Ce que tu dis rejoint pas mal ce qu'il y a dans cet article de RD:nounouilletrail a écrit :travailler la VMA sur piste c'est trés bien ,reste a le passer en course, la est le probleme, personnellement, j'ai jamais retranscrit en course a pied, encore moins en tri les séances réalisées sur piste, tels que 15 X 250 en 45" ou 12 X 400 en 1'08", a l'aise.(Piste 2 a 3 fois par semaines)
A présent, je ne m'entraine que trés trés rarement sur piste, préferant travailler ma vitesse sur route ou en nature sur la base de 30"30", c'est moins dur mentallement et physiquement, j'ai moins de courbature, je récupere plus vite, et sans objectif de chrono, je fais plus attention a la technique en adaptant la foulé au terrain, plat descente montés ....
bref tout benefice car je retranscrit en course le travail réaliser alors ...
Rien de scientifique dans tout cela, mais beaucoup de sensation...
Pour travailler la vitesse aussi, penser technique et travail du pied (trampoline), enfin quelques lignes en fin de footing, c'est pas mal non plus...
http://www.onlinetri.com/triathlete/191.php
C – LA PLACE TROP IMPORTANTE ACCORDEE A LA VMA
Au profit d’un travail sur des allures plus utiles.
Ah la fameuse VMA (Vitesse Maximale Aerobie )! Indispensable pour certain, peu utile pour d’autres.
Pour un coureur de 5000 m ou de 10000 m, je suis d’accord que la place dans l’entraînement doit y être plus prépondérante, mais pour un triathlète (même à très haut niveau), elle l’est beaucoup moins.
Si l’on y réfléchit bien, la vitesse maximale qui développe à 100% la filière aérobie, c’est la vitesse au seuil anaérobie, et non la vitesse maximale aérobie, puisque après le franchissement du seuil lactique, les processus anaérobies contribuent fortement à la fourniture d’énergie, et que le taux de lactate à brutalement tendance à augmenter, preuve en est ici que l’on ne se situe plus en aérobie strict.
D’ailleurs, que cherche t’on réellement à développer à travers une séance VMA, les séries de 200m ou les séances de 30/30?
La Vo2max ?
Astrand a montré, dès les années 1960, que les intervalles longs (environ 3’ ) étaient beaucoup plus intéressant pour développer la VO2max que les intervalles courts. S’ils sont moins durs d’un point de vu biomécanique, car ils sont courus à allure du record sur 5km environ, ils sont beaucoup plus sollicitant d’un point de vu cardiovasculaire, et surtout mental. Donc on est pas obligé de courir à VMA pour développer VO2max ! (exemple 5x1000m allure 5km r=400m trot en 2’)
Un 10x200m ou un 2 x(10x30’’/30’’) couru à VMA ont peu d’influence sur la VO2max, car les intervalles sont trop courts pour atteindre un débit ventilatoire et cardiaque suffisant, ou alors, on y parvient sur les dernières répétitions, et le volume total est insuffisant pour stimuler efficacement la VO2max.