Quelle est ta définition d'un acte médical, car cela va de l'entretien à la chirurgie lourde ?
Thierry *OnlineTri* a écrit : ↑22 nov. 2017, 00:56
* A partir du moment où l'on s'adresse des patients en bonne santé dont le sport n'est pas la profession comment se calcule le rapport risques/bénéfices?
On ne parle pas de patients car aucun professionnel de soin sera d'accord(normalement), les risques dépendent des produits, de leur posologie, du type de sport, de la psyché du tricheur .Il n'y a chez un amateur qu'un bénéfice de renarcissisation basée sur l'autopersuasion .
Thierry *OnlineTri* a écrit : ↑22 nov. 2017, 00:56
* Dans la mesure ou il n'y a aucune étude de publiée sur l'utilisation des produits comme dopant et que tout se fait dans un certain secret comment peut-on connaitre et quantifier les effets secondaires indésirables?
les effets secondaires sont les mêmes que pas utilisés comme dopant, après, comme je l'ai écrit plus haut cela dépend de la posologie, de la physiologie du sujet, de la fréquence des cures .Il y a des produits à risques élevés, d'autres quasiment aucun si l'encadrement médical est bon, et d'autres comme les transfusions à la fois très peu dangereux pour une(pas 50 lol) poche de sang autologue conservée dans les bonnes conditions ,par contre grosse logistique car le bricolage chez soi donne des risques de choc septique(il me semble me souvenir de Rico sur ce sujet) ou de choc transfusionnel(erreur de groupage) comme l'avait vécu un coureur espagnol (fièvre, douleurs articulaires, il faut d'urgence stopper la trans )
Thierry *OnlineTri* a écrit : ↑22 nov. 2017, 00:56
* Quand bien même ces études serait disponibles, prescrire un dopant comme tel serait-il compatible avec le serment médical (pour les médecins)?
cela dépend alors si le médecin justifie que son patient ira mieux avec, on serait dans la "correction", dont l'idée avait été évoquée il y a une vingtaine d'année et qui revient régulièrement, mais d'abord c'est ingérable car on irait à la course à l'armement, et puis c'est pas du tout déontologique .
Thierry *OnlineTri* a écrit : ↑22 nov. 2017, 00:56
* Le dopage contribue-t-il à la promotion de la santé?
Ben non, enfin tu me fais enfoncer des portes ouvertes, mais il faut savoir que les contraintes du sport de haut niveau que ce soit autant pour la santé mentale que physique sont traumatisantes
Thierry *OnlineTri* a écrit : ↑22 nov. 2017, 00:56
* Pour pousser le bouchon, et partant du principe que comme pour la majorité des médicaments, il doit bien y avoir aussi un effet placebo pour les dopants, serait-il éthique de jouer la dessus et se faire des couilles en or avec de l'EPO ou de la testo "homéopathique" par exemple?
Bien sur, ça existe depuis toujours de refiler de faut cachetons et le gars tellement persuadé qu'en effet il va mieux marcher .
Seulement, pour un athlète de seconde zone qui n'est pas au top de ses capacités, pour un sportif élite même la prise d'un vasodilatateur cardiaque va sacrément augmenter la force d'éjection et mieux oxygéner les tissus .
Concernant d'autres produits comme l'EPO les effets pour les à demi-vie courte est de l'ordre de 5 jours, mais la réactivité du patient dépend de son taux d'hémoglobine à la base, son hématocrite , ses réserves de fer, et il faut aussi supplémenter en VitB12, en acide folique ,ces "petites" choses qui me mettent la puce à l'oreille quand un cycliste prend ou ne tique pas quand on parle en unités internationales tout ça..........
La testo est trop efficace(je m'en servais en patch pour les patients en fin de vie, ça les ressucitait) pour qu'un placebo marche, ou alors le gars en a jamais pris, tient Tyler Hamilton en parle dans son livre
Pour de fausses injection d'EPO oui tu peux faire du sérum physiologique à la place mais bon aux yeux de la loi on est sur l'administration de substance vénéneuse(par mensonge)ou enfin je maîtrise pas trop la loi sur ce sujet .
Seulement il te faut récupérer d'anciennes piqures(les aiguilles sont scellés) bonjour le risque !!!!pour les reremplir de sérum phy, donc faire les poubelles DASRI des services qui l'utilisent
ou alors un coureur qui prend l'EPO pour lui ?
Au mieux une seringue à insuline et tu refais un étiquetage mais le gars floué le verra vite ,tout ça pour gagner trois francs six sous
Bref il y a plus simple et des médicaments faciles d'accès assez efficaces que je ne citerais pas pour ne faire envie à personne .
Et il y a quelques ex-coureurs qui "encadrent" quelques autres pour leur expliquer le métier et les informer pour s'approvisionner, ça c'est mon expérience personnelle mais je ne peux en dire plus car certains protocoles que j'ai effectué(pour un cycliste) sont maintenant interdits, me refusant à l'époque de l'aider plus malgré ses demandes .
Dans le cyclisme, on n'y arrivera jamais, c'est un sport tellement dur et qui exploite toutes les ressources physiologiques et mentales que, pour gagner ,il y aura toujours des coureurs sans éthique ou se justifiant .