Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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Thierry *OnlineTri*
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Merci pour ces liens fort interessants!!! je vais éplucher cela... :)

T.
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Boulegan
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Merci, très instructif.
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Manchester United est pris dans un redoutable guêpier financier
LE MONDE | 05.01.10 | 15h12 • Mis à jour le 05.01.10 | 15h12

Le club de football de Manchester United (Royaume-Uni) fournit des efforts surhumains pour éviter de recevoir un carton rouge sur le plan financier. En 2005, la famille Glazer, venue des Etats-Unis, avait dû contracter un emprunt payment In kind (PIK) - littéralement "remboursement en nature" - en plus d'un prêt bancaire classique, pour acquérir ce fleuron de la Premier League anglaise. C'est cette dette un peu particulière - ses intérêts peuvent continuer de s'accumuler jusqu'à l'échéance en 2017 - qui menace de prendre des proportions insupportables.

Elle représente aujourd'hui moins d'un tiers de l'endettement du club mancunien, lequel s'élève à 600 millions de livres sterling (670 millions d'euros), mais elle croît au taux d'intérêt annuel de 14,25 %. A la date de sa maturité, les propriétaires devront s'acquitter d'une somme égale à 2,5 fois sa valeur actuelle : la formule se sera finalement révélée plus coûteuse que l'emprunt classique, qui arrive à échéance en 2015 et dont le taux ne dépasse pas le Libor majoré de 2,5 points.

Si Manchester United n'est pas au bord de la faillite, les indicateurs financiers disponibles montrent que ce renchérissement de sa dette, alimenté par l'emprunt PIK, absorbe son résultat opérationnel du club, soit 80 millions de livres sur l'exercice qui s'est achevé en juin 2008.

Ainsi, en dépit d'un chiffre d'affaires et de bénéfices en constante progression, "Man U" ne réussit ni à réduire le montant total de sa dette ni... à gonfler l'enveloppe réservée aux joueurs. Il s'expose alors à vivre des journées calamiteuses comme celle du 3 janvier, qui l'a vu essuyer une défaite humiliante contre une équipe de division inférieure au troisième tour de la Coupe d'Angleterre.

Les Glazer cherchent le moyen de sortir de ce guêpier financier. Ils envisageant, par exemple, de lever 600 millions de livres sur le marché obligataire. En 2006, un refinancement avait déjà permis de diviser par deux l'emprunt PIK, mais la famille a maintenant besoin de l'accord des créanciers prioritaires pour racheter la moitié restante. Un emprunt obligataire pourrait il est vrai "éteindre" le crédit bancaire et libérer des marges de manoeuvre pour se débarrasser de la dette PIK.

Un financement à long terme et à taux d'intérêt fixe serait préférable. Mais cette solution serait quelque peu contraignante, car les créanciers institutionnels exigeraient très vraisemblablement que les rémunérations des joueurs soient limitées : un scénario que les propriétaires du club voudront éviter. Ils pourraient aussi songer à une option plus originale comme celle de faire appel au grand public. Le coût serait plus élevé, mais les supporteurs qui ont déjà souhaité s'abonner préféreraient certainement une solution qui laisse les mains libres à Alex Ferguson, l'emblématique entraîneur du club.

(Traduction de Christine Lahuec.)
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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http://www.lemonde.fr/sport/article/201 ... _3242.html

http://www.sportetcitoyennete.org/version3/accueil.php

Michel Delebarre : "Le sport a toute sa place dans les projets que l'UE cofinance"
Sport et Citoyenneté | 05.01.10 | 14h02 • Mis à jour le 05.01.10 | 14h06

D.R.
Michel Delebarre.
http://www.sportetcitoyennete.org/versi ... /index.php
Michel Delebarre est député-maire de Dunkerque et 1er vice-président du Comité des régions (CdR), qui, comme il le définit lui-même, "représente les collectivités régionales et locales auprès des institutions de l'UE et fait entendre leur voix dans l'élaboration des politiques et de la législation communautaires". Le think-tank Sport et Société l'a interrogé dans le cadre de son dossier sur "La gouvernance du sport en Europe".
Les collectivités territoriales interviennent de plus en plus dans la gouvernance du sport, notamment en France. Est-ce une tendance que vous remarquez en Europe ? Le CdR connaît-il des questions liées au sport ?
La responsabilité du traitement des questions sportives tend effectivement à être de moins en moins centralisée. En Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Italie ou en Espagne, les régions disposent d'un important pouvoir d'organisation et de gestion en matière sportive. Cependant, d'autres pays restent sur un modèle qui se caractérise par une faible emprise des pouvoirs publics sur le mouvement sportif. C'est grosso modo le cas du Royaume-Uni mais, en même temps, il connaît de très fortes prérogatives régionales, notamment dans le football ou le rugby, que lui envient d'autres régions en Europe, certes plus puissantes en termes de compétences ou de finances, mais insatisfaites en termes identitaires.
En ce qui concerne le CdR, il travaille effectivement sur la thématique du sport. Il s'est activement investi en 2007 sur le Livre blanc sur le sport. Cependant, les réseaux sportifs européens en tant que tels sont à mon sens encore trop faiblement présents à Bruxelles ou alors opèrent dans des logiques de lobbying nationales.
Certes, le Comité Olympique Européen dispose depuis peu d'un bureau basé à Bruxelles mais ce n'est qu'une petite annexe de celui de Rome. Pour le reste, des initiatives ayant trait au sport sont souvent montées par des bureaux régionaux à Bruxelles ou encore par des acteurs économiques du monde du sport dans le cadre de dossiers concrets. Tout cela est encore un peu trop ad hoc et il manque des approches concertées.
L'UE disposera désormais d'une compétence directe dans le domaine du sport. Quelles sont, pour votre institution, les priorités que devront suivre ces futures politiques ?
Jusqu'à présent, l'action de l'UE dans le domaine du sport était essentiellement passive et le résultat d'autres politiques telles que celles de la concurrence, du marché intérieur ou des questions liées à la justice et aux affaires intérieures. L'entrée en vigueur du traité de Lisbonne pourrait ouvrir la voie à l'introduction d'une réelle dimension européenne dans le sport puisqu'il prévoit que l'UE disposera en la matière d'une compétence pour appuyer, coordonner ou compléter l'action des Etats membres.
Pour autant, il ne faut pas s'enfermer dans une vision en termes de compétences. Le sport, c'est aussi un facteur de développement économique et social, de développement durable pour nos territoires. Le sport a toute sa place dans les projets que l'UE cofinance au titre des fonds structurels ou à travers des actions concrètes touchant aux aspects sociétaux et économiques du sport, tels que la santé, l'insertion sociale, le bénévolat et l'éducation.
Rappelons que selon la dernière étude Vocasport disponible (2004), le secteur du sport représente 800 000 emplois au sein de l'UE. En France, les activités physiques ou sportives génèrent une dépense annuelle de plus de 31 milliards d'euros par an (environ 1,8 % du PIB).
Au-delà des chiffres, je pense que l'UE a tout intérêt à travailler la symbolique du sport européen. Un jour s'affirmera l'idée de voir les 27 Etats membres de l'UE sous la seule bannière étoilée. L'UE surclasserait alors le reste du monde. J'en veux pour preuve les derniers JO de Pékin où l'UE a obtenu 280 médailles, alors que les Etats-Unis et la Chine n'en réunissaient que 210.
Une chose est sûre : tout cet éventail de défis pour le sport européen mériterait que la Commission y dédie plus de ressources, notamment humaines, puisque ce n'est qu'une petite unité au sein de la Direction générale Education et Culture qui en assure aujourd'hui le suivi.
Vous êtes Maire de Dunkerque et Président de la Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD) Grand Littoral, reconnues pour leur dynamisme sportif. Quels sont les grands axes de ces politiques ?
Depuis plus de vingt ans la CUD est impliquée dans le soutien au sport, d'abord au travers de la réalisation d'équipements, ensuite par le soutien au sport de haut niveau et la participation à de très grands événements comme les Tours de France à vélo et à voile.
Dans le cadre de son projet de développement durable, la CUD a confirmé son soutien au sport de haut niveau. Dunkerque a cependant fait le choix de sports collectifs et populaires qui restent "accessibles" en termes de financements publics comme le handball, le basket-ball, la natation ou le hockey sur glace. Des contrats de performance et des conventions d'objectifs sont négociés chaque année avec les clubs, les responsables d'événements et les sportifs de haut-niveau. Nous souhaitons développer une image positive de notre ville, dynamiser l'animation du territoire et créer du lien social. J'ajoute que pour une ville moyenne, Dunkerque affiche bon nombre d'équipement sportifs publics. Ces trois enjeux majeurs sont déclinés en douze objectifs opérationnels et des centaines d'actions, autour des trois "piliers" du développement durable : le social, l'environnemental et l'économique. En cela, nous nous inscrivons dans le programme " Agenda 21 du sport français en faveur du développement durable ".
Notre grand projet territorial est d'être considéré comme une base de préparation aux prochains JO de Londres 2012. Nous sommes en effet convaincus que la préparation aux très grands événements sportifs fonctionne de plus en plus sur un modèle polycentriste impliquant échanges de bonnes pratiques, mises en réseaux et zonage géographique plus vaste.
D'ores et déjà, plus d'une centaine d'équipes venant du monde entier dans plus de 25 disciplines sportives viennent s'acclimater et s'entraîner dans nos équipements sportifs. A mes yeux, le sport a pour une ville ou un territoire deux atouts essentiels : le premier en termes d'image : les sportifs, les équipes sont d'excellents ambassadeurs et les compétitions européennes renforcent cette dimension. Le second est l'aspiration que les résultats des sportifs entraînent sur les jeunes : donner le goût de faire du sport est aussi un atout considérable en matière de santé, de convivialité et d'esprit d'équipe.
A lire aussi
La présentation du sommaire de la revue
Les dernières actualités de Sport et Citoyenneté
Sport et Citoyenneté se présente comme "le premier think tank européen créé dans le domaine du sport" et "un lieu de réflexion et de mise en réseau auprès des pouvoirs publics, du secteur économique et des acteurs associatifs afin de promouvoir les valeurs du sport et de militer pour leur meilleure implantation dans notre société." L'association publie une revue trimestrielle dont Monde.fr publie régulièrement des articles.
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Thierry *OnlineTri*
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Richie a écrit : ...Au-delà des chiffres, je pense que l'UE a tout intérêt à travailler la symbolique du sport européen. Un jour s'affirmera l'idée de voir les 27 Etats membres de l'UE sous la seule bannière étoilée. L'UE surclasserait alors le reste du monde. J'en veux pour preuve les derniers JO de Pékin où l'UE a obtenu 280 médailles, alors que les Etats-Unis et la Chine n'en réunissaient que 210.
humm, due au respect des quotas par pays l'UE avait tout de même beaucoup plus d'athlètes présents aux JO que les US et la Chine. En terme de rendement ces 2 pays battent l'UE largement tout de meme :) Même si l'union fait la force la preuve est je trouve un peu simpliste ;)
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Richie
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http://www.lemonde.fr/web/imprimer_elem ... 467,0.html

Le Conseil d'Etat donne raison à M. Delanoë dans l'affaire du stade Jean-Bouin LE MONDE | 14.01.10 | 10h22
ertrand Delanoë a bon espoir d'échapper à une mise en examen pour délit de favoritisme qui le menace depuis décembre 2009. Le Conseil d'Etat a rendu, mercredi 13 janvier, une décision qui pourrait avoir une incidence sur l'information judiciaire conduite par les juges financiers Sophie Clément et Brigitte Brun. La Haute juridiction a suspendu un jugement du tribunal administratif sur lequel les juges du pénal se fondaient pour poursuivre le maire de Paris mais aussi Arnaud Lagardère, partenaire de l'association Paris-Jean-Bouin.

En 2004, ce club sportif, qui occupe les terrains autour du stade Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris, avait reconduit la convention qui la lie à la Ville depuis 1927. S'estimant lésé alors qu'il était sur les rangs, Hervé Picard, président de la société Paris-Tennis a porté plainte devant le tribunal administratif. En mars, le tribunal a considéré que "la réalité des intentions des parties et leurs pratiques en 2004 confèrent à la convention le caractère d'une délégation de service public". Par conséquent, la Ville aurait dû, conformément à la règle dans ce type de procédure, procéder à un appel d'offres.
Le Conseil d'Etat a suspendu, mercredi, ce jugement en première instance. Il a suivi les conclusions du rapporteur public, Laurent Olléon. Celui-ci estime que le tribunal administratif a commis "une erreur de droit grossière" :D en requalifiant la convention de 2004 en délégation de service public.
Selon lui, deux critères n'étaient pas remplis pour qu'il en soit ainsi : l'association Jean-Bouin ne s'acquitte pas d'un "service public" qui relève de la compétence de la Ville. Le tribunal n'a pas "vérifié" que ce club tirait une part "substantielle" de ses ressources de la subvention municipale.

La cour administrative d'appel doit se prononcer sur le fond dans les prochains mois. Si sa décision infirmait celle rendue mercredi, la Ville irait en cassation devant le Conseil d'Etat.
"SANS OBJET"
En 2007, M. Picard avait introduit une seconde plainte devant la justice pénale contre la même convention. Le délit de favoritisme qu'auraient pu reprocher les juges à M. Delanoë ne peut être constitué que s'il s'agit d'une délégation de service public. Or, le Conseil d'Etat considère qu'il est impossible de l'affirmer.
"L'arrêt du Conseil d'Etat rend sans objet les poursuites pénales d'autant plus scandaleuses qu'elles ne reposaient que sur des considérations de droit public que le Conseil d'Etat a écartées", s'est félicité, mercredi, le cabinet du maire.
Défait sur le plan juridique, M. Picard, a tenté de semer le doute sur l'impartialité du rapporteur public, M. Olléon, en indiquant à la presse qu'il avait été l'un des signataires, en 2008, d'une motion en faveur de M. Delanoë au congrès du PS à Reims. "M. Olléon n'a aucun lien avec M. Delanoë qui justifie qu'il n'ait pas été saisi du dossier", a répondu le Conseil d'Etat.
M. Delanoë n'aura peut-être pas à se défendre devant le tribunal correctionnel. En revanche, les adversaires du nouveau stade de rugby ne désarment pas.
L'association Jean-Bouin a déposé un recours suspensif pour bloquer les travaux qui devraient commencer le 20janvier.
Béatrice Jérôme
Article paru dans l'édition du 15.01.10
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Richie
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http://www.lemonde.fr/web/imprimer_elem ... 211,0.html

Pierre Bordry, président de l'Agence française de lutte contre le dopage
Pierre Bordry : "En France, la pérennité de la lutte antidopage est en cause"
LE MONDE | 18.01.10 | 14h32 • Mis à jour le 18.01.10 | 14h52
'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a débuté l'année 2010 avec 4 millions d'euros en moins - sur un budget de 8,7 millions - après l'annulation par le gouvernement de l'augmentation de la taxe Buffet. "Avec 4 millions d'euros en moins, on ferme", alerte son président Pierre Bordry.

Pour l'AFLD, l'année 2010 a commencé avec la mort du directeur du Laboratoire de Châtenay-Malabry, Jacques de Ceaurriz, le 5 janvier...
La disparition de Jacques de Ceaurriz est une grosse perte pour l'agence et les équipes du laboratoire. Nous avons nommé Françoise Lasne, sa plus proche collaboratrice, directeur par intérim, et, le moment venu, nous ferons un appel à candidatures national et international pour essayer de trouver quelqu'un qui ait la même intégrité, compétence scientifique et connaissance du monde sportif que Jacques de Ceaurriz.
L'autre problème de taille auquel l'AFLD est confrontée est d'ordre budgétaire depuis que le gouvernement est revenu sur sa décision de porter la taxe Buffet sur les droits de retransmission des événements sportifs de 5 % à 5,5 %, une augmentation qui devait contribuer à hauteur de 4 millions d'euros dans le budget 2010 de l'Agence ?
C'est la pérennité de l'Agence et donc de la lutte antidopage en France qui est en cause. Notre budget 2010 est de 8,7 millions d'euros. Avec 4 millions d'euros en moins, on ferme. On ne pourra plus payer le personnel (soixante personnes rémunérées et 450 préleveurs payés à la vacation) et on devra diminuer le nombre des contrôles et des analyses. En 2009, nous avons réalisé environ 10 000 contrôles et près de 10 300 analyses. Compte tenu de la capacité limitée du laboratoire, nous avions déjà dû cette année en faire réaliser 200 au laboratoire de Barcelone.
Le 4 décembre 2009, la secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade, a déclaré devant les sénateurs que ces 4 millions d'euros seraient pris sur le budget du ministère de la santé et des sports. Etes-vous confiant ?
Je fais confiance à la secrétaire d'Etat aux sports pour qu'une solution soit trouvée en accord avec l'agence, car c'est l'avenir de la lutte antidopage en France qui est en jeu. Mais, aujourd'hui, il nous manque 4 millions d'euros qui ont été promis par le gouvernement et nous n'avons à ce jour aucune garantie de les obtenir. Le fait que le gouvernement n'arrive pas à trouver une solution pérenne pour le financement de l'Agence me fait douter quant à la réelle volonté de lutter contre le dopage en France.
Comment expliquez-vous que le gouvernement ait fait machine arrière sur la taxe Buffet ?
Je m'en tiendrai aux explications fournies par Rama Yade devant les sénateurs le 4 décembre 2009 selon lesquelles une augmentation de la taxe Buffet ajoutée à la suppression du droit à l'image collective (qui permet aux clubs d'exonérer jusqu'à 30 % des charges sociales des salaires des joueurs) aurait donné l'impression d'un acharnement à l'encontre du sport professionnel et affecté l'équilibre économique de ce secteur. La décision initiale du gouvernement d'augmenter la taxe Buffet pour contribuer au financement de l'Agence a provoqué des réactions très vigoureuses dans le monde du sport. Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel, et Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais ont dit très clairement, et ils s'en sont même émus auprès du chef de l'Etat, que ce n'était pas au football de financer la lutte contre le dopage.
L'AFLD s'est fait des ennemis dans le sport français ?
Nous avons le sentiment que l'indépendance et l'efficacité de l'Agence dérangent certaines organisations sportives et que d'aucuns considèrent notre action comme préjudiciable au sport-spectacle. Depuis sa création, en septembre 2006, l'AFLD a connu deux périodes. Lors de la première phase de mise en place, sous Jean-François Lamour, le ministère des sports avait beaucoup de mal à admettre l'indépendance de l'Agence et voulait exercer une tutelle. Avec l'arrivée de Roselyne Bachelot s'est ouverte une deuxième phase, où les relations sont devenues normales. La loi du 3 juillet 2008 contre les trafics de produits dopants a renforcé l'efficacité du travail de l'Agence en coordonnant son action avec les douanes, la police et la gendarmerie, comme l'illustre l'enquête ouverte par le parquet de Paris à la suite du Tour de France 2009. Mais, en devenant plus efficace, l'agence suscite aussi des réactions et des incompréhensions chez certaines autorités sportives nationales et internationales qui préféreraient qu'on leur dise à l'avance qui on va contrôler et quand.
Vos rapports avec l'Union cycliste internationale (UCI) se sont particulièrement tendus après le Tour de France. Son président, Pat McQuaid, a déclaré qu'il se passerait des services de l'AFLD sur le Tour 2010. Quelle est votre position ?
Nous demanderons à l'Agence mondiale antidopage l'application de l'article 15.1.1 du code mondial, qui permet à une organisation antidopage nationale de faire des contrôles supplémentaires sur une compétition internationale. Mais il faudra que la pérennité de nos ressources soit assurée d'ici là.
Propos recueillis par Stéphane Mandard
Article paru dans l'édition du 19.01.10
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Guy ROUX, reviens pour récupérer les ballons perdus dans les tribunes... :shock:

Le football français replonge dans les déficits
[ 22/01/10 - 12H00 - actualisé à 12:37:00 ]
Le bilan financier 2008/2009 des clubs français affiche une perte globale de 33,5 millions d'euros, partagée entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Le modèle basé sur le trading de joueurs s'essouffle.
Carton rouge... - AFP/Rémy Gabaldajavascript://javascript://
Les comptes du football professionnel français ont basculé dans le rouge. Sous la férule de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), les 40 équipes de l'élite française avaient clôturé un cycle de déficits à la fin de l'exercice2005/2006. Il n'aura fallu que trois saisons pour repartir en arrière.
Selon le bilan publié vendredi, les résultats des clubs ont atteint un déficit cumulé de 33,54 millions d'euros en 2008/09. Les pertes sont mêmes de 50 millions si l'on ne tient pas compte des abandons de comptes courant des actionnaires. Des chiffres qui démontrent la fragilité du modèle économique puisque, globalement, le chiffre d'affaires de la Ligue 1 et de la Ligue 2, en raison de la hausse des droits de télévision et des affluences aux stades, ont progressé de 5 %, à 1,27 milliard d'euros.
On est certes encore loin du milliard et demi des championnats allemand, espagnol et italien, et des plus de deux milliards de la Premier League anglaise. Mais il s'agit tout de même du plus haut niveau jamais atteint dans l'Hexagone, et ce, malgré la crise.
Grosse différence entre la Ligue 1 et la Ligue 2
En réalité, la situation est très différente en Ligue 1 et en Ligue 2. Au second niveau, les pertes, au total 18,8 millions d'euros, sont dû à deux clubs, Lens et Metz, relégués à l'étage inférieur tout en conservant des masses salariales du niveau de l'élite. Un pari sportif - gagné par Lens remonté en Ligue 1, mais pas par Metz - très coûteux.
Au premier niveau, le bilan est contrasté. Treize clubs, dont Marseille, affiche un résultat quasi nul, compris entre un gain à peine supérieur au million et des pertes qui ne dépassent pas quelques centaines de milliers d'euros. Cinq équipes enregistrent des pertes sensibles (Paris, Saint-Etienne, Auxerre, Grenoble et Lorient) comprises entre 4 et 7 millions d'euros. Seuls Lyon et Bordeaux sont nettement bénéficiaires.
Résultats en baisse pour l'OL et l'OM
La tendance à la baisse n'en reste pas moins réelle. Les résultats de l'Olympique Lyonnais et de l'Olympique de Marseille sont en baisse de près de 75%. A 47.000 euros mensuels, le salaire moyen des joueurs de Ligue 1 n'a progressé que de 3% en 2008/09, contre 13% la saison précédente.
C'est en réalité l'activité de ventes de joueurs qui a pesé sur les comptes. Au total, les plus-values dégagées par les transferts se sont élevées à 215,5 millions d'euros en Ligue 1, contre 265,8 millions lors de l'exercice 2007/2008. Le modèle économique basé sur le "trading de joueurs" s'épuisent avec le resserrement des marchés anglais, espagnol et italien touchés par la crise et poussés à la raison par l'introduction en juillet prochain du "fair-play financier" européen (qui traitera d'abord des impayés des transferts).
Le déficit cumulé pourrait atteindre 100 millions d'euros en 2010
Pour la saison en cours, les prévisions sont pessimistes. Le déficit cumulé de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pourrait dépasser les 50 millions d'euros, selon les experts, voire atteindre les 100 millions. La suppression au 30 juin 2010 du droit d'image collective (DIC), ce dispositif qui permet d'exonérer de charges sociales 30 % des salaires, devrait coûter environ 30 millions aux clubs français. Des mesures compensatoires ont été promises par Nicolas Sarkozy, mais, selon nos informations, elles ne figureront pas dans le collectif budgétaire en cours d'examen et restent aléatoires.
Les clubs doivent basculer vers un modèle plus équilibré en dopant leurs recettes liées aux stades, comme en Angleterre. Une récente étude de l'agence Sportfive a montré que, sur la base d'hypothèses basses, 20 stades neufs ou rénovés généreraient 183 millions de revenus annuels additionnels pour les équipes à l'horizon 2015. C'est l'enjeu de la candidature française à l'organisation de l'Euro 2016. Le football professionnel devra gérer au plus juste en attendant ce levier de croissance. Son faible endettement, 60 millions au total pour les 20 équipes de Ligue 1, pourrait lui permettre de passer ce gué.
Les résultats nets des clubs de Ligue 1 (en milliers d'euros)
1 - Lyon : 5.366
2 - Bordeaux : 4.138
3 - Marseille : 1.455
4 - Nice : 1.300
5 - Sochaux : 1.264
6 - Nancy : 1.244
7 - Valenciennes : 578
8 - Toulouse : 514
9 - Le Mans : 336
10 - Montpellier : 197
11 - Boulogne : 139
12 - Monaco : 10
13 - Rennes : 0
14 - Lille : -281
15 - Lorient : -3.800
16 - Saint-Étienne : -4.063
17 - Grenoble : -5.413

18 - Paris : -5.418
19 - Auxerre : -7.702
20 - Lens : -13.585
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Shuby
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Une question que je me suis toujours posée :

L'enjeu d'un club sportif professionnel est-il de dégager du profit ou de remporter des titres ?

En effet, au départ il me semble évident que la base "saine" de tous les sports est l'envie de gagner. Mais maintenant quand on voit tous ces grandes fortunes investirent dans les grands clubs, quel est leur but ? rentabilité, gagner de l'argent, investir dans sa passion, se faire plaisir, autre (blanchir de l'argent) ... Et la question est encore plus intrigante sur le plan individuel : que souhaite le coureur kenyan au départ ? vivre mieux ou devenir un champion. Je pense que cette ambiguïté est un vrai problème et que les jeunes qui veulent devenir footballeur voit bien sur le fait de remporter des trophées mais surtout le fait de devenir riche "facilement".

Car selon la réponse à cette grande question, il découle de nombreuses autres questions : un club doit il rendre des comptes à l'actionnaire, aux supporters, aux clients (supporter, chaine de tv, ...) ?

Dernière question et non des moindres (après j'arrête promis :lol: ), pourquoi cherche-t-on à être le meilleur ? (je pense que ça pourrait faire un bon sujet de philo :lol: ) C'est vrai tout est fait à l'école, au travail, dans le sport pour valoriser la valeur et la compétition. Est-ce un comportement inné pour l'espèce humaine : être le meilleur pour survivre ?

Allez je vous laisse disserter, je ramasse les copié dans 2h. :mrgreen:
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Shuby a écrit :Une question que je me suis toujours posée :

L'enjeu d'un club sportif professionnel est-il de dégager du profit ou de remporter des titres ?

En effet, au départ il me semble évident que la base "saine" de tous les sports est l'envie de gagner. Mais maintenant quand on voit tous ces grandes fortunes investirent dans les grands clubs, quel est leur but ? rentabilité, gagner de l'argent, investir dans sa passion, se faire plaisir, autre (blanchir de l'argent) ... Et la question est encore plus intrigante sur le plan individuel : que souhaite le coureur kenyan au départ ? vivre mieux ou devenir un champion. Je pense que cette ambiguïté est un vrai problème et que les jeunes qui veulent devenir footballeur voit bien sur le fait de remporter des trophées mais surtout le fait de devenir riche "facilement".

Car selon la réponse à cette grande question, il découle de nombreuses autres questions : un club doit il rendre des comptes à l'actionnaire, aux supporters, aux clients (supporter, chaine de tv, ...) ?

Dernière question et non des moindres (après j'arrête promis :lol: ), pourquoi cherche-t-on à être le meilleur ? (je pense que ça pourrait faire un bon sujet de philo :lol: ) C'est vrai tout est fait à l'école, au travail, dans le sport pour valoriser la valeur et la compétition. Est-ce un comportement inné pour l'espèce humaine : être le meilleur pour survivre ?

Allez je vous laisse disserter, je ramasse les copié dans 2h. :mrgreen:
Hum, je t'invite à te rendre à la prochaine AG des actionnaires de l'OL Group : si tu tiens ce genre de discours, je ne suis pas sûr que tu ressortes debout sur tes jambes...déjà que vu le cours en bourse...si en plus Aulas annonce un déficit... :D
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Capt'ain Cavern
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Shuby a écrit :
Dernière question et non des moindres (après j'arrête promis :lol: ), pourquoi cherche-t-on à être le meilleur ? (je pense que ça pourrait faire un bon sujet de philo :lol: ) C'est vrai tout est fait à l'école, au travail, dans le sport pour valoriser la valeur et la compétition. Est-ce un comportement inné pour l'espèce humaine : être le meilleur pour survivre ?

Allez je vous laisse disserter, je ramasse les copié dans 2h. :mrgreen:

Je vais rapidement réouvrir un parallèle avec le monde animalier, au risque de me faire insulter (voire post fermé récemment, les habitués comprendront :| )
Je ne suis pas un expert en équitation, et s'il y en a parmi nous, qu'ils n'hésitent pas à me contre-dire, mais il me semble que chez les chevaux comme dans tout le monde animalier, il y a les dominants et les dominés (valable surtout chez les mâles, mais pas uniquement). L'ordre des chevaux est particulièrement important lors des déplacements en groupe car le "dominant" va foutre un bordel pas possible jusqu'à ce qu'il soit devant.
Ben en sport c'est un peu pareil. Le mec qui est devant il déteste perdre !Ca l'insuporte. Et je crois qu'il faut être francais pour comprendre et accepter une idiotie telle que celle de P.de Coubertin : "l'important c'est de participer" (voire aussi la réflexion qu'aurait fait Guy Roux à S. Royal juste avant la finale de la CdM de foot à Berlin "On est en finale c'est bien non ?", il lui aurait répondu : "On verra si ca vous suffira à vous quand vous serez en finale". Je vous laisse méditer). J'en veux pour exemple aussi la défaite de la magnifique Marina Hingis :sm3: :sm3: :sm3: huée par le public francais,parce qu'elle n'a pas accepté de ne pas avoir réussi à atteindre son objectif : gagner Roland Garros. Elle fût du coup banie des médias et du public francais, bien qu'incontestable numéro 1 mondial. Mais bon les francais ont toujours cru que Mauresmo savait jouer au tennis... :sm11:
Bref, en foot ou en tri, et en sport en général, on cherche surtout à se mesurer aux autres, à gagner... plus vite, plus haut,... meilleur club,... meilleure ville (genre Paris-Marseille)
Après, est-ce pour survivre, ou pour conquérir les belles et montrer qu'on fera un bon père (bon ok, chez les femmes je n'ai pas de réponse :( ), j'opterais pour la seconde.
Je fais un peu hors sujet, mais je ne sais pas si vous avez déjà vu des combats de judokate (niveau départemental) vous avez 2 catégories : les molles et celles qui voudraient avoir le droit de pouvoir arracher les cheveux et crever les yeux de leur adversaire. En fonction des combats, soit c'est chiant à mourrir, soit ca dure entre 10 et 15 secondes, soit c'est passionnant de voir ce que quelqu'un est capable de faire à tout prix pour ne pas perdre et surtout gagner. C'est réellement riche d'enseignement.

Cela dit je me pose aussi la question concernant les clubs. Bon en foot pas du tout, leur objectif c'est le pognons, sauf que pour avoir encore plus de pognon, il faut qu'ils aient de bons résultat. En revanche au niveau du triathlon, duathlon, et sports "mineurs" (par rapport au foot ou rugby) quel est l'intérêt d'avoir une équipe en D1 ??? :roll: Je veux dire, il n'y a pas grand chose à gagner, et ca coute un max de blé. Il y a certes la ville qui y trouve son compte en étant dynamique... et qui aloue des subventions, mais l'intérêt pour un club d'être en D1 avec 75% de mercenaires ...

Pour revenir sur l'AFLD, j'espère sincèrement qu'un solution financière va être trouvée pour remettre d'aplomb ce fleuron (et trublion) de la lutte contre le dopage. C'est sur que eux cherchent, donc ils trouvent, ... donc ils gênent
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Pour être vieux et sage, il faut d'abord être jeune et con ! (proverbe chinois)
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Thierry *OnlineTri*
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Thierry *OnlineTri* »

Capt'ain Cavern a écrit : Cela dit je me pose aussi la question concernant les clubs. Bon en foot pas du tout, leur objectif c'est le pognons, sauf que pour avoir encore plus de pognon, il faut qu'ils aient de bons résultat. En revanche au niveau du triathlon, duathlon, et sports "mineurs" (par rapport au foot ou rugby) quel est l'intérêt d'avoir une équipe en D1 ??? :roll: Je veux dire, il n'y a pas grand chose à gagner, et ca coute un max de blé. Il y a certes la ville qui y trouve son compte en étant dynamique... et qui aloue des subventions, mais l'intérêt pour un club d'être en D1 avec 75% de mercenaires ...
Les 3 sources de revenus possibles pour un clubs sont:
- Les licenciés
- Les partenaires public / privé
- Les actions diverses (organisation d'epreuve, tombola, vente de gauffres, ...)

Les clubs de tri sont de petite structure (le plus gros club de tri est à 300 licenciés, le moindre club de nat c'est 3 ou 4 fois plus...) donc sauf à mettre une licence hyper chère il est quasi impossible d'avoir un employé (hors emploi aidé compte qu'il faut env. 25000 € avec les charges pour un salarié).

La réalité est qu'en tri on est très limité coté "masse". Il faut donc se tourner vers les partenaires, seulement pour avoir des partenaires il faut avoir quelque chose à "vendre" et c'est la que la carte Elite devient interessante. Le fait d'être en D1 si c'est bien gèrer ne coute pas au club, mais rapporte au club via des subventions et les partenaires que le club ne pourrait avoir autrement. Etre et resté en D1 n'est pas une chose aisée, le niveau est élevé et effectivement le recourt aux "mercenaires" indispensables (combien d'athlètes de D1 s'entrainent réellement au sein de leur club?). La vision "primaire" des licenciés dans un club est souvent que la D1 représente une charge inutile pour le club... alors que c'est souvent tout le contraire.

Bien sur il y a une course à l'armement pour avoir de "bons" athlètes et se maintenir, les budgets des clubs pour la D1 augmentent, ce n'est pas toujours facile. Ce n'est pas un hazard si les nouveaux promus font les yoyos le plus souvent. Il faut plusieurs années pour obtenir un bon niveau de subventions de la part des collectivités et trouver des partenaires. Hors comme il y a souvent une corellation entre les budgets et le classement sportif d'un club (tous sports confondus), cela ne tourne pas à l'avantage des nouveaux... C'est un belle bétise par exemple d'augmenter le nombre de clubs qui changent de division chaque année (passage de 2 à 3 l'année dernière en tri), car cela déstabilise les clubs plus que cela nivel le niveau sportif...

T.
Akunamatata
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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en tous cas ce systeme tend a former les cadres des clubs D1/D2 en businessmen des collectivites locales au detriment des actions diverses (style organiser des epreuves :!: ), c'est un peu loin des qualites d'un triathlete de base...
faudrait d'ailleurs commencer par la, embaucher des managers de team D1 a plein temps.

un point interessant (mais un peu HS :oops: ) a noter au niveau du trail, c'est que la position d'acteurs (type manager de team) se cree dans le business, tandis que les clubs de trails purs n'existent quasiment pas. Le business model est totalement different car ces managers s'adossent a une marque (vetement, chaussures etc...) et non a un point géographique. Juste pour dire que ce genre de profil ferait un bon business developper dans le tri. Mais effectivement leur preoccupation serait un peu loin des objectifs classiques de la FD !
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par NickTheQuick »

Thierry *OnlineTri* a écrit :C'est un belle bétise par exemple d'augmenter le nombre de clubs qui changent de division chaque année (passage de 2 à 3 l'année dernière en tri), car cela déstabilise les clubs plus que cela nivel le niveau sportif...

T.
Absolument ! Et même à plus haut-niveau (Foot, Rugby) que ce soit au niveau national ou continental, ça discute sévère de faire des montées garanties sur 3 (celui qui monte, ne peut descendre pendant 3 ans) ce qui favoriserait un investissement dans la durée et de vrais projets clubs, passerelle avec la formation etc...
Une sorte d'adaptation du système des ligues fermées à la culture européenne de l'illusion que tout le monde peut arriver au plus haut niveau.

Nick
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