Voici ma petite histoire... Cette année je faisais mon 2e LD, après Nice en 2003. D'habitude je n'évolue que sur sprint ou CD. Mais je me savais bien préparée. Donc j'abordais la course confiante, malgré une légère appréhension du départ vu le nombre!
Natation TB, mais j'ai la chance d'avoir un passé de nageuse, donc j'ai pu profiter de poser mes mouvements correctement une fois que j'étais dégagée de la masse (mais bon pas avant d'avoir tourné après les 800m quand même, et puis c'est pas facile de se rabattre...)
Après en vélo, j'ai bien profité, sans m'affoler, j'ai vu des bidons par terre et j'ai trouvé dommage pour le danger que ça pouvait représenter, personnelement j'ai toujours jeté les miens au ravitos. Pour ceux qui ont souffert de l'ISOSTAR, il faut voir si vous étiez habitués à ce produit, il faut rester le plus près possible de ses habitudes. Par contre j'ai moi aussi vu revenir quelques groupes sur les derniers km, mais bon je m'en fous, si ça fait plaisir à certains, moi je fais ma course et c'est tout.
Après les 30 bornes... La souffrance de l'année passée revient à l'esprit... Mais en même temps ça me motive, car j'étais tellement plus à l'aise! Je ne m'affole pas et je ne souffre pas trop jusqu'au dernier retour, où là les jambes sont plus dures... J'essaie d'encourager un peu ceux que je vois en détresse, car je me souviens des paroles d'autres concurrents quand j'étais dans le dur l'année passée. Puis voilà la ligne d'arrivée, énorme satisfaction puisque j'améliore mon temps de ... 53'!!!! Je reste juste au dessus des 8h (8h00'37"), dommage mais le bonheur m'empêche d'avoir des regrets.
Pour conclure, MERCI à tous les bénévoles pour leurs sourires et leur boulot, BRAVO à tous les finishers, et ceux qui ont pris le départ et qui ont eu moins de chance, BRAVO aux vainqueurs, BRAVO à ETIENNE CAPRIN pour son énorme courage et sa simplicité... MERCI aux spectateurs, et ENFIN MERCI POUR CE DERNIER LD!!!
Juste un petit bémol, le parc à vélo à mon sens "légèrement" étroit...
NICE
à Nice, j'ai vu des arbitres qui ont assez bien fait leur travail sans pour cela distribuer des tonnes de carton.Avec ce type de parcours, les possibilites de drafting était tout de même limite.Il est vrai que sur le retour avec le vent, apres la derniere descente des pelotons se sont formés.Pour ma part,j'ai eut de la chance car nous avons été accompagnés sur cette portion ,jusqu'à l'entrée du tunnel par un arbitre.Cela aide beaucoup pour rouler en vrai triathlete.J'ai pris ma premiere licence en 1988 et c'est vrai que la mentalité surtout sur les long a bien changé?Mais le triathlon longue distance reste une course où le mental est tellement important et que l'on connait toujours des joies et des souffrances qu'il faut reter humble, et ne s'occuper que de ses sensations.Laissons la triche, le draft, etc..à ces petits joueurs.Souvent,ils ont dépassés leur possibilités en suivant ou se sont enflammés apres et la sanction tombe en course à pied.
Surtout que dans quelques jours il ne restera que de bons souvenirs ou de bonnes resolutions pour la saison 2005 afin de faire mieux .Merci à tout ces benevoles, à tout ces gendarmes et motards, car la course était bien signalées et securisés.Quel pied dans les descentes fermées à la circulation.Un V3 qui a fété dignement son 200ième triathlon.
Surtout que dans quelques jours il ne restera que de bons souvenirs ou de bonnes resolutions pour la saison 2005 afin de faire mieux .Merci à tout ces benevoles, à tout ces gendarmes et motards, car la course était bien signalées et securisés.Quel pied dans les descentes fermées à la circulation.Un V3 qui a fété dignement son 200ième triathlon.
Je suis venu à Nice pour mon premier LD.
J'ai adoré le parcours vélo sur lequel je me suis régalé.
Par contre, les allers-retours en plein soleil sur la Prom, je n'ai pas aimé.
Ma course:
Une natation dans la masse en 1h12',
Pas top de donner des bonnets rouges alors que les bouées de parcours sont rouges !
Repérer les bouées de parcours à distance tenait du miracle.
Une belle remontée à vélo; 3h55' pour boucler ce magnifique parcours, soit presque 15' de mieux que le temps visé.
Ce bon temps vélo me permet de dépasser 520 concurrents et de remonter à la 131ème place.
Vient ensuite les interminables allers-retours en plein soleil sur la Prom.
Conscient que j'ai beaucoup donné à vélo, je pars tranquillement et veille à bien boire et m'éponger.
Mon rythme n'est pas rapide mais petit à petit je retrouve une foulée correcte; après 20 km l'objectif de 2h30' pour la CAP semble à ma portée.
A ~8 kils de l'arrivée, malgré une bonne hydratation alors je les jambes vont bien apparaissent les premiers signes de surchauffe (chaire de poule, palpitations... ) !
Dès lors, je suis contrains de m'arrêt à plusieurs reprises et sens que le malaise n'est pas loin.
Les 3 derniers kms sont parcourus à rythme d'escargot en marchant par moments.
Au final CAP en 2h41' ce qui me permet de finir en 7h57'.
L'arrivée fût une délivrance mais également marquée par la survenue du petit malaise m'ayant cloué 40 min durant sous la tente des samaritains !
Malgré ces problèmes sur la fin de la CAP, la satisfaction est grande d'avoir terminé la course en moins de 8h.
J'ai vraisemblablement joué avec le feu à vélo et grillé prématurément quelques cartouches.
En ce qui concerne l'arbitrage; je suis d'avis que les arbitres ont plutôt bien fait leur travail.
Sur les 10 premiers kils de plat, il ne peuvent pas faire grand chose c'est tellement compact et sur les 25 derniers kils je les ai vu distribuer des cartons.
Sinon, j'ai trouvé les concurrents assez respectueux; parmi les 520 concurrents dépassés à vélo, très peu d'entre eux ont essayé de prendre ma roue !
J'ai adoré le parcours vélo sur lequel je me suis régalé.
Par contre, les allers-retours en plein soleil sur la Prom, je n'ai pas aimé.
Ma course:
Une natation dans la masse en 1h12',
Pas top de donner des bonnets rouges alors que les bouées de parcours sont rouges !
Repérer les bouées de parcours à distance tenait du miracle.
Une belle remontée à vélo; 3h55' pour boucler ce magnifique parcours, soit presque 15' de mieux que le temps visé.
Ce bon temps vélo me permet de dépasser 520 concurrents et de remonter à la 131ème place.
Vient ensuite les interminables allers-retours en plein soleil sur la Prom.
Conscient que j'ai beaucoup donné à vélo, je pars tranquillement et veille à bien boire et m'éponger.
Mon rythme n'est pas rapide mais petit à petit je retrouve une foulée correcte; après 20 km l'objectif de 2h30' pour la CAP semble à ma portée.
A ~8 kils de l'arrivée, malgré une bonne hydratation alors je les jambes vont bien apparaissent les premiers signes de surchauffe (chaire de poule, palpitations... ) !
Dès lors, je suis contrains de m'arrêt à plusieurs reprises et sens que le malaise n'est pas loin.
Les 3 derniers kms sont parcourus à rythme d'escargot en marchant par moments.
Au final CAP en 2h41' ce qui me permet de finir en 7h57'.
L'arrivée fût une délivrance mais également marquée par la survenue du petit malaise m'ayant cloué 40 min durant sous la tente des samaritains !
Malgré ces problèmes sur la fin de la CAP, la satisfaction est grande d'avoir terminé la course en moins de 8h.
J'ai vraisemblablement joué avec le feu à vélo et grillé prématurément quelques cartouches.
En ce qui concerne l'arbitrage; je suis d'avis que les arbitres ont plutôt bien fait leur travail.
Sur les 10 premiers kils de plat, il ne peuvent pas faire grand chose c'est tellement compact et sur les 25 derniers kils je les ai vu distribuer des cartons.
Sinon, j'ai trouvé les concurrents assez respectueux; parmi les 520 concurrents dépassés à vélo, très peu d'entre eux ont essayé de prendre ma roue !
Salut et bravo a tous !!!
J'ai vu quue viot demande les résultats, alors je remets le lien du site du chrono :
http://perso.wanadoo.fr/lis.criado/pages/page1.htm
J'ai vu quue viot demande les résultats, alors je remets le lien du site du chrono :
http://perso.wanadoo.fr/lis.criado/pages/page1.htm
Vincent...
On est tous d'accord ! 
Les parcours de Nice, c'est vraiment magique: mer turquoise, levé de soleil, villages perchés, palmiers ... pendant le tri. Vieille ville, restos, baignades et bulle avant et après... Je crois que je reviens l'an prochain en septembre même sans triathlon.
J'ai moi aussi trouvé les cyclistes très corrects et vu très peu de drafteurs (je finis le vélo environ 1000°) même sur le retour vent de face.
De toute façon, j'avais décidé de faire ma course sans me soucier des tricheurs. Il y en a toujours eu qui draftent, qui coupent (c'est vrai qu'il y avait 4 1/2 tours dont un seul avec pointage) et même certain(e)s accompagné(e)s par des cyclistes ne faisant pas le triathlon. Et là, il faut faire attention à bien choisir son partenaire du jour (ou de toujours) ... pas trop connu des arbitres par exemple
. Sinon, il reste là aussi la solution de l'abandon à la place du carton. 
Les parcours de Nice, c'est vraiment magique: mer turquoise, levé de soleil, villages perchés, palmiers ... pendant le tri. Vieille ville, restos, baignades et bulle avant et après... Je crois que je reviens l'an prochain en septembre même sans triathlon.
J'ai moi aussi trouvé les cyclistes très corrects et vu très peu de drafteurs (je finis le vélo environ 1000°) même sur le retour vent de face.
De toute façon, j'avais décidé de faire ma course sans me soucier des tricheurs. Il y en a toujours eu qui draftent, qui coupent (c'est vrai qu'il y avait 4 1/2 tours dont un seul avec pointage) et même certain(e)s accompagné(e)s par des cyclistes ne faisant pas le triathlon. Et là, il faut faire attention à bien choisir son partenaire du jour (ou de toujours) ... pas trop connu des arbitres par exemple
. Sinon, il reste là aussi la solution de l'abandon à la place du carton. Je suis surpris par tout ces commentaires à propos de l'isostar, car cela signifie que ces triathletes ont testé cette boisson sur la course.Un des premiers conseils que d'ancien triathletes de mon club m'avaient donné était de ne faire aucune experience le jour de la course, mais d'essayer le type de produit mise à dispo sur la course lors des entrainements.C'est pour cela que la consultation de la plaquette ou du site de l'epreuve est importante.Un longue distance est déja assez dur à gerer, alors pourquoi en rajouter. 
troll a ecrit :
A+
Willy.
Pour ce qui est de mon cas, je n'ai jamais pris aucun ravito de la course, hormis le Coca de la CaP. Mais j'ai sans doute eu un probleme dans mon alimentation qu'il va falloir que j'etudie.Je suis surpris par tout ces commentaires à propos de l'isostar, car cela signifie que ces triathletes ont testé cette boisson sur la course.Un des premiers conseils que d'ancien triathletes de mon club m'avaient donné était de ne faire aucune experience le jour de la course, mais d'essayer le type de produit mise à dispo sur la course lors des entrainements.C'est pour cela que la consultation de la plaquette ou du site de l'epreuve est importante.Un longue distance est déja assez dur à gerer, alors pourquoi en rajouter.
A+
Willy.
En ce qui concerne l'arbitrage, je les ai vu tout au lomg de la course, sauf apres chateauneuf de Contes. Mais ca me parraissait pas raisonnable des faire passer les motos arbitres en meme temps que les cyclistes dans la descente vers Contes.
J'estime, en tout cas pour ceux que j'ai vus, qu'ils ont bien fait leur boulot de prevention ('serrez a droite!', 'garder vos distances!', 'dossard!'), et pas cartonnes a tout va. Par contre, ils ont ete severes, a en juger un copain du club qui a pris un rouge pour avoir perdu son dossard sur la partie velo.
A+
Willy
J'estime, en tout cas pour ceux que j'ai vus, qu'ils ont bien fait leur boulot de prevention ('serrez a droite!', 'garder vos distances!', 'dossard!'), et pas cartonnes a tout va. Par contre, ils ont ete severes, a en juger un copain du club qui a pris un rouge pour avoir perdu son dossard sur la partie velo.
A+
Willy
FOREVER "NICE" PEOPLE (TWICE)
A mon tour
Mon Nice, ne s'est pas exactement passé comme je l'espérais : Je me suis présenté au départ, diminué d'une grosse crève mal évaluée (1ère erreur : mal de gorge lundi : ça va passer avec du miel et du sirop, eh eh ) et surtout très mal gérée : pas soignée (2ème erreur 
).
Résultat : toute la semaine en vrac avec un pic de fièvre vendredi et samedi; 10 jours sans nager, sauf 10' samedi soir pour gouter la flotte et me libérer le nez...
Samedi j'avais presque décidé de ne pas partir. Ma femme me traitant de fou, et le pote dentiste chez qui j'étais à Menton de renchérir, "mais enfin, je sais bien que t'es dur au mal, mais faudrais voir à pas exagérer".
Cependant je vais chercher le dossard : et là l'ambiance, la magie unique de Nice, et vu que c'était la dernière, me prend aux tripes (Je pense qu'on sera quelques orphelins de ce parcours).
Au lit au 9:00., demain est un autre jour...
Dimanche : réveil à 5:00, je sens que j'ai récupéré un peu d'énergie.
7:15 : 1830 furieux brisent le miroir (légèrement ondulant) de la Grande Bleue, les premiers 200 m ne sont pas exactement ce qu'on pourrait appeler une natation "académique" et il faut faire sa place et ce jusqu'après la 1ère bouée...
Cette année ça me semble plus long qu'en 2002 et à 3.5 km je sens logiquement les effets de la crève et des 10 jours sans nager...
Je sors de l'eau, je suis "saoul" et manque même de tomber... temps : 1:10', soit presque 2' ; de plus qu'il y à 2 ans mais j'ai limité la casse...
Sortie de la zone de transition (j'étais à gauche et c'était étroit), je me gauffre donc à la sortie et m'éclate la pomette sur une borne en béton, merci le casque, 3 mètres après je glisse et tombe sur les fesses (en fait j'ai toujours la tete qui tourne).
Ce n'est donc pas ma journée. Mais bon me voici sur le vélo, la partie que je préfère. Vu la journée je décide de reprendre mes esprits en moulinant jusqu'à la 1ère bosse et laisse passer les "motivés" dejà allongés dans les prolongateurs... je sais que la journée sera longue et que ça ne sert à rien de se casser les pattes dès le début (ce sera pour après)...
Je décide donc que j'ai de la chance d'etre là et donc ma stratégie pour aujourd'hui est de "survivre" physiquement jusqu'au premier signe de grosse fatigue, dans le genre "on y croit", donc, de mouliner dans les portions raides et de pousser un peu plus sur le reste, aux sensations...
Et de bien manger.
Arrivée donc au sommet du Col de Vence en souplesse, ça va mieux on dirait... Arrive mon exercice préféré : la descente, je dois dire que la descente c'est un peu ma "compétition dans la compétition" et je me régale avec un toulonais aussi frappé que moi (que je salue s'il forume).
Nous voici donc dans la vallée du Var, en liaison vers Castagniers, où nous attendent 9 km de montée. Je reprends le "moulinet", sur la première partie raide et à 4 km du sommet, lorsque la pente se fait plus tranquille, je descends les rapports et reprends à la fois la confiance et quelques athlètes. Nouvelle descente, à fond, jusqu'à la troisième montée, que je regrimpe avec la même stratégie, la première portion en tournant les jambes et la fin "aux sensations".
Cette année je sens que les jambes il y sont, ça va etre bon pour la course... Nouvelle descente "rapide", courbes serrées et à dernière, la roue avant glisse et je tombe assez "brutalement", amortissant la chute avec le col du fémur, le genou et la cheville gauche...
Je reste allongé pour 10'' de stupeur et de désespoir, devant tant de malchance ! pensant meme finir dans une civière...
Mais, bon, j'ai décidé que je suis CONTENT d'etre là, que c'est une belle journée pour faire Nice et que hier matin j'avais laché le morceau, vu l'état comateux dans lequel j'étais. Je re monte sur mon vélo au milieu de quelques jurons :sm30: , et ralie T2 face au vent consistant.
Position après T2 : 504, gain 19 places.
Nous voici donc à l'épreuve de vérité, heureusement fait chaud mais pas trop...
Je sens le second effet "kiss cool" de la chute à vélo, je boitille, le mollet s'est contracté et j'AI MAL
!!! Je décide donc de voir si je suis dans les temps car physiquement je suis bien.
km 5: je suis sur les bases de 5' au km que je m'étais fixé. Ceci me donne du courage et continue donc, là où il y à 2 ans j'avais déjà commencé à marcher.
km 10: excellent, toujours sur le bon rythme
km 12: j'ai TRES MAL à la jambe, c'est décidément pas mon jour.... 
km 15, je cours maintenant depuis 1h14' et là je prends une grosse claque au moral : la crève, la jambe, un début d'hypo (?), Je m'arrête, la coupe est pleine
.
Je voulais me la jouir cette compétition, faire une belle natation, un beau tour de vélo après tout le volume que je me suis mangé en 6 mois (quasi réussi, sauf la chute), et courir avec un relatif plaisir.
Et je me voilà à marcher après 15km, je suis dég., je cherche ma femme et mes filles comme pour attendre une confirmation que je suis en train de faire le con à Nice avec avec la crève et une patte folle (je boite encore ce matin et j'ai un hématome gros comme une grosse souris d'ordi, décoré d'une belle "pizza"), au lieu d'etre couché.
J'y repenses un instant : en 7 ans je n'ai jamais abandonné une compétition. J'ai encore temps pour me reprendre : "tu fais la seconde boucle avec 15' de plus ; et tu peux finir la course en 2h45 ", c'est-à-dire l'objectif mini que je m'étais fixé.
Km 15 à 22 : ont été faits de doute, de souffrance et réajustement perpétuels de mes objectifs, pour finalement me convaincre d'un "au moins faire mieux il y à de 2 ans, à pieds" et putain t'es à Nice gars, t'y es, c'est la dernière;
km 22 : l'étincelle : il reste 8 km, soit 2 tours du Parc où je m'entraine, au boulot... je me relance, je cours de nouveau, je m'arrête peu pour boire un mixte d'eau et coca, maintenant le coca seul ne passe plus, et je me rappelle qu'il y à 2 ans j'avais retrouvé un des forces au dernier km.
km 27, un type crie un positif et convaincquant "allez ! encore 3 km" ; j'augmente le rythme,
je me sens plus "léger"; (relatif) et je jette mes dernières forces vers le désormais "non-ipotetique" finish.
Les derniers km sont une procession de triathlètes errants et passer des groupes me redonne un regain de motivation.
Course en 3h06, soit - 205 places...
Finish-line en 8h45, soit 712 ème.
Passé les regrets, les 6 mois d'entrainement, les "j'avais les jambes pour faire mieux"; aujourd'hui il me reste quelques raisons d'etre sattisfait :
1) Nice était une compétition fantastique, magnifique, et déjà d'y être retourné dimanche m'a fait vraiment plaisir ,
plus après que pendant
...
2) Sur le plan sportif, je retiens les entrainements et les copains de mon nouveau club, les entrainements en col au dessus des lacs de Lombardie avec Jéjé mon pote ardéchois de 20 ans, les sorties avec les copains lyonnais (trop peu), les belles routes en Sardaigne : que du BONHEUR. Sans parler des 4kg perdus, de la forme retrouvée alors que l'année dernière j'ai pas mis un dossard et rien fait pendant 6 mois, à cause du boulot.
Pour le reste, je suis content d'avoir amélioré le temps de 2002 (9h06), meme si j'arrivait sans avoir fait une bosse dans l'année (quasiment que des tours de Longchamps...), il faut positiver. Mais surtout je suis content du combat, de la détermination, jusqu'à passer la ligne à bout de forces et me dire que ce que j'ai vécu ce jour là à Nice n'aurait pas été aussi beau que si j'avais fait plus ou moins mon objectif (il faut bien positiver).
3) Dimanche soir j'ai juré de ne pas refaire un triathlon long en 2005.
Après ces lignes, je ne jure plus de rien et je cherche une remplaçante à Nice, difficile mais on a le temps d'y repenser...
RAI
Mon Nice, ne s'est pas exactement passé comme je l'espérais : Je me suis présenté au départ, diminué d'une grosse crève mal évaluée (1ère erreur : mal de gorge lundi : ça va passer avec du miel et du sirop, eh eh
) et surtout très mal gérée : pas soignée (2ème erreur ). Résultat : toute la semaine en vrac avec un pic de fièvre vendredi et samedi; 10 jours sans nager, sauf 10' samedi soir pour gouter la flotte et me libérer le nez...
Samedi j'avais presque décidé de ne pas partir. Ma femme me traitant de fou, et le pote dentiste chez qui j'étais à Menton de renchérir, "mais enfin, je sais bien que t'es dur au mal, mais faudrais voir à pas exagérer".
Cependant je vais chercher le dossard : et là l'ambiance, la magie unique de Nice, et vu que c'était la dernière, me prend aux tripes (Je pense qu'on sera quelques orphelins de ce parcours).
Au lit au 9:00., demain est un autre jour...
Dimanche : réveil à 5:00, je sens que j'ai récupéré un peu d'énergie.
7:15 : 1830 furieux brisent le miroir (légèrement ondulant) de la Grande Bleue, les premiers 200 m ne sont pas exactement ce qu'on pourrait appeler une natation "académique" et il faut faire sa place et ce jusqu'après la 1ère bouée...
Cette année ça me semble plus long qu'en 2002 et à 3.5 km je sens logiquement les effets de la crève et des 10 jours sans nager...
Je sors de l'eau, je suis "saoul" et manque même de tomber... temps : 1:10', soit presque 2' ; de plus qu'il y à 2 ans mais j'ai limité la casse... Sortie de la zone de transition (j'étais à gauche et c'était étroit), je me gauffre donc à la sortie et m'éclate la pomette sur une borne en béton, merci le casque, 3 mètres après je glisse et tombe sur les fesses (en fait j'ai toujours la tete qui tourne).
Ce n'est donc pas ma journée. Mais bon me voici sur le vélo, la partie que je préfère. Vu la journée je décide de reprendre mes esprits en moulinant jusqu'à la 1ère bosse et laisse passer les "motivés" dejà allongés dans les prolongateurs... je sais que la journée sera longue et que ça ne sert à rien de se casser les pattes dès le début (ce sera pour après)...
Je décide donc que j'ai de la chance d'etre là et donc ma stratégie pour aujourd'hui est de "survivre" physiquement jusqu'au premier signe de grosse fatigue, dans le genre "on y croit", donc, de mouliner dans les portions raides et de pousser un peu plus sur le reste, aux sensations...
Et de bien manger.
Arrivée donc au sommet du Col de Vence en souplesse, ça va mieux on dirait... Arrive mon exercice préféré : la descente, je dois dire que la descente c'est un peu ma "compétition dans la compétition" et je me régale avec un toulonais aussi frappé que moi (que je salue s'il forume).
Nous voici donc dans la vallée du Var, en liaison vers Castagniers, où nous attendent 9 km de montée. Je reprends le "moulinet", sur la première partie raide et à 4 km du sommet, lorsque la pente se fait plus tranquille, je descends les rapports et reprends à la fois la confiance et quelques athlètes. Nouvelle descente, à fond, jusqu'à la troisième montée, que je regrimpe avec la même stratégie, la première portion en tournant les jambes et la fin "aux sensations".
Cette année je sens que les jambes il y sont, ça va etre bon pour la course... Nouvelle descente "rapide", courbes serrées et à dernière, la roue avant glisse et je tombe assez "brutalement", amortissant la chute avec le col du fémur, le genou et la cheville gauche...
Je reste allongé pour 10'' de stupeur et de désespoir, devant tant de malchance ! pensant meme finir dans une civière...
Mais, bon, j'ai décidé que je suis CONTENT d'etre là, que c'est une belle journée pour faire Nice et que hier matin j'avais laché le morceau, vu l'état comateux dans lequel j'étais. Je re monte sur mon vélo au milieu de quelques jurons :sm30: , et ralie T2 face au vent consistant.
Position après T2 : 504, gain 19 places.
Nous voici donc à l'épreuve de vérité, heureusement fait chaud mais pas trop...
Je sens le second effet "kiss cool" de la chute à vélo, je boitille, le mollet s'est contracté et j'AI MAL
!!! Je décide donc de voir si je suis dans les temps car physiquement je suis bien. km 5: je suis sur les bases de 5' au km que je m'étais fixé. Ceci me donne du courage et continue donc, là où il y à 2 ans j'avais déjà commencé à marcher.
km 10: excellent, toujours sur le bon rythme
km 12: j'ai TRES MAL à la jambe,
c'est décidément pas mon jour.... km 15, je cours maintenant depuis 1h14' et là je prends une grosse claque au moral : la crève, la jambe, un début d'hypo (?), Je m'arrête, la coupe est pleine
. Je voulais me la jouir cette compétition, faire une belle natation, un beau tour de vélo après tout le volume que je me suis mangé en 6 mois (quasi réussi, sauf la chute), et courir avec un relatif plaisir.
Et je me voilà à marcher après 15km, je suis dég., je cherche ma femme et mes filles comme pour attendre une confirmation que je suis en train de faire le con à Nice avec avec la crève et une patte folle (je boite encore ce matin et j'ai un hématome gros comme une grosse souris d'ordi, décoré d'une belle "pizza"), au lieu d'etre couché.
J'y repenses un instant : en 7 ans je n'ai jamais abandonné une compétition. J'ai encore temps pour me reprendre : "tu fais la seconde boucle avec 15' de plus ; et tu peux finir la course en 2h45 ", c'est-à-dire l'objectif mini que je m'étais fixé.
Km 15 à 22 : ont été faits de doute, de souffrance et réajustement perpétuels de mes objectifs, pour finalement me convaincre d'un "au moins faire mieux il y à de 2 ans, à pieds" et putain t'es à Nice gars, t'y es, c'est la dernière;
km 22 : l'étincelle : il reste 8 km, soit 2 tours du Parc où je m'entraine, au boulot... je me relance, je cours de nouveau, je m'arrête peu pour boire un mixte d'eau et coca, maintenant le coca seul ne passe plus, et je me rappelle qu'il y à 2 ans j'avais retrouvé un des forces au dernier km.
km 27, un type crie un positif et convaincquant "allez ! encore 3 km" ; j'augmente le rythme,
je me sens plus "léger"; (relatif) et je jette mes dernières forces vers le désormais "non-ipotetique" finish. Les derniers km sont une procession de triathlètes errants et passer des groupes me redonne un regain de motivation.
Course en 3h06, soit - 205 places...
Finish-line en 8h45, soit 712 ème.
Passé les regrets, les 6 mois d'entrainement, les "j'avais les jambes pour faire mieux"; aujourd'hui il me reste quelques raisons d'etre sattisfait :
1) Nice était une compétition fantastique, magnifique, et déjà d'y être retourné dimanche m'a fait vraiment plaisir
, plus après que pendant
... 2) Sur le plan sportif, je retiens les entrainements et les copains de mon nouveau club, les entrainements en col au dessus des lacs de Lombardie avec Jéjé mon pote ardéchois de 20 ans, les sorties avec les copains lyonnais (trop peu), les belles routes en Sardaigne : que du BONHEUR. Sans parler des 4kg perdus, de la forme retrouvée alors que l'année dernière j'ai pas mis un dossard et rien fait pendant 6 mois, à cause du boulot.
Pour le reste, je suis content d'avoir amélioré le temps de 2002 (9h06), meme si j'arrivait sans avoir fait une bosse dans l'année (quasiment que des tours de Longchamps...), il faut positiver. Mais surtout je suis content du combat, de la détermination, jusqu'à passer la ligne à bout de forces et me dire que ce que j'ai vécu ce jour là à Nice n'aurait pas été aussi beau que si j'avais fait plus ou moins mon objectif (il faut bien positiver).
3) Dimanche soir j'ai juré de ne pas refaire un triathlon long en 2005.
Après ces lignes, je ne jure plus de rien et je cherche une remplaçante à Nice, difficile mais on a le temps d'y repenser...
RAI
__¸.·´¯C____¸.·´¯C____¸.·´¯C____¸.·´¯C____¸.·´¯C__
NICE 2005
FELICITATION A TOUS CEUX QUI ONT FAIT NICE 2004.
JE VIENS DE CONSULTER LE SITE DE NICE 2005, ET OH SURPRISE!!!!!!
mauvaise surprise prix de l inscription 300€ jusqu au 31/12/04 et 350€ aprés.
c est hallucinant! de + quand on voit la grille de prix 50 000$ soit 41000€ et que l organisateur compte sur 2000 inscrits soit encaisser 600 000€, mais où va le reste du pognon!!!
vive le boycot de nice 2005, il faut rester raisonable et arreter de prendre les triathletes pour des vaches à lait.
JE VIENS DE CONSULTER LE SITE DE NICE 2005, ET OH SURPRISE!!!!!!
mauvaise surprise prix de l inscription 300€ jusqu au 31/12/04 et 350€ aprés.
c est hallucinant! de + quand on voit la grille de prix 50 000$ soit 41000€ et que l organisateur compte sur 2000 inscrits soit encaisser 600 000€, mais où va le reste du pognon!!!
vive le boycot de nice 2005, il faut rester raisonable et arreter de prendre les triathletes pour des vaches à lait.
Merci Thib,Thib a écrit :Chapeau Rai, qui a dit que les triathlètes étaient fous ?
je t'ai croisé dans ton 28ème km, j'ai essayé de de dire "allez Thib, c'est Rai", mais j'avais la voix cassée.
Sinon j'ai pu tchacher avec Pierre, Jacoby et Mike...
En tous cas bravo à toi, et respect pour te lancer là dedans en tant que plus jeune participant !!!
La valeur et le courage n'attendent pas le nb des années.
Rai
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zefrenchcarotte
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Chris, je crois que tu ne vois pas les choses du bon côté de la lorgnette.
TOUS les Ironman qualificatifs pour Hawaï sont au prix de 300 euros à travers le monde, voir même un peu plus. C'était d'ailleurs le cas de Gérardmer. Pour ce prix, tu as "a priori" une organisation tip top et surtout tu peux prétendre obtenir un précieux sésame pour Hawaï.
Après, il est évident que c'est cher, mais rien ne t'empêche de faire Embrun (140euros) ou Gérardmer (180) ou Roth (210). Tu paieras moins cher, tu passeras un super moment au milieu de plein de monde, mais tu ne pourras pas prétendre aller à Hawaï.
Perso, je sais que je n'ai pas le niveau pour me qualifier, mais entre payer 180 euros à Gérardmer avec très peu de spectateurs (c'est important d'être encouragé sur IM, pas seulement pour ton égo) et 300 pour Nice, j'opterai certainement pour la Promenade.
A+
TOUS les Ironman qualificatifs pour Hawaï sont au prix de 300 euros à travers le monde, voir même un peu plus. C'était d'ailleurs le cas de Gérardmer. Pour ce prix, tu as "a priori"
une organisation tip top et surtout tu peux prétendre obtenir un précieux sésame pour Hawaï.Après, il est évident que c'est cher, mais rien ne t'empêche de faire Embrun (140euros) ou Gérardmer (180) ou Roth (210). Tu paieras moins cher, tu passeras un super moment au milieu de plein de monde, mais tu ne pourras pas prétendre aller à Hawaï.
Perso, je sais que je n'ai pas le niveau pour me qualifier, mais entre payer 180 euros à Gérardmer avec très peu de spectateurs (c'est important d'être encouragé sur IM, pas seulement pour ton égo) et 300 pour Nice, j'opterai certainement pour la Promenade.
A+
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