https://www.lequipe.fr/Football/Article ... mi/1439758
Le début de cet article m interpelle quand même pas mal...
Ok, aucun produit n est cité, donc potentiellement il n y a aucun produit interdit (même si je ne serais pas surpris qu il y ait parfois un peu de cortisone...).
Mais alors, est ce qu il ne faudrait pas revoir les règles et les définitions du dopage?
Une frontière - pas toujours évidente- est qu il faut distinguer ce qui relève du soin et de la volonté d augmenter ses performances (pas évident puisque par définition, si tu es malade ou blessé, tu es moins performant. Donc se soigner, c est deja contribuer a l amélioration de sa performance).
Mais par exemple un sportif qui a une petite lésion et va avoir un traitement pour la soigner, c est ponctuel, c est pour contribuer à sa guérison... si c est médicalement bien encadré, je veux bien.
La, on parle d un gars qui dit avoir du mal à marcher tant son corps est usé mais joue des matchs de haut niveau grâce a des infiltrations !!
En gros l infiltration te fait passer de "en galère pour aller acheter son pain" a "saison de MLS". Je veux bien qu il n y ait peut-être pas de produit interdit dedans. Mais quand l aspect médicamenteux provoque une telle différence de niveau je ne vois pas comment ne pas l assimiler à du dopage.
C est un peu comme en 2022, Nadal qui fait (et gagne) Roland Garros sous infiltration. Quand ton vrai niveau physique est celui d un grand-père (et encore... bien des grands-pères ont moins de douleurs) et que c est la médecine qui te permet d etre a un niveau de fou, personnellement je ne vois pas vraiment de différence avec celui qui prend de l EPO pour gagner 1 ou 2km/h a velo.