Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
Avatar de l’utilisateur
Capt'ain Cavern
Messages : 42
Inscription : 15 janv. 2009 16:08

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Capt'ain Cavern »

Regarde la Chine : Pourquoi s'est-elle autant investie dans le sport : Pour ne pas avoir l'air ridicule chez elle, mais aussi pour montrer sa puissance. On avait déjà la même chose au temps de la guerre froide entre les USA et l'URSS... quand ils y participaient tous les 2. :twisted:
Avatar de l’utilisateur
Capt'ain Cavern
Messages : 42
Inscription : 15 janv. 2009 16:08

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Capt'ain Cavern »

A mon avis, à un moment, un athlète de haut niveau doit choisir son camp:

- soit tu es du côté de la Fédé, de l'ITU, du Ministère et des Institutions sportives publiques, et il faut aligner tes objectifs avec ceux de la Fédé, à savoir prioritairement le DO, et accessoirement le long ITU (3/80/20), pour espérer bénéficier des aides de l'Etat

- soit tu bascules du côté obscur de la force, le format IM, et dans ce cas-là ton objectif c'est les courses privées organisées sous l'égide la WTC, qui sont basées sur un business model et des objectifs (faire du fric) complètement différents, et dans ce cas, il te faut trouver des sponsors privés, que ce soit CommerzBank ou Goro Nickel. Ce qui ne veux pas dire que tu t'en portes plus mal, bien au contraire!

Mais se mettre comme objectif des IM et après aller chouiner parce qu'on n'est pas aidé par la Fédé, ça prouve simplement qu'on n'a rien compris au film.

Voir sur ce sujet les posts sur La gouvernance du triathlon WTC vs ITU[/quote]

De toute facon tu ne peux à haut niveau avoir des ambition la même année sur DO et sur IM, non ?
Donc en gros, si tu as un niveau, soit tu pars sur le DO avec les aides fédérales et de l'état, soit tu pars sur le long avec des financements privés. N'empêche qu'on a pas d'équipes de pros sur le long en France. Bien ou pas je ne sais pas, c'est uste un fait.
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Pour être vieux et sage, il faut d'abord être jeune et con ! (proverbe chinois)
Avatar de l’utilisateur
Shuby
Messages : 225
Inscription : 28 oct. 2006 16:56

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Shuby »

Capt'ain Cavern a écrit :
Shuby a écrit :
Capt'ain Cavern a écrit :J'ai lu que la Fédé de nat faisait +2% de licenciés tous les ans, mais depuis Bernard et ses records et ses médailles aux JO ils sont passé à +5% :shock:
Comme quoi avoir une élite et nécessaire, si tant est qu'elle soit médiatisée...
Juste une question :
Quel est pour vous l'intérêt d'avoir plus de licenciés ? Je ne vois pas vraiment ce que ça apporterait à notre sport et à chacun.


Et on peut aussi se demander quel est le but de l'état qui subventionne : "développement du sport pour une meilleure santé des citoyens ou image de la France dans le monde ?" A mon avis on tend plus vers la deuxième. Quoique quand la France gagne la coupe du monde, les gens sont heureux et consomment !

Alors quel est exactement le but du financement du sport dans notre société ? Si quelqu'un a une réponse, ça m'intéresse (il doit bien y avoir un texte officiel).
En gros pour le triathlète moyen (dont j'aimerais bien faire parti un jour -premier Tri le WE prochain), plus il y a de triathlètes, plus il y a de club, et donc plus il y a d'épreuves (et moins il y a aussi à se déplacer...) Après je ne parle pas des classiques genre IM, Challenge, Embrunman, l'Alpe,... voire les GP.

[...]
Ok c'est un peu ce que je pensais aussi mais il faudrait connaitre le ratio :augmentation licenciés / augmentation nombre de club / augmentation du nombre d'épreuves car vu la difficulté de créer un club ou une épreuve, je ne suis pas sur que cela augmente vraiment.

Si on prends la course a pied (course sur route) comme exemple. Il y a peu de licencié mais un grand nombre d'épreuve, juste car c'est très simple à organiser (beaucoup de villages sans club en organisent) et ça fait une animation dans la ville / village. Si on regarde la natation, seul les clubs organisent et les licenciés participent.
Un triathlon nécessitera toujours un plan d'eau (avec toutes les contraintes de sécurité), un parc à vélo, ...
If Triathlon was easy, they would call it football
Avatar de l’utilisateur
Leonick
Messages : 2911
Inscription : 14 oct. 2004 07:26
Localisation : Champigny
Contact :

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Leonick »

Silver0l a écrit :
Richie a écrit : C'est légal cette discrimination, donc on ne dépasse pas certaines limites :idea:
C'est pas parce que c'est légal que ça ne me hérisse pas, que ça ne révèle pas une mentalité étriquée, et surtout que ça n'a pas plein d'effets pervers...
Quant à l'intercommunalité, les communautés d'agglomération, OK, mais souvent le sport est en dehors des compétences de la communauté, et puis on peut ne pas avoir de bol, vivre en frontière de la communauté. Et dès que tu franchis la rue, tu te retrouves alors en territoire hostile...
Ca ne me choque pas du tout : le fonctionnement des infrastructures et des clubs étant assurés par les impôts locaux payés par les habitants. C'est une solution trop facile pour les villes de dire "on n'a pas cette activité, allez voir dans la ville voisine". Bon nombre de communes ont passé des accords pour rembourser une partie ou la totalité des frais de repas des enfants scolarisés dans les communes limitrophes, pourquoi n'en serait-il pas de même pour le sport ?
Silver0l a écrit :Pour moi, si on y travaille, il faut le voir en tant que bénévolat, pour aider les pays les plus pauvres, et pas comme une source de revenus lucrative.
ben bien sûr. Les cadres et autres responsables de ces associations étant bien évidemment bénévoles ?
Il faut arrêter de croire que "association" = faibles budgets et tout le monde est bénévole.
Quand tu veux qu'une personne s'occupe à plein temps d'une tâche et qu'elle soit, en plus, compétente dans son domaine, il faut la payer, c'est tout.
Le problème des stagiaires non payés, c'est que c'est très rentable pour les structures qui auraient du, sinon, embaucher un salarié. Donc au lieu de le voir sous la forme "c'est pas génant de ne pas être payé pour un stagiaire, ça ne dure que quelques mois", il faut plutôt le voir sous la forme ""pourquoi un stagiaire et pas un salarié"
Ne pas faire de bénéfice pour les assoc 1901, c'est juste une question comptable : ne pas redistribuer de dividendes, c'est tout, ça n'implique pas que les personnes doivent être bénévoles.
Silver0l a écrit :...en travaillant au quotidien près d'Attali.
ouarf !!
Le Calendrier du sportif
c'est, des milliers de triathlons, duathlons, courses pédestres, trails, courses vtt, cyclosportives, gravel, et autres compétitions sportives
Avatar de l’utilisateur
Capt'ain Cavern
Messages : 42
Inscription : 15 janv. 2009 16:08

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Capt'ain Cavern »

Silver0l a écrit :
Capt'ain Cavern a écrit :
Voir sur ce sujet les posts sur La gouvernance du triathlon WTC vs ITU
J'ai été lire les posts de ce sujet. Intéressant mais un peu binaire. Disons que la position des triathlètes de haut niveau peu se voir de la sorte et encore. Macca participe aussi bien aux IM qu'au Challenges, qui sont eux en réelle concurrence sur un secteur privé.

Mais 99,9% (estimation) des triathlètes passent par des sturctures club, donc fédé, notament pour bénéficier de la piscine. sinon au secours le budget natation... :sm1: :sm1: Et ici la nage en lac on oublie car il faudrait y aller au brise-glace mais les joueurs de curling se mettent à gueuler... :wink:
Le problème se pose par exemple sur des nageurs qui font du vélo et savent courir. Là c'est vrai que la fédé les assome s'ils veulent s'incrire sur un DO. Pour peu qu'ils fassent résultat et ils ne sont pas sur le podium, car non affilié... :sm2: "Merci d'être venu c'est sympa."

Mais pour revenir sur la problématique privé/fédé, c'est un peu "je t'aime moi non plus". :twisted:
Ok l'IM d'Hawaii s'est auto proclamé Championnat du monde, titre un peu usurpé car un vainqueur à un Challenge ne peut prétendre à une participation à Hawaii sur ce seul résultat. Cependant le concept IM est particulièrement important pour le tri, car c'est une vitrine.
Je prends mon cas, je me suis mis au tri après un passage à Monaco et le hasard voulait que ce soit pendant le 70,3. Je connaissait l'IM, pas le format 70,3. Je me suis un peu renseigné, et depuis je fais du tri. Donc la fédé y gagne.
En outre, les structures club, donc fédé, sont des structures de formation permettant de découvrir des talents, et qui viennent enrichir le niveau IM. Une version uniquement basée sur le privé n'est pas viable. On le voit bien car les licences IM sont limitées afin de ne pas galvauder la marque.

Aprés c'est sur qu'on paye des frais de participation à une épreuve "fédé", et qu'on achète un billet à un évenement tri privé. différence de prix, différence de prestation.
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Pour être vieux et sage, il faut d'abord être jeune et con ! (proverbe chinois)
Avatar de l’utilisateur
Richie
Messages : 4669
Inscription : 30 janv. 2005 08:34
Localisation : Sur mes cannes anglaises...

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Richie »

Les bénévoles :

http://www.lemonde.fr/sport/article/200 ... _3242.html

En partenariat avec le think tank Sport et Citoyenneté, Le Monde.fr publie aujourd'hui un entretien issu de la revue trimestrielle de l'assocation. D'autres suivront bientôt.
Bernard Depierre, vous êtes député et président du groupe d’étude sur le sport et l’éducation sportive de l’Assemblée nationale. Quel est le rôle de votre groupe d'étude dans la définition de la politique sportive française ?


J'ai l'honneur d'avoir été élu par mes collègues pour présider le groupe d'études sur le sport. Cette instance a pour mission d'assurer une veille juridique et technique sur les questions dont elle a la charge afin d'informer les parlementaires.

Les deux premières années de notre mandat ont été très riches. Nous avons évoqué de nombreux sujets et auditionné les grands acteurs du sport. Ces réunions sont l'occasion d'échanger sur d'éventuelles modifications législatives. A titre d'exemple, l'audition de Philippe Séguin, auteur du rapport "Grands Stades Euro 2016", a très largement contribué au vote d'un amendement rendant certaines enceintes sportives d'intérêt général. Il était venu nous faire part, compte-tenu des faibles marges de manœuvre qu'autorise la situation financière actuelle, de l'urgence de faire évoluer notre législation afin de susciter davantage l'engagement des investisseurs privés en faveur de nos grands équipements sportifs.

L'organisation du sport repose en grande partie sur l'engagement de millions de bénévoles or ce secteur apparaît de plus en plus en " crise ". Comment inciter davantage les citoyens (en particulier les jeunes et les séniors) à donner du temps pour les autres ?

Le sport français ne saurait se passer du million et demi de bénévoles réguliers qui constitue une formidable richesse pour notre pays. Le projet du Président de la République a d'ailleurs pour ambition d'inciter davantage les citoyens à s'engager puisqu'un des axes forts de ce projet est la valorisation du bénévolat. Même si beaucoup de bénévoles vous diront qu'ils n'attendent aucune reconnaissance, je crois pourtant qu'il ne faut pas passer sous silence leur contribution. Le bénévolat peut-être pris en compte dans les parcours universitaires, dans la validation des acquis de l'expérience, dans la constitution d'une retraite et pourquoi pas au plan fiscal. C'est dans cette perspective que le Président de la République a demandé à Martin Hirsch (Haut Commissaire à la Jeunesse) de tester la faisabilité de différentes mesures afin que le bénévolat, notamment régulier, soit reconnu et valorisé.

En 2006, la France a adopté une loi sur le volontariat associatif et l'engagement éducatif.

Cette loi avait un objectif majeur : créer un véritable statut des volontaires associatifs, afin de développer cette nouvelle forme d'engagement dans les associations. Le statut du volontariat permet à celui-ci de devenir, aux côtés du bénévolat et du salariat, le troisième pilier des associations. Il est particulièrement bien adapté à l'engagement désintéressé de certaines personnes, qui souhaitent s'impliquer dans une activité citoyenne pendant une période de leur vie. Elles peuvent désormais signer un "contrat de volontariat associatif ".

Le sport joue-t-il un rôle dans la construction d'une citoyenneté européenne ?

Loin de se résumer à quelques résultats de matchs en fin de journal télévisé, le sport constitue un enjeu social très fort. Tous ceux qui le pratiquent ou l'ont pratiqué le disent, le sport doit se comprendre à travers sa fonction éducative, son rôle en matière de santé publique mais aussi de socialisation, d'apprentissage de la mixité ou de la citoyenneté. L'Union européenne a d'ailleurs pris conscience de ces enjeux en publiant en juillet 2007 un Livre Blanc sur le sport qui s'attache notamment au rôle sociétal du sport. Un article du nouveau Traité donne à l'UE une compétence directe en matière de sport. Elle pourra bientôt entreprendre des actions pour mettre le sport au service de la citoyenneté européenne.

Entretien issu du n°8 de la revue trimestrielle Sport et Citoyenneté

Richie a écrit :
Thierry *OnlineTri* a écrit :J'ouvre cette discussion pour recueillir les commentaires/questions sur mon premier billet sur le marketing sportif:

à lire ici:
http://blog.onlinetri.com/index.php?pag ... s_id=16879

T.
Il manque dans le titre et "supercheries" :D


Attention, sujet sensible !

Des mécènes qui donnent de l’argent, c’est rare : Pinault avec Manaudou …
Il paraît même qu’il y a des sponsors « juges et parties » sur certaines épreuves…

Ce qu’il faut retenir en dehors même des problèmes de connexité entre les domaines (juridiques, fiscalité, financiers, politiques): il y a des particularismes selon les pays. En France par exemple, les structures physiques sportives appartiennent à plus de 90 % aux collectivités locales (communes et désormais glissement vers les structures intercommunales : piscines…) Exemple foot : le stade de l’AJ Auxerre le seul « privé » (association loi 1901) à ce jour en ligue pro en attendant celui de Lyon.

Des paramètres souvent non pris en compte mais déterminants : la place des « bénévoles » dans le fonctionnement. Si on mesurait financièrement le coût du temps passé par les bénévoles…: plusieurs milliards d'euros :idea:

C’est un puits sans fond comme sujet avec comme publications de référence celles du centre de Droit et d’Economie de Limoges. Ils éditent (éditaient) une revue qui est disponible à l’INSEP et pas mal de profs ou anciens étudiants, voire actuels alimentent diverses revues mensuelles en droit ou économie…
http://www.cdes.fr/


Juste quelques liens par rapport à la prise en compte des « politiques » du sujet :

http://ec.europa.eu/sport/white-paper/w ... 106_fr.htm
http://www.aires.asso.fr/article343.html
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/ ... -sport.pdf
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/ ... portif.pdf
Avatar de l’utilisateur
Richie
Messages : 4669
Inscription : 30 janv. 2005 08:34
Localisation : Sur mes cannes anglaises...

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Richie »

Le rugby en bourse...

Le club de rugby de Marseille-Vitrolles (Fédérale 1), qui vise la montée en Pro D2 en fin de saison, a décidé son introduction en Bourse à compter du mois de novembre afin d'obtenir des moyens en adéquation avec ses ambitions. Il sera le premier club du rugby français à entrer en Bourse.
C'est le président du club, Claude Atcher, qui l'a annoncé, lundi 28 septembre : "Nous travaillons sur un projet d'introduction au marché libre pour fin octobre ou pour la première quinzaine de novembre. L'objectif est de préparer ainsi une introduction au second marché pour la fin de la saison." Avant de poursuivre : "Il s'agit de nous préparer dès aujourd'hui à l'échéance de la Pro D2 et de trouver des fonds pour le développement sportif du club. Car si nous y accédons, ce qui est notre objectif, nous savons qu'il sera très difficile de trouver 1 à 2 millions d'euros en deux ou trois mois à l'intersaison." L'objectif, lors du passage au second marché, est en effet de lever de 1 à 2 millions d'euros, de manière à augmenter de manière significative le budget du club (en passant de 2 à 5 millions d'euros). Le club compte aussi sur les droits télé.
L'idée a été émise et dévelopée par l'un des actionnaires du club, Bernard Calvignac. Celui-ci détient, à travers sa société Compulease, environ 20 % des actions de Marseille-Vitrolles, et est par ailleurs l'un des principaux actionnaires du club de football d'Istres (L2), qu'il a introduit en Bourse en juin 2007. Pour lui, "il est important que les clubs puissent se diversifier et générer des recettes par un autre biais que le domaine sportif."
Pour mémoire, le club marseillais a opéré un recrutement spectaculaire à ce niveau, engageant notamment l'ancien international néo-zélandais Jonah Lomu, qui est attendu fin octobre sur les pelouses.
Avatar de l’utilisateur
Richie
Messages : 4669
Inscription : 30 janv. 2005 08:34
Localisation : Sur mes cannes anglaises...

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Richie »

http://www.lemonde.fr/sport/article/200 ... id=1245881


La Fédération française de football (FFF) et la société Sportfive ont été condamnées à une amende de 6,9 millions d'euros par l'Autorité de la concurrence "pour s'être entendues afin d'éliminer toute concurrence dans la commercialisation des droits marketing de la Fédération" entre 1985 et 2002. Le communiqué précise que l'amende de la FFF, de 900 000 euros, sera réduite de 40 % car elle s'est engagée à mettre en place une procédure de mise en concurrence. En revanche, Sportfive devra bien payer 6 millions d'euros.
"La FFF et Sportfive ont noué des accords exclusifs de très longue durée sans faire appel à la concurrence pour la gestion des droits marketing de l'équipe de France et de la Coupe de France", a justifié l'Autorité. Le caractère "anticoncurrentiel" du contrat qui liait la FFF à Sportfive a été épinglé par l'Autorité de la concurrence, qui souligne notamment que "l'organisation de l'appel d'offres de 2001 pour l'attribution de la totalité des droits marketing de la FFF montre que la FFF et Sportfive se sont ensuite concertées pour éliminer toute concurrence". Les deux parties se seraient entendues pour empêcher un concurrent, en l'occurrence Havas Sport, "d'obtenir les informations nécessaires au chiffrage de sa proposition".

Ces pratiques "ont limité l'accès à ce marché à d'autres intermédiaires et diminué les ressources que la FFF aurait pu consacrer à ses missions, notamment en faveur du développement du football amateur", estime l'instance judiciaire, ajoutant que la FFF a ainsi refusé de tenir compte des observations de la Cour des comptes et donné "un mauvais exemple aux autres fédérations sportives moins riches".

"NOUS PAYONS ET C'EST FINI"
:D Le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, a réagi en soulignant que l'Autorité de la concurrence avait condamné des "méthodes de gestion mises en place par Jean-Claude Darmon [ancien dirigeant de Sportfive] avec l'ancienne équipe dirigeante de la Fédération", dirigée entre 1994 et 2005 par Claude Simonet. :D "Depuis, comme nous nous étions engagés auprès des clubs, de l'Autorité de la concurrence et de la Cour des comptes, on a modifié totalement notre mode de gestion dans la légalité et la transparence", a-t-il expliqué.
Avant d'ajouter : "Le seul point positif, c'est que cela met fin à ce dossier qui commençait à m'insupporter. Si la justice a condamné ces pratiques, c'est qu'elles étaient condamnables." "Nous avons accepté les griefs, plaidé coupable pour l'ancienne gestion, nous payons et c'est fini. J'accepte l'amende même s'il faut noter qu'une amende de cet ordre, c'est une quarantaine de terrains synthétiques qui disparaissent", a conclu M. Escalettes.
braziou
Messages : 12521
Inscription : 16 avr. 2005 02:04
Localisation : La Réunion

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par braziou »

Rio 2016
Budget JO : 1.93 milliard d'euros
Budget hors jeu ( routes etc...) : 7.6 milliards
drumi76
Messages : 22
Inscription : 15 mars 2009 20:58

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par drumi76 »

En matière de promotion, marketing, exposition médiatique, le triathlon a manqué 2 belles occasions à mon sens :

- Le concept du triathlon Indoor qui avait éclos au début des années 90 et qui était le format idéal pour un visuel spectaculaire en télévision. Manque de bol, avec quasiment aucune piste vélo indoor, c'était pas facile à développer et ça aurait demandé des moyens énormes pour construire des structures temporaires... Pour avoir vécu Bercy en live en 94, c'est un souvenir mémorable :D
Allez voilà un souvenir qui va flanquer un bon coup de vieux à certains : http://www.ina.fr/sport/autres-sports/v ... cy.fr.html

- L'Iron Tour que Carole Gally a refusé de vendre à ASO (Amaury Sport Organisation, organisateur du Tour de France entre-autre) peu de temps après sa création... Il y avait là l'occasion d'amener des moyens et un savoir-faire pour faire du FIT un tout autre événement que ce qu'il est aujourd'hui... C'était peut-être là la porte ouverte pour entrer dans la retransmission tv ?
Avatar de l’utilisateur
Richie
Messages : 4669
Inscription : 30 janv. 2005 08:34
Localisation : Sur mes cannes anglaises...

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Richie »

:D
Les Présidents de clubs vont déprimer : ils dénoncent un avantage compartif fiscal d'autres pays et voila, qu'ils vont se voir retirer certaines carottes fiscales :idea:
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_elem ... 043,0.html

Le Parlement s'attaque aux avantages fiscaux des sportifs
LEMONDE.FR avec AFP | 21.10.09 | 19h47


Les députés ont décidé à nouveau mercredi 21 octobre, à la quasi-unanimité en commission, de rogner les avantages fiscaux des sportifs professionnels, au premier rang desquels les footballeurs, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2010.


"Au moment où chacun est appelé à contribuer à la sauvegarde de notre protection sociale, il ne serait pas compréhensible que perdure l'exonération" sur une "part substantielle" des revenus des sportifs professionnels "au prétexte du droit à l'image", fait valoir le rapporteur UMP, Yves Bur, dans son exposé des motifs. Adopté à l'unanimité moins une voix en commission des affaires sociales, cet amendement doit encore faire l'objet d'un vote en séance publique la semaine prochaine.

En 2002, le Parlement avait déjà décidé de limiter cette exonération aux rémunérations versées jusqu'au 30 juin 2012. "Il faut aller jusqu'au bout de la démarche", souligne M. Bur, dont l'amendement précise que l'exonération est supprimée à compter du 31 octobre 2009. Le manque à gagner lié à cette exonération est aujourd'hui de l'ordre de 30 millions d'euros par an, fait valoir Yves Bur.

Mardi déjà, en commission des finances et dans le cadre du budget de l'Etat cette fois, les députés ont décidé, sous la houlette de Marc Le Fur (UMP), de réserver aux seuls amateurs un avantage fiscal qui permet aux sportifs de payer moins d'impôts en faisant une moyenne de leurs revenus sur trois ou cinq ans.
Avatar de l’utilisateur
alecbrac
Messages : 1760
Inscription : 14 janv. 2005 16:37
Localisation : Paris

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par alecbrac »

Un moyen pratique pour blanchir l'argent sale... 8)
Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.
Avatar de l’utilisateur
Richie
Messages : 4669
Inscription : 30 janv. 2005 08:34
Localisation : Sur mes cannes anglaises...

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Richie »

http://www.lesechos.fr/info/service/020 ... -offre.htm

Les fédérations gagneraient à élargir leur offre
[ 30/10/09 ]
Selon 150 experts interrogés par TNS Sport, Ineum et Audencia, le système fédéral français ne répond pas à la demande des nouveaux sportifs, qui préfèrent le bien-être à la compétition. Un frein au développement du marché.

Les fédérations sportives françaises, qui sont censées encadrer la pratique sportive dans l'Hexagone, sont-elles débordées par de nouvelles activités ? Le sujet a été abordé en mars 2008 par l'universitaire Alain Loret dans son livre « Le Sport de la République » (Editions du Temps). Une enquête menée par l'institut TNS Sport, la société de conseil Ineum et l'école de commerce nantaise Audiencia le relance. Dans son ouvrage, Alain Loret rappelle que « le sport fit partie de ces administrations profondément réformées par le pouvoir gaulliste » en 1958 avec un objectif : « créer un sport olympique d'Etat. » En d'autres termes, gagner des médailles dans les compétitions mondiales et, d'abord, aux jeux Olympiques. Les fédérations bénéficient d'ailleurs d'une délégation de service public. « Cette conception très politique du sport s'est heurtée dans les années 1990 au développement exponentiel d'une industrie des biens et des services issue d'une transformation aussi brutale qu'inattendue de la “demande sociale de sport” »,écrit le directeur de la faculté des sciences du sport de Rouen. « Une évolution est apparue : au geste mesuré pour produire un résultat, un score, un classement s'est substitué un mouvement vécu pour produire des sensations, ou, plus prosaïquement, pour améliorer sa forme. Face à cette transformation de la demande sociale, l'offre des pouvoirs publics indexée sur les disciplines olympiques n'a pas évolué », poursuit-il.
L'étude « Le temps libre des Français dédié au sport » fait le même constat. Les 150 professionnels du sport (représentants des médias, des détenteurs de droits, des fédérations elles-mêmes, des clubs, des entreprises, etc.) interrogés estiment à 52,6 % que « l'offre des clubs associatifs traditionnels n'est pas ou pas du tout adaptée aux attentes des populations » (voir ci-contre). « Il est nécessaire de développer de nouveaux produits, des licences loisirs, par exemple, pour toucher les pratiquants “hors cadre”. Des licences modulables et non annuelles donneraient la possibilité à de multiples personnes de découvrir un sport », notent les auteurs. En clair : la logique des fédérations, qui consiste à proposer à un sportif de s'inscrire dans un club, de prendre une licence et de participer aux compétitions organisées, serait à revoir.
Des conséquences économiques
A l'appui de cette démonstration, l'enquête fournit des chiffres éloquents. D'après la base de données SIMM de TNS Sport qui interroge chaque année 16.000 individus, parmi les 23,5 millions de Français qui déclarent pratiquer un sport, 59 % pratiquent « de façon individuelle », contre 47 % « en club ou association » et seuls 7 % participent à des « compétitions officielles ». Autre indication : ils ne sont que 30 % à pratiquer un sport collectif, contre 92 % un sport dit « d'entretien et de détente ». Logiquement, la natation, la randonnée et le vélo arrivent en tête des disciplines pratiquées et la bicyclette au premier rang des équipements les plus massivement possédés (58 %). Et les sportifs les plus réguliers sont les jeunes de quinze à vingt-quatre ans, le coeur de la population des clubs, mais aussi les CSP +, c'est-à-dire les catégories socioprofessionnelles les plus élevées dans lesquelles se recrutent ceux qui louent un cours de tennis à l'heure ou achètent un « green fee » de golf. Dans le même ordre d'idées, les experts sollicités considèrent que la hausse des pratiques « libres » et des sports de pleine nature constitue une « tendance lourde » (80 %) et « durable »(90,4 %).
« Nous sommes dans la société du temps libre », commente Vincent Chaudel, responsable du département sport d'Ineum Consulting. « Globalement, nous travaillons de moins en moins. C'est une opportunité pour le sport. La question est de savoir si le monde du sport la saisit bien. » Et de poursuivre :« Le mouvement sportif est face à la nécessité de retravailler son offre, en tenant compte du sport loisirs, du développement de la pratique des femmes comme des seniors qui, on le sait, seront de plus en plus nombreux. Le modèle fédéral, qui est construit sur la compétition et une pyramide qui va des clubs à l'élite de la fédération en passant par les districts départementaux et les ligues régionales, est figé. Notamment parce que ceux qui le dirigent et l'animent sont issus de ce système ancien. »
Pour Bruno Lalande, directeur de TNS Sport, ce décalage entre l'offre et la demande a des conséquences économiques importantes. Selon lui, le développement de la pratique a un effet immédiat sur le marché français du sport que les dernières données du secrétariat d'Etat aux Sports (datant de 2006 !) chiffrent à 31,7 milliards d'euros, soit 1,8 % du PIB et 300.000 emplois. « Si l'on a 1 % de pratiquants en plus, cela représente 500.000 personnes. Si chacune achète ne serait qu'une paire de baskets à un prix médian de 50 euros, cela représenterait déjà 25 millions d'euros de plus. » « Si les fédérations parvenaient à prendre en compte les pratiques nouvelles, elles pourraientelles aussi développer leur chiffre d'affaires, ce qui peut être utile en cette période de diminution des financements publics », poursuit l'homme d'études, qui évoque également le bénéfice apporté en matière de santé publique.
Impliquer la sphère privée
Al'appui de ces affirmations, les deux hommes citent l'avis des experts interrogés dans leur étude, qui sont 72 % à considérer que la sphère privée n'est pas assez importante dans le sport. Une sphère privée entendue « hors ménages », qui comprend les investissements des entreprises, sous forme de sponsoring par exemple. « La sphère privée s'implique à l'heure actuelle à hauteur de 10 % dans le financement du sport en France. Il semble que dans la culture française, la notion de respect des valeurs du sport soit difficilement conciliable avec une implication plus importante de la sphère privée », notent les auteurs de l'enquête. Pourtant, poursuivent-ils en substance, les financements publics ont tendance à diminuer et le recours aux partenariats est de plus en plus nécessaire. « De ce point de vue , ajoute Vincent Chaudel, on peut imaginer une mutualisation des moyens de certaines fédérations ou collectivités. La ville de Bruxelles, par exemple, a créé une division grands événements chargée de chercher des partenaires privés pour les événements sportifs ou culturels qu'elle organise. »
Globalement, il s'agirait de créer un cercle vertueux. Les acteurs privés feraient cause commune avec le secteur public (Etat, fédérations) pour doper globalement la consommation du sport en « s'accaparant » mieux la réussite du sport français de haut niveau. En bref : une meilleure coopération public-privé, notamment sur le plan de la communication, donnerait le goût du sport et favoriserait par ricochet les dépenses marchandes liées à cette activité. « En partant de ce constat, le modèle de communication des institutions fédérales est à adapter », note l'étude.
La meilleure preuve de l'utilité de cette nouvelle forme d'union sacrée serait que la bonne tenue de la consommation en produits sportifs divers entraînerait une croissance modérée, mais réelle, du marché. Malgré la crise.
« Les fédérations sont des mines d'or sous-exploitées qui commencent seulement à intégrer la notion d'offre de services auprès de leurs licenciés et de leurs pratiquants-clients. Les fédérations ne sont pas trop touchées par la crise sur le plan du nombre de pratiquants, mais […] elles doivent s'adapter en offrant de nouveaux produits notamment en développant des services d'aide à la pratique hors cadre », concluent les auteurs de l'enquête.
PHILIPPE B ERTRA ND, Les Echos




























DENIS MASSEGLIA PRESIDENT DU COMITE NATIONAL OLYMPIQUE ET SPORTIF FRANCAIS
« Les clubs sont prêts à accueillir toutes les formes de pratiques »
[ 30/10/09 ]
En tant que président de la structure de tête du mouvement sportif français, pensez-vous qu'il y a vraiment un décalage entre l'offre des fédérations et les nouvelles pratiques des Français ?
La sensibilisation à la pratique sportive est l'un des devoirs du CNOSF (Comité national olympique et sportif français, NDLR). Plus il y a de gens qui pratiquent une activité sportive, mieux ce sera, notamment pour l'épanouissement personnel et la santé. J'ai le plus grand respect pour ceux qui pratiquent de façon individuelle, notamment pour des questions d'emploi du temps. C'est aussi mon cas. Je cours soit tôt le matin, soit après 19 heures. Mais le décalage évoqué par les experts n'est pas conforme à la réalité.
Aujourd'hui, la plupart des clubs ont compris qu'il fallait accueillir des pratiquants qui ne sont pas attirés par la compétition pure et se sont dotés de structures adéquates. Le mouvement sportif compte 16 millions de licenciés, un chiffre en croissance. Le club, c'est l'encadrement, le lien social avec d'autres, dans l'idéal une seconde famille. Il faut que les gens qui sont plus attirés par des problématiques de bien-être ou de santé y soient accueillis.
Selon vous, le rôle premier d'une fédération est-il de produire des champions ou de développer la pratique ?
Les deux. Je ne crois pas qu'il faille séparer le sport de masse et l'élite. Les fédérations et les clubs doivent offrir la possibilité à chacun de pratiquer à son niveau. J'observe que même dans les nouveaux sports, les sports de glisse par exemple, dont les pratiquants sont culturellement hostiles à toute forme d'encadrement, on en revient à des structures de type fédéral lorsqu'il s'agit de codifier les pratiques.
D'où vient alors la perception que les dirigeants des fédérations se préoccupent plus des équipes nationales que du licencié de base ?
C'est un problème de communication. Les grands événements, ceux qui engendrent des performances remarquables, sont les plus médiatisés. A l'inverse, le système fédéral ne fait pas assez connaître la variété de son offre pour le grand public. Je vais d'ailleurs prendre des initiatives pour aller contre certaines idées reçues. Je souhaiterais qu'il y ait un grand événement, une journée dédiée au sport pour tous, au sport plaisir, qui rassemble des millions de gens. Il faut dire, aussi, que certains ont intérêt à décrier le modèle français d'organisation du sport. La pratique de masse pèse économiquement sept à huit fois plus lourd que le sport de haut niveau. C'est un marché convoité par des intérêts privés dont les tarifs sont sans commune mesure avec ceux du mouvement associatif et qui ont beau jeu de dénigrer ce dernier. Mais je reconnais que le mouvement sportif doit faire plus pour souligner son rôle social global. Le développement de la pratique, ou des pratiques, est un intérêt commun aux fédérations, à l'Etat, aux collectivités comme aux entreprises, ne serait-ce que pour des questions de santé publique.
PROPOS RECUEILLIS PAR P. B., Les Echos

L'Assemblée met fin à certains avantages fiscaux des sportifs
[ 29/10/09 - 20H48 - AFP ]
© AFP - Franck Fife
L'Assemblée nationale a décidé jeudi de mettre fin à certains avantages fiscaux des sportifs professionnels, au premier rang desquels les footballeurs, au grand dam des députés UMP anciens sportifs comme David Douillet et Jean-François Lamour.
Un amendement d'Yves Bur (UMP), finalement soutenu par les ministres Roselyne Bachelot (Santé) et Eric Woerth (Budget), a été adopté par 91 voix contre 22 lors de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2010.
Concrètement, la mesure annule au 31 décembre 2009 des exonérations fiscales liées au "droit à l'image collectif" (DIC) des sportifs, un dispositif voté en 2004 et censé disparaître en 2012.
L'objectif de ces exonérations était "d'accroître l'attractivité des clubs auprès des meilleurs sportifs qui pourraient être tentés de partir à l'étranger", a souligné Mme Bachelot. Or, selon elle, "il n'a pas empêché les départs massifs vers l'étranger des joueurs de Ligue 1".
Une déclaration en totale contradiction avec celle de sa secrétaire d'Etat, Rama Yade, qui estimait un peu plus tôt dans un communiqué que "le DIC a démontré son efficacité, puisqu'il a permis de retenir ou de faire revenir certains joueurs professionnels comme Sébastien Chabal ou Yoann Gourcuff".
Plusieurs députés UMP ont d'ailleurs incité Mme Bachelot à suivre la voie de Mme Yade et dénoncé cette remise en cause, en particulier les anciens champions olympiques Jean-François Lamour et David Douillet, tout juste élu dans les Yvelines.
"C'est un dispositif qui rend plus compétitifs les clubs. Il se termine en 2012, laissons-le se terminer" à cette date, a plaidé en vain M. Lamour.
Pour sa part, M. Douillet a assuré que "ce sont les clubs qui vont être pénalisés" par cette suppression.
Leur collègue UMP Dominique Tian s'opposait également à la suppression anticipée du dispositif, considérant qu'elle génèrerait une "instabilité juridique consternante".
"Les joueurs professionnels français ne sont pas particulièrement désavantagés par rapport aux autres joueurs européens", a néanmoins insisté Yves Bur, appelant à "mettre fin à un dispositif que les Français ne comprennent plus".
"Nous pouvons accepter des rémunérations parfois un peu incompréhensibles. Mais nous traversons une crise et il s'agit de savoir si l'ensemble de la Nation, l'ensemble de ceux qui ont des revenus importants, contribuent à l'effort nécessaire pour garantir à la pérennité et la durabilité de notre système de Sécurité sociale", a abondé la socialiste Marisol Touraine.
La semaine dernière, dans le cadre de l'examen du budget de l'Etat, l'Assemblée avait en revanche renoncé à supprimer d'autres avantages fiscaux des sportifs, tout en promettant de revenir à la charge... plus tard.
Ils avaient pourtant décidé, quelques jours plus tôt en commission, de réserver aux seuls amateurs un avantage fiscal qui permet aux sportifs de payer moins d'impôts en lissant leur revenu sur trois ou cinq ans.
"Nous remettrons sur l'ouvrage des avantages fiscaux liés à l'impatriation -c'est-à-dire quand les sportifs viennent de l'étranger- à l'occasion du collectif budgétaire. Tout cela coûte cher aux contribuables français. Il faut introduire un peu de raison là-dedans", a réaffirmé jeudi l'auteur de l'amendement, Marc Le Fur (UMP).
braziou
Messages : 12521
Inscription : 16 avr. 2005 02:04
Localisation : La Réunion

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par braziou »

ouais ça rale dans les clubs pros
Douillet va bientot etre ministre des sports , Sarko supporte plus Yade :D
Répondre