanche, il a jugé qu'il n'existait aucun motif de soupçonner les joueurs d'avoir voulu échapper au contrôle ou d'avoir tenté d'en altérer le résultat. :sm11:
"Nous n'accusons personne ici de dopage", a souligné le président du Tribunal, tout en espérant que sa décision aurait "une valeur pédagogique".

Après avoir quitté Lyon en 2009, Juninho a joué au Qatar avant de rejoindre en 2011 le Vasco de Gama, un des clubs de Rio de Janeiro.
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Longo a été suspendu pour 3 no show et un entraineur-mari qui achetait de l'EPO?
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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braziou a écrit :Longo a été suspendu pour 3 no show et un entraineur-mari qui achetait de l'EPO?

Là avec ces cas là, on est pas dans les 3 "no show" et les contrôles à l'improviste partout dans le monde.

On est sur un contrôle sur place, d'après match, où les deux footeux ont été prévenus du contrôle et où ils ont échappé à leurs chaperons sciemment, pour faire un "truce dans le vestiaire :idea:
Le "truc", cela peut être beaucoup de choses pour rendre le résultat négatif : poche d'urine, injections (...).

Dans ta folie aveugle pour le foot, ne mélange pas les contextes :idea: voire

Domenech alors entraîneur des espoirs s'était ofusqué du refus des portugais de donner suite au contrôle antidopage d'après match alors qu' ils pétaient tout dans le vestiaire (car tout excités qu'ils étaient...grâce à quoi :?: ). Bilan, problème de procédure soit disant...pas de sanction... :idea: :sm11:

http://www.leparisien.fr/sports/claude- ... 559536.php

Et j'en passe :!:

Vive le foot, "circulez, y a rien à voir" :D

ENTRE COLÈRE et retenue, Claude Simonet joue un difficile numéro d'équilibriste dans l'affaire du 8 e de finale France - Portugal Espoirs, disputé mardi dernier à Clermont-Ferrand. Hier, le président de la Fédération française (FFF) est revenu sur les incidents d'après-match commis par les Portugais : saccage du vestiaire et refus de se soumettre à un contrôle antidopage. « Il faut toujours être très prudent quand on répond à chaud » « Si j'étais président de la Fédération portugaise, j'aurais honte ! Le football doit véhiculer une bonne image à la jeunesse. C'est un comportement anormal dans une enceinte sportive. » Après la colère, la prudence : « Il ne faut jamais accuser sans preuve. La seule que nous ayons, c'est la dégradation du vestiaire de Clermont. Les dégâts seront supportés par la Fédération portugaise et le gouvernement portugais. » Au passage, le président de la FFF a « lâché » son sélectionneur national Espoirs, Raymond Domenech, à qui la Fédération portugaise demande des excuses : « Il faut toujours être très prudent quand on répond à chaud et ne pas faire n'importe quoi non plus. » C'est que le président pense déjà à 2004 où les Bleus, ceux de Santini, iront défendre leur titre à l'Euro organisé au... Portugal. « Il ne faut pas que la '' guerre '' entre nos deux pays amène les supporters portugais à en vouloir à l'équipe de France. » Invité jeudi soir à l'ambassade du Portugal à Paris pour le lancement de l'Euro 2004, Claude Simonet (qui devra quand même remettre la semaine prochaine, au ministère des Sports, un rapport circonstancié sur cet après-match houleux) s'est permis de déclarer, très pusillanime : « Le Portugal n'a pas eu la même chance que nous au dernier Euro (NDLR : éliminé au but en or par la France en demi-finale). C'est une juste revanche que les Espoirs portugais se qualifient. Il faut vite oublier les incidents de Clermont... » Tel ne semble pas être l'avis du ministère des Sports qui a décidé de déposer plainte auprès du procureur de la République de Clermont. Juridiquement, c'est donc le délégué de l'équipe du Portugal, ayant fait obstacle au contrôle antidopage, qui encourt des poursuites pénales. Quant à la seringue retrouvée dans les vestiaires, elle devait être transmise à la justice pour analyses. Mais dans les conditions où elle a été ramassée, il pourrait être difficile d'en faire une pièce à conviction.
Le Parisien
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Il a du rater l'affaire LA et les 500 contrôles négatifs... :idea:

http://www.welovetennis.fr/dopage/58433 ... est-propre

Par Pauline Dahlem, lundi 12 novembre 2012 à 17:43 16 commentaires
Pour The Tennis Space, Pat Cash donne son avis sur le dopage dans le tennis.

"Le tennis est le sport idéal pour se doper : améliorer sa récupération, se renforcer musculairement... Mais je crois que l'absence de tests positifs montre que ce sport est propre. Maintenant, je sais que les instances veulent essayer de faire plus de tests, il y réfléchissent depuis un moment. Et c'est très bien."
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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J'adore, Kastendeuch se tire lui même une balle dans le pied en trouvant un argument, qui au contraire enlève un argument pour les sports collectifs (risque potentiel de ne pas être à l'endroit du contrôle le jour J) : l'emploi du temps est connu de longue date, managé par le club, donc, normalement pas de problème de localisation...donc, ce qui les fait chier c'est d'être contrôlé, point barre. Pas d'être tracés.
Il ne manque plus que l'argument, mais y a de dopage dans les sports co, pourquoi nous contrôler ?

http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20 ... ation.html

Dopage : les syndicats de sportifs militent contre la localisation
Créé le 11-12-2012 à 11h17 - Mis à jour à 11h44Par Le Nouvel Observateur avec AFP
La Fédération nationale des Associations et des syndicats de sportifs réclame un assouplissement des règles du dispositif de localisation des sportifs.

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» "Le dopage est au cœur même de la logique du sport"
La Fédération nationale des Associations et des syndicats de sportifs (FNASS) réclame à l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) un assouplissement des règles du dispositif de localisation des sportifs, qu'elle juge trop strictes, notamment pour les sports collectifs.

"Au nom des centaines de sportifs que nous représentons, nous vous adressons cette requête: l'ouverture d'un dialogue pour une adaptation de la géolocalisation, notamment pour les sports collectifs", dit la FNASS, qui regroupe notamment les syndicats des footballeurs, rugbymen, basketteurs et handballeurs, dans un courrier qui devait être envoyé au plus tard mardi 11 décembre, selon son président Sylvain Kastendeuch, joint par l'AFP.

Le dispositif de localisation oblige les sportifs faisant partie d'un groupe "cible" à fournir leur agenda des trois prochains mois - une heure par jour et un lieu - afin de pouvoir être localisés en cas de contrôle antidopage inopiné. Toute erreur de localisation ou absence à un contrôle aboutit à un avertissement. Trois avertissements peuvent entraîner une suspension, comme dans le cas de Yohann Huget privé du Mondial 2011 de rugby.

:D Dans son courrier, la FNASS dénonce :D "une atteinte à la vie privée et aux droits fondamentaux de l'individu" :D , "un contrôle judiciaire qui ne dit pas son nom", qui "désigne TOUS les sportifs comme autant de criminels ou de délinquants". :D

Ridicule

:idea: " :mrgreen: Autant le sportif individuel a la faculté de s'entraîner où il veut et comme il veut, autant dans les sports collectifs, c'est l'employeur qui fait le programme, donc on sait où se trouve le sportif 11 mois sur 12 et c'est connu à l'avance :mrgreen: "
, explique Kastendeuch. :idea: :idea: :idea: :idea:

"Nous demandons que les contrôles aient lieu sur le lieu d'entraînement ou de compétition", pas au domicile des sportifs, ajoute-t-il.

"En plus, c'est complètement ridicule de cibler un sportif dans un groupe de 25. :D :D :D Cela va le rendre plus vigilant et laisse peu de moyens pour les contrôles inopinés".

La FNASS réclame donc que l'AFLD demande les emplois du temps aux clubs ou fédérations "et non plus aux seuls sportifs", mais aussi que les éventuelles sanctions soient moins sévères que pour un contrôle antidopage positif.

"La localisation des sportifs est un réel élément de dissuasion, surtout face à des protocoles de dopage sophistiqués appliqués bien en amont des épreuves contrôlées, rétorque Bruno Genevois, président de l'AFLD, dans "Le Monde". Mais dans notre démarche, nous nous efforçons de ne pas agir comme un couperet aveugle".

La FNASS avait déjà saisi le Conseil d'Etat, qui avait rejeté sa requête en février 2011, avant de déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme. :D Il y a deux mois, le Conseil d'Etat avait en revanche donné raison à huit sportifs, appuyés par la FNASS, qui avaient dénoncé leur placement sans leur consentement dans le groupe cible de l'AFLD.
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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http://www.sport.fr/football/ligue-1-ma ... 91180.shtm

Un moment d'égarement...vite rattrappé :mrgreen:

Marange, Messi et le dopage
Lundi 10 décembre 2012 - 22:30

Les performances de Lionel Messi, devenu le meilleur buteur de l'histoire sur une année civile ce week-end, laissent incrédule Florian Marange. "Comment ça se fait que lui soit comme ça ? Même Cristiano (Ronaldo) est un très bon joueur, même Zidane. Zidane à la Juve, il avait des passages où il était moins bien, au Real Madrid pareil. Messi n’a que 25 ans, à chaque match il marque des buts, à chaque match il est bon, il n'est jamais blessé. C’est assez impressionnant", a expliqué le latéral gauche des Girondins de Bordeaux, qui s'interroge sur l'attaquant du Barça. "Je me demande s’il n’est pas dopé ou s’il n’a pas quelque chose parce que tu te dis que ce n’est pas possible d’enchainer les matches, de marquer, d’être toujours à 100%, a lâché Marange. Je ne sais pas, je m’interroge. Toi tu enchaines les matches, tu es fatigué. Lui, tu as l’impression qu’il n’est jamais fatigué. Il doit bien récupérer, il doit avoir un nutritionniste pour lui, un préparateur physique, une super hygiène de vie. Même quand on voit Zlatan, c’est un grand joueur, mais il y a des matches où il va passer à côté, il ne va pas être bien. Lui (Messi), non." Une sortie médiatique maladroite qui ne devrait toutefois faire ni chaud ni froid à l'Argentin...

La nuit portant conseil et après quelques coups de fil reçus....le lendemain :

Marange rectifie ses propos sur Messi
Mardi 11 décembre 2012 - 11:35

LE latéral gauche des Girondins de Bordeaux Florian Marange a fait le Buzz, lundi soir, en se demandant sur RMC si Lionel Messi ne se dopait pas. "Je me demande s’il n’est pas dopé ou s’il n’a pas quelque chose parce que tu te dis que ce n’est pas possible d’enchainer les matches, de marquer, d’être toujours à 100%", avait déclaré le Girondin. Des propos que l'intéressé a tout de suite rectifié devant les journalistes de Sud-Ouest.fr, ce mardi matin. "Je n'ai pas voulu dire que Messi se dopait! Je ne me le permettrais pas et ce n'est pas à moi d'en juger a expliqué Marange. Simplement, quand tu vois le nombre de matchs qu'il joue, tu te demandes comment il fait pour être aussi fort.". Désormais, l'affaire devrait être close.

En savoir plus: http://www.sport.fr/football/liga-maran ... z2EkglRjga
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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Richie a écrit : "Je n'ai pas voulu dire que Messi se dopait! Je ne me le permettrais pas et ce n'est pas à moi d'en juger a expliqué Marange. Simplement, quand tu vois le nombre de matchs qu'il joue, tu te demandes comment il fait pour être aussi fort.". Désormais, l'affaire devrait être close.
Ce gars est fait pour gagner Hawaï. A ce niveau de base, ne serait-ce qu'avec de l'Isostar ajouté à l'eau claire, il explose le record de l'épreuve.
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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http://www.lemonde.fr/sport/article/201 ... _3242.html

Dopage : le laboratoire de Madrid suspendu par l'AMA
Le Monde.fr | 22.12.2012 à 16h49 • Mis à jour le 22.12.2012 à 17h46

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a retiré son accréditation au laboratoire de Madrid, vendredi 21 décembre, lui interdisant pour les trois prochains mois de procéder à des analyses d'échantillons dans le cadre de la lutte antidopage. Le laboratoire madrilène, dont la sanction sera réexaminée par l'AMA au terme de la suspension, dispose de 21 jours pour faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
STRANDARD INTERNATIONAL

Organisme international créé en 1999 pour promouvoir et superviser la lutte contre le dopage dans le sport, l'AMA peut à tout moment suspendre l'accréditation d'un laboratoire qui n'adhère pas au standard international pour les laboratoires ou SIL. Cette norme, qui garantit la qualité des contrôles antidopage, permet également d'harmoniser le rendu des résultats pour l'ensemble des laboratoires accrédités par l'agence.
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http://www.menly.fr/sport-jeux/sport/15 ... umeur-web/

Tennis : Nadal suspendu pour dopage, la rumeur qui affole le Web Le 26 déc 2012

C’est une rumeur qui se fonde sur des éléments bien ténus. Mais comme pour toute rumeur, tant que rien de tangible n’est venu la confirmer ou la démentir, il s’agit de la relayer de la façon la plus neutre possible.
Celle-ci nous vient tout droit d’Espagne et concerne Rafael Nadal. Absent des cours depuis presque 6 mois, le tennisman espagnol, souvent soupçonné de dopage par le passé, alimente tous les fantasmes à son sujet. Et ce d’autant plus qu’après avoir annoncé son retour à la compétition au tournoi exhibition d’Abu Dhabi, il a finalement décidé de renoncer à la dernière minute pour des problèmes de maux de ventre.
Il n’en fallait pas plus à certains pour imaginer un scénario machiavélique : en fait, Rafael Nadal se serait fait « choper » en juin lors d’un contrôle et aurait écopé d’une suspension de 6 mois. Et pour ne pas écorner l’image de son sport, l’ATP aurait décidé d’étouffer l’affaire en proposant à Nadal de faire passer cette suspension pour une blessure longue durée.
Le Bûcheron majorquin ayant joué son dernier match le 29 juin (surprenante défaite face à Lukas Rosol à Wimbledon), les tenants de la thèse du complot estiment que le tournoi d’Abu Dhabi, joué du 27 au 29 décembre, arrive trop tôt et que Nadal doit attendre six mois révolus pour effectuer son retour sur les courts.
Avec l’aveu d’Andre Agassi – qui avait fait l’objet d’un contrôle positif caché par l’ATP – et le fait que les sportifs espagnols – et Nadal en particulier – ont souvent été dans l’oeil du cyclone après leurs succès à répétition dans toutes les disciplines, c’était le terreau idéal pour ce genre de rumeur.
Reste à savoir ce qu’en pense Yannick Noah…
Et pour le plaisir, un petit sketch des Guignols de Canal+ sur le sujet :
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Richie
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par Richie »

http://www.rmcsport.fr/editorial/333372 ... ur-dopage/

Bernardi et Canales suspendus provisoirement pour dopage
RMC Sport | rmcsport.fr | 28/12/2012

La Fédération argentine (AFA) a indiqué ce vendredi, sur son site internet, la suspension provisoire de Lucas Bernardi (Newell’s Old Boys) et Gustavo Canales (Arsenal de Sarandi). Les deux joueurs ont été contrôlés positifs à des substances interdites dont les noms n’ont pas été révélés. Agé de 35 ans, Bernardi a évolué 8 ans à l’AS Monaco (2001-2009). L’analyse des échantillons B devrait avoir lieu la semaine prochaine.
tribuddy
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par tribuddy »

Richie a écrit :http://www.rmcsport.fr/editorial/333372 ... ur-dopage/

Bernardi et Canales suspendus provisoirement pour dopage
RMC Sport | rmcsport.fr | 28/12/2012

La Fédération argentine (AFA) a indiqué ce vendredi, sur son site internet, la suspension provisoire de Lucas Bernardi (Newell’s Old Boys) et Gustavo Canales (Arsenal de Sarandi). Les deux joueurs ont été contrôlés positifs à des substances interdites dont les noms n’ont pas été révélés. Agé de 35 ans, Bernardi a évolué 8 ans à l’AS Monaco (2001-2009). L’analyse des échantillons B devrait avoir lieu la semaine prochaine.
Il a aussi joué à l'OM Bernardi. C'est marrant tous ces vieux qui se font choper (comme lui) ou bien qui se soustraient au contrôle (Juninho)...
En plus ils ont tous les 2 joué en France, alors...
braziou
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par braziou »

vous excitez pas : cannabis ou cocaine
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Richie
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par Richie »

braziou a écrit :vous excitez pas : cannabis ou cocaine
C'est du dopage, point barre.
Un produit qui te relaxe, aide à ta concentration (...) = physique = dopage.

Ce n'est pas nouveau, le lien performance / drogues... : Gerulaitis et consorts dans le tennis.

http://www.rue89.com/rue89-sport/2012/0 ... pas-232477
Noah : « Des mecs chargés, j’en vois dans tous les tournois. Et de plus en plus ! La coke, les amphés et le hasch sont les drogues les plus prisées par les tennismen. »
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