La déshydratation à l'Alpes d'Huez ne pardonne pas.
C'est d'ailleurs la que j'y ai fait mon record de boisson, 8l sur le vélo (Inkosport à l'époque, plus d'un bidon entre chaque ravitaillement) et pratiquement 3l sur le semi en 3 boucles de 7km. Journée grosse chaleur, j'ai pu faire le moon walk et manger à l'arrivée car pas de mal au bide.
Je rappelle "Mal au ventre tu as, hydratation tu feras"
Ceci écrit, la planification annuelle se fait effectivement en fonction de la famille. Sauf si on est pro, la c'est la famille qui s'adapte.
Le tryptique qui marche bien pour ceux qui n'ont pas de temps (j'entraine certains à 5h/semaine), VMA courte en natation (2 sorties), VMA longue en vélo (1 sortie avec des coursiers pour apprendre d'eux) et Endurance en CAP (3 sorties dont 1 SL les semaines chargées)
Dominante automnale en natation ou on réapprend à nager (dixit Vincent Luis), Moulinette et CAP en hiver avec marathon si IM prévu, Vélo au printemps.
Avec ces bases, il est possible de préparer dans des conditions minimales les compétitions et optimales pour embarquer toute sa tribu, même non sportive.
L'Papy
Planification annuelle
- Yann_le_cantalou
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Re: Planification annuelle
Intéressant ta progra avec peu de temps @lopapy !
Pour le coup de mon côté j'ai du temps pour faire des courses comme je suis jeune et "sans famille", j'en profite .
Et je passe l'intégralité de mes 5 semaines de vacances dans des stages (organisés ou pas car ça devient vite un budget quand c'est organisé même si c'est très confortable et top pour récupérer et enchaîner :/).
Par contre c'est plus au quotidien que j'ai "du mal" à m'entraîner suffisamment et que je cours parfois à l'épuisement (du style 50' course à pied à 6h00 - nat le midi, 1h00 de home-trainer à 19h00). J'ai surtout du mal à faire assez de volume l'hiver à partir du moment où il y a ce foutu changement d'heure. Il faut trouver des parades mentales pour faire du volume sur le HT .
Après le tri LD je trouve ça quand même moins compliqué en termes de planif que quand on prépare du court / des courses de vélo où il faut du punch (et là pour le coup c'est volume foncier à fond l'hiver et après c'est fichu car on enchaîne les courses donc on fait surtout de la récup/des activations et des petites séances d'intensité entre chaque course).
Pour le coup de mon côté j'ai du temps pour faire des courses comme je suis jeune et "sans famille", j'en profite .
Et je passe l'intégralité de mes 5 semaines de vacances dans des stages (organisés ou pas car ça devient vite un budget quand c'est organisé même si c'est très confortable et top pour récupérer et enchaîner :/).
Par contre c'est plus au quotidien que j'ai "du mal" à m'entraîner suffisamment et que je cours parfois à l'épuisement (du style 50' course à pied à 6h00 - nat le midi, 1h00 de home-trainer à 19h00). J'ai surtout du mal à faire assez de volume l'hiver à partir du moment où il y a ce foutu changement d'heure. Il faut trouver des parades mentales pour faire du volume sur le HT .
Après le tri LD je trouve ça quand même moins compliqué en termes de planif que quand on prépare du court / des courses de vélo où il faut du punch (et là pour le coup c'est volume foncier à fond l'hiver et après c'est fichu car on enchaîne les courses donc on fait surtout de la récup/des activations et des petites séances d'intensité entre chaque course).
Re: Planification annuelle
Je ne peux parler que de ce que je connais = mon cas (et généraliser à partir d'un cas unique n'a pas de valeur scientifiquement parlant, mais bon...).
Quand j'étais plus jeune (période 35-45 ans), j'avais très peu de temps pour m'entraîner (famille + boulot) = je ne faisais que 4 sortie d'1h très intenses/semaine -en gros, 10mn d'échauffement 2 bloc de 20mn ou 4 X10' ou 8X5' à FTP/seuil ou plus (pas de capteur de puissance à l'époque) espacé d'un très court temps de récup (30'' à 1' puis 5' de retour au calme.
Ca me permettait de continuer à bien marcher en vélo et pas de problème à tenir des efforts longs l'été (sortie de 5h ou plus). Par contre, j'avais une grosse base foncier acquise entre 23 et 35 ans (avec env 20 à 25.000/an et bcp de D+). Sans cet acquis préalable, je ne sais pas si ces 4 X 1h intenses m'aurait suffit pour avoir une bonne endurance (a priori, je pense que non). Donc tout dépend de ton passé.
NB: Par contre, c'est assez éprouvant psychologiquement, car tu sais que chaque entrainement est très dur. Au bout d'un moment j'ai arrêté car avec l'âge j'ai perdu le plaisir/la volonté de faire des entrainement aussi durs. Je roule beaucoup plus désormais, mais beaucoup moins intensément et mon niveau a bien évidement sensiblement baissé (mais c'est notre lot à tous avec l'âge...)
Quand j'étais plus jeune (période 35-45 ans), j'avais très peu de temps pour m'entraîner (famille + boulot) = je ne faisais que 4 sortie d'1h très intenses/semaine -en gros, 10mn d'échauffement 2 bloc de 20mn ou 4 X10' ou 8X5' à FTP/seuil ou plus (pas de capteur de puissance à l'époque) espacé d'un très court temps de récup (30'' à 1' puis 5' de retour au calme.
Ca me permettait de continuer à bien marcher en vélo et pas de problème à tenir des efforts longs l'été (sortie de 5h ou plus). Par contre, j'avais une grosse base foncier acquise entre 23 et 35 ans (avec env 20 à 25.000/an et bcp de D+). Sans cet acquis préalable, je ne sais pas si ces 4 X 1h intenses m'aurait suffit pour avoir une bonne endurance (a priori, je pense que non). Donc tout dépend de ton passé.
NB: Par contre, c'est assez éprouvant psychologiquement, car tu sais que chaque entrainement est très dur. Au bout d'un moment j'ai arrêté car avec l'âge j'ai perdu le plaisir/la volonté de faire des entrainement aussi durs. Je roule beaucoup plus désormais, mais beaucoup moins intensément et mon niveau a bien évidement sensiblement baissé (mais c'est notre lot à tous avec l'âge...)
Re: Planification annuelle
Dans ton cas on peut parler d'une très grosse base, 10 ans à 20-25.000km / ans, peu de personne ici peuvent dire la même chose, donc oui bien sur que le corps à une mémoire et que ça joue en ta faveur.PEB a écrit : ↑12 oct. 2024, 11:11 Je ne peux parler que de ce que je connais = mon cas (et généraliser à partir d'un cas unique n'a pas de valeur scientifiquement parlant, mais bon...).
Quand j'étais plus jeune (période 35-45 ans), j'avais très peu de temps pour m'entraîner (famille + boulot) = je ne faisais que 4 sortie d'1h très intenses/semaine -en gros, 10mn d'échauffement 2 bloc de 20mn ou 4 X10' ou 8X5' à FTP/seuil ou plus (pas de capteur de puissance à l'époque) espacé d'un très court temps de récup (30'' à 1' puis 5' de retour au calme.
Ca me permettait de continuer à bien marcher en vélo et pas de problème à tenir des efforts longs l'été (sortie de 5h ou plus). Par contre, j'avais une grosse base foncier acquise entre 23 et 35 ans (avec env 20 à 25.000/an et bcp de D+). Sans cet acquis préalable, je ne sais pas si ces 4 X 1h intenses m'aurait suffit pour avoir une bonne endurance (a priori, je pense que non). Donc tout dépend de ton passé.
NB: Par contre, c'est assez éprouvant psychologiquement, car tu sais que chaque entrainement est très dur. Au bout d'un moment j'ai arrêté car avec l'âge j'ai perdu le plaisir/la volonté de faire des entrainement aussi durs. Je roule beaucoup plus désormais, mais beaucoup moins intensément et mon niveau a bien évidement sensiblement baissé (mais c'est notre lot à tous avec l'âge...)
Mais c'est un très bon exemple pour comprendre que chaque cas comme tu l'as dit est différent, qu'il faut savoir jouer sur ces acquis et son passé pour optimiser le temps qu'on a à consacrer à l'entrainement en fonction de son quotidien qui évolue (pro, perso).
Et la notion de plaisir aussi bien évidemment, super important. Autant tu peux passer quelques séances dures car tu sais que c'est dans le cadre d'une prépa, mais rapidement si ce n'est que de la souffrance et fait sans envie, il faut arrêter ou lever le pied.
"Se trouver des excuses c'est perdre le temps précieux que l'on pourrait utiliser à persévérer"
"Do not fear death, fear an unlived life"
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