entraînement et situation personnelle de stress intense

[redback]

Comment concilier l'entraînement triathlétique et une situation personnelle de stress intense? C'est une question que je me pose depuis quelques mois parce qu'elle me concerne directement (séparation... garde des enfants... etc. donc cela ne rigole pas).
Il y a un paradoxe:
D'un côté l'entraînement, surtout dans son aspect foncier, t'aide à traverser ces moments: euphorie de l'effort et temps de réflexion sans stress.
Cependant au printemps dernier les effets physilogiques du stress ont aussi un peu plombé mon entraînement. Le manque de sommeil et l'impossibilité de digérer normalement m'ont fichu en l'air pas mal de séances. Ainsi que le Geradmer XL où mon estomac et mes intestins, usés par le stress, se sont mis en rideau pendant la CAP
(vous allez vous dire: mais il est dingue ce mec, il divorce et il pense encore à ses perfs! ben oui, ici c'est un forum triathlétique pas un cabinet de psy, je ne cherche pas un conseiller conjugal)
Aujourd'hui encore je me trimballe une douleur quasi permanente au sternum que l'ostéopathe jugule sans parvenir à guérir.
Le manque de sommeil et la difficulté à ingérérer des calories sont un vrai problème pour l'entraînement.
Parfois j'ai même un peu peur que l'entraînement (environ 16h par semaine pour moi -pour l'instant pas de baisse notable de niveau au contraire) ne devienne dangereux dans ces conditions. mais je ne veux pas arrêter! Rien que l'idée me rend dingue!

Des idées? Des expériences similaires? Merci de votre aide.

[lucianovitch]

Comment concilier l'entraînement triathlétique et une situation personnelle de stress intense? C'est une question que je me pose depuis quelques mois parce qu'elle me concerne directement (séparation... garde des enfants... etc. donc cela ne rigole pas).
Il y a un paradoxe:
D'un côté l'entraînement, surtout dans son aspect foncier, t'aide à traverser ces moments: euphorie de l'effort et temps de réflexion sans stress.
Cependant au printemps dernier les effets physilogiques du stress ont aussi un peu plombé mon entraînement. Le manque de sommeil et l'impossibilité de digérer normalement m'ont fichu en l'air pas mal de séances. Ainsi que le Geradmer XL où mon estomac et mes intestins, usés par le stress, se sont mis en rideau pendant la CAP
(vous allez vous dire: mais il est dingue ce mec, il divorce et il pense encore à ses perfs! ben oui, ici c'est un forum triathlétique pas un cabinet de psy, je ne cherche pas un conseiller conjugal)
Aujourd'hui encore je me trimballe une douleur quasi permanente au sternum que l'ostéopathe jugule sans parvenir à guérir.
Le manque de sommeil et la difficulté à ingérérer des calories sont un vrai problème pour l'entraînement.
Parfois j'ai même un peu peur que l'entraînement (environ 16h par semaine pour moi -pour l'instant pas de baisse notable de niveau au contraire) ne devienne dangereux dans ces conditions. mais je ne veux pas arrêter! Rien que l'idée me rend dingue!

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Pas cool....
Quand j'ai divorcé, il y a 5 ans, j'ai perdu 7 kg....et je n'étais pas forcément super épais au départ. A l'époque, je jouais au foot, je nageais un peu, roulais parfois, courais assez souvent et je faisais de la muscu.
J'avais aussi du mal à manger....mais au niveau sportif, tout allait bien.
Ca marchait au moral, à la rage et à la hargne!
Je n'ai pas connu de problème particulier.

Fais tout de même attention, sois bien à l'écoute de tes sensations et ne prends pas trop de risques non plus.
Mais bon, la volonté, ça fait faire beaucoup.....et la hargne aussi.
Bonne chance quand même.

[Boulegan]

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Je pourrais t'en écrire des pages...
Le sport, j'en fais depuis gamin, gym, escrime, badminton, triathlon à ma majorité, j'ai toujours aimé ça, autant qu'à en faire, qu'à regarder, en vrai, à la télé, partout.
Le sport, pour moi, c'est synonyme de plaisir, de liberté, d'épanouissement. Dès que le sport est devenu un prétexte pour me "sortir de...", j'ai tout arrêté. J'ai toujours refusé que le sport soit une thérapie, il y a des médecins et des médicaments pour ça.
Je respecte trop le sport pour qu'il devienne une béquille quand ça va mal. Quand je dis mal, c'est très mal. Quand ne ce sont que petits soucis de la vie quotidienne (fisc, banque, boulot), oui, le sport est une formidable soupape.
Mais quand les pbs deviennent ingérables voire très compliqués à vivre au quotidien, le sport , il y a des professionnels pour t'aider, des amis (et encore, quand on veut bien se faire aider).
Oui, le temps où tu nages, tu roules, oui, tu ne penses pas à tes soucis, mais au retour, ils sont là, la situation n'a pas avancé d'un iota. D'ou le manque de sommeil, pbs de digestion, re-stress, re-insatisfaction, re-mauvais feedback, et une perte logique et progressive de ta condition physique, de tes repères. Donc, de confiance. C'est un cercle vicieux qu'il faut rompre.
Un bon neuro-psy peut t'apporter un vrai soutien, un traitement adapté à TA situation, les progrès en la matière sont impressionnants, pas ou peu de dépendance, pour, dans un premier temps, faire sauter le verrou du stress, te redonner de l'appetit et le sommeil... Et là, tu pourras faire du sport dans de bonnes conditions avec une efficacité qui te satisfera.
Si tu veux en savoir plus, MP.

[Joel]

sert toi du sport comme d'une soupape mais pas comme une alternative sinon tu vas craquer physiquement et là tu auras le psy + le physique en rade
Une petite thérapie (ou aide ....) un peu de sport et ça ira doucement mieux.
Une fois sorti de là tu seras encore plus fort.......

[iron mns]

sinon sport de combat avec des stages de gestion du stress c est pas mal

[redback]

j'ai fait de la boxe Thai... mais je n'ai jamais fait ce genre de stages. De quoi s'agit-il?

par ailleurs, merci à ceux qui m'ont écrit en MP, et à Lucianovitch (on est presque voisin), Boulegan, Joel et Cyril, pour vos réponses.

J'espère aussi qu'elles pourront en aider d'autres

PS:
Quand même --et sans vouloir tout ramener à moi-- le sport me sert de béquille (mais pas seulement!) depuis des années sans inconvénient pour ma santé. Il ne faut donc peut-être pas dramatiser

je pense aussi au cas de triathlète américain qui s'est sorti de la drogue grâce au tri (je vais chercher le lien)

[PhiliJoLau]

Ben ça tombe bien je suis moi aussi dans un marasma affectif, où la séparation avec ma femme est inéluctable et pliée, même si pourl'instant elle se passe bien..........le sport et le tri m'aide à supporter tout ça, oui c'est vrai je recherche dans mon entrainement à libérer un peu de ce stress que j'ai en moi face aux difficultés qui sont à venir, (séparation, partage des biens, garde alternée de mon fils...leplus dur...) en tout cas je ne me suis jamais autant entrainé et je me sens en forme, dailleurs je prépare la marathon et cette année j'aurai la rage, en tout cas toutes ces difficultés perso j'arrive à mieux les gérer grâce au sport.....doncje continuerai et je remercierai jamais assez le tri pour ce qu'il me donne de la FORCE du COURAGE
FORCE ET COURAGE A VOUS QUI VIVAIENT LA MEME GALERE!!!!!!

[ironchris]

Boulegan, pas d'accord avec toi sur le fait de prendre des médoc, plutôt que de faire du sport! Le psy, peut-être, j'en sais rien! Perso, jamais j'irai voir un tel personnage, même si j'ai quelques cases en moins, ou des soucis! Je gère moi même ...

Au contraire, je pense que le sport peut aider à passer un cap difficile dans la vie, du moins à prendre du bon temps...Le sport, la fatigue que l'activité physique va engendrer permet de moins stresser, de s'occupper l'esprit, de faire des rencontres, de penser à autre chose...
Dans mon entourage, j'ai des copains qui font du sport, du tri pour décompresser! Ils se sont investi et cela leur réussi bien. C'est devenu une passion pour tous! Ils n'ont pas eu besoin de médoc et de psy.

Dans mon ancien job (unité spé de la Défense) on disait que notre pire ennemi c'était l'ennui!! Il faut s'occupper l'esprit en permanence. Donc, on arrêtait pas de s'entraîner. Il suffit de voir se que fait sur les gosses d'aujourdhui, le désinterrêt des parents!

Oui, le stress, les problème qui s'en suivent peuvent créer des faiblesses...riques de blessures accrue...Il faut donc, comme pour tout sportif, respecter les grands princippes de l'entraînement, en étant encore plus attentif! Ne pas vouloir faire une séance difficile sans réelle motivation...

Certains sports sont peut-être plus appropriés, comme le tir, les arts martiaux!...

[Irontryph]

Je me suis marié en août 2003... et mon épouse m'a quitté en octobre 2003. Mon divorce a été prononcé en décembre 2004. Il va sans dire qu'au début j'ai eu un peu de mal à comprendre ce qui m'arrivait, et que j'ai eu une image très dévalorisée de moi.
Dans les premiers temps j'ai beaucoup parlé avec ma grande soeur, dont les mots et conseils m'ont beaucoup aidé. Puis sur ses conseils je suis allé voir un psychothérapeute. J'ai du faire une dizaine de séances, ce qui n'est pas suffisant pour avoir tout compris sur son propre fonctionnement psychologique, mais permet de découvrir un certain nombre de pistes pour se comprendre et pour s'aider à aller mieux. Ces séances étaient assez fatigantes, puisque je pleurais pas mal, et que parler de choses qui font mal... et bien ça fait mal, et ça fatigue, ça vide, voire ça épuise.
En même temps, alors que je n'avais fait qu'un seul tri en 2000, j'ai décidé au mois de février de préparer un ironman pour juillet. La progression que j'ai eue au fil des semaines m'a permis de retrouver une image plus valorisante de moi et de la confiance qui me faisait défaut et que ma séparation avait ébranlée.

Voilà résumée l'histoire de cette année difficile pour moi, pour dire qu'à mon avis le sport ne peut pas à lui seul permettre d'oublier ou d'effacer les problèmes, mais peut servir de béquille pour aller mieux. Tous les problèmes doivent être pris de front : dans mon cas la perte de confiance, pour toi peut-être les relations avec ton ex épouse, avec tes enfants... et sans doute aussi une perte de confiance. Le sport, plaisir, source de satisfactions personnelles, ne peut qu'aider lorsqu'on est dans une période difficile... mais évidemment cela n'exclut pas de régler le fond des problèmes importants.

Pour conclure je dirai que peu avant mon ironman j'ai rencontré celle avec qui aujourd'hui je partage ma vie et avec qui nous attendons un enfant pour le mois d'août. C'est grâce au tri que j'ai aujourd'hui le bonheur de vivre avec elle : d'une part nous nous sommes rencontrés dans notre club (ça aide), mais surtout c'est grâce au tri que l'envie de profiter de la vie est revenue.

Bon courage à toi Redback.

[ironchris]

Marié 2 mois!! Coût du mariage et du divorce? Je déconne, c'est pas marant...

[ironchris]

J'ai rencontré toutes mes nanas dans le milieu du sport. Je comprend pas pourquoi?
La dernière il y a 2 jours, séparé depuis ce matin après le petit déj!! Heureusement, pas marié (moi)...ouf, cela me coute rien, pas de déprime au contraire soulagé...! Du coup, suis célibataire depuis...

[redback]

dans l'esprit de ce thread voici le site d'un garçon, Todd Crandell qui est revenu d'une addiction à l'alcool et à la drogue grâce au tri. Où comment le tri peut se révéler être un élément intégral d'une thérapie.

http://www.racingforrecovery.com/