mezzmeur a écrit :non , jusqu au 10 eme environ ca allait , j ai commencé a marcher vers le 15 , courir ds les descentes, puis ....plus rien . au 21 stop .pour mes 2 essais , debut du marathon bien que je sache que la route est longue , comme physiquement tout est ok , a ce moment la je ne vois vraiment pas qu est ce qui va m empecher d aller au bout ! la fatigue musculaire est facile a gerer , mais alors quand l organisme part en vrille !! franchement je suis impuissant .
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je sais aussi que je mange peu et bois peu , en course de velo j ai toujours fonctionné de cette maniere sans soucis ; maintenant sur IR les efforts sont longs , et un sac vide ne tient pas debout , mais me forcer a boire et manger m ecoeure ;l ironman n est peut etre pas fait pour moi ; a regret ....[/quote]
Mezzmeur bonjour
Désolé pour ce qui t'est arrivé: mais je crois que tu as la réponse à ta question: alim' et boisson insuffisantes....moi aussi, j'ai fait des cyclos ( à mon petit niveau, s'entend: 33/34 de moyenne) de 5 heures environ en me contentant de mon camel back ( 2 litres), et des marathons en buvant sans doute trop peu. Mais pour Embrun, c'est une autre paire de manches.
Même en respectant les conseils de Lo Papy ( dosage par litre: 80 g de malto dextrine + 30 gr de glucose. Consommation: 1 l/h, soit conso pour moi: 8 litres) j'ai ressenti en cap un petit début de douleur à l'estomac ( plutôt genre " ça ne passe pas"....donc, ravitos très soigneux en eau, prise d'eau of course à chaque ravito, . Mais, comme déjà dit par les collègues, l'exigence d'alim sur le marathon d'IM n'a à mon sens plus rien à voir avec celle d'un marathon sec: Une fléchette en une seule prise, sans la flotte qui va avec, c'est de l'hypertonique qui te rentre dans le buffet: crash probable....Trop de flotte d'un coup, dégueulis assuré.AMHA, on ne peut pas se contenter d'une approximation, sinon on le paie cash. Il faut faire cela à la manière Formule 1, si je puis me permettre cette comparaison très osée en ce qui me concerne.
Lo Papy est très clair à ce sujet: mal d'estomac ou de bide = déshydratation.
Je me suis exclusivement entraîné dans le secteur d'Embrun à partir du 24 juillet: sur des parcours comme le tour du lac ( dans les 3 heures ++) avec 2 litres, pas de souci. Sur des parcours plus courts ( St Apo, savinbes, la Saulze, retour par le Pontis et côte de Saint Apo ( 2 h 30 +/-) suivi de 40 ' de cap avec petit camel de ceinture rempli à 700 ml, l'après midi, je pissais du café: ce qui me porte à croire ( je ne suis pas physiologiste) que la cap qui suit le vélo déshydrate de manière décuplée....
Et encore, cette année,l'EM s'est couru dans des conditions idéales ( perso, je me serais bien passé de l'orage au 35ème, mais d'une part, je n'avais qu'à courir plus vite et arriver avant
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et d'autre part, ça m'a fait l'effet d'un coup de pied dans les burnes " qu'est ce que ça fait du bien quand ça s'arrête !
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Bref, loin de moi l'idée de donner des leçons, mais je crois qu'il faut véritablement intégrer cette minutie des ravitos, automatiser les tâches ( timer sur 8 mn, une gorgée à chaque fois)...c'est ce que m'a "enseigné" un copain de mon bled qui a couru 2 fois Hawaï, et qui m'a amené au triathlon.
J'ai souvent vu des mecs dont j'envie le gabarit ( mec bien foutus, grand, affûtés, bronzés, moi qui ai le profil teckel) en vrac sur le bord de la route: ce n'est certes pas un pb de capacités, ni d'entraînement, ni de motivation qui explique leur état....Je ne veux pas dire qu'il y a une justice divine, mais un mec de mon genre au tas, ça peut sembler logique, alors qu'un gabarit genre Poulat, ça se remarque automatiquement, et ça fait réfléchir...