Dans la tête des ironmen.

[Hervé]

Bonjour à toutes et à tous,

Je rentre d'une bonne petite sortie vélo : 6h seul en endurance entre 65 et 70% de FC de réserve. C'est un temps qui me conviendrait parfaitement à Roth, Francfort ou Klagenfurt .

Mais voilà le souci, je suis mort malgré déjà 5 sorties de plus de 4 heures, et je ne me vois pas enchaîner 42 km à pied . Pourtant c'est le but du jeu ! Et en plus quand les jambes commencent à faire mal après 4h30' ça commence à cogiter dur dans la tête .

Comment gérez-vous le moral pendant les sorties longues et aussi le jour J?
Ne me dites pas que je dois faire le vélo en 4h30' pour régler le problême, Papa et Maman se sont trompés de formule, et Madame qui est hématologue ne veux même pas m'aider trop dangeureux pour la santé .

Merci, Hervé.

[gafy]

Ne te poses pas la question , le jour de la course tu trouveras des forces , des ressources et une volonté qui te sont inconnus à l'entrainement et presentent les jours de courses.

[Ugo l'asticot]

exactement : il ne faut pas chercher à faire la race à l'entraînement...

[nabou]

Je suis d'accord que tout seul pendant les sorties longue c'est dur, parfois démoralisant....
Tu n' pas quelqu'un avec qui tu peux rouler de temps en temps ? Ca passe plus vite à 2 !
Essaye aussi de changer de parcours pour moins te lasser.
Et comme le dit Gafy, en course tu as des ressources que tu ne connaissais pas

[Hervé]

Pour l'Asticot, c'est surtout savoir si c'est un objectif réalisable ou inaccessible .

Pour Nabou, je roule parfois avec mon facteur, mais ce Monsieur ne trouve rien de mieux que de faire moins de 11 heures à Embrun, alors c'est un autre monde , mais fort sympatique ce facteur .

Hervé.

[Ugo l'asticot]

si tu t'entraînes un minimum, finir un ironman est un objectif réalisable, bien sûr.
Ensuite faire un temps c'est autre chose...

[raoul]

Salut,

Suis d'accord avec les autres.

Le jour de la course t'es sûr une autre planète...


t'es bien reposé avant (10 jours), t'as fait un régime hyperglycémique. T'attends plus qu'une chose, c'est le départ !

Ensuite, tu vois rien passé de la natation, t'as pas le temps de dire ouf, que tu cours déjà.

Ton problème, ce sera de ne pas courir trop vite les 20 premiers km !

Je t'assure !

Je suis sportif du "dimanche" (je fais du tri pour le plaisir uniquement) et sur l'iron du Valais :

- 170 puls pour la natation (alors que de la peine à tenir 160 puls normalement) Suis vraiment parti trop vite...

- 150 puls au vélo (alors que je peine à faire 3-4 h à 145 puls

- 147 puls en cap

Bref, une moyenne vers les 150 puls alors que je n'y arriverai pas pour 3 h normalement ! (bon il y a aussi la déshydratation qui fait monter les puls)

En un mot : le problème, c'est à partir de 20-30 km de course, mais pas de courir après le vélo. La plupart des coureurs abandonnent là.

Donc part molo en course.

[Fironman]

Tout à fait dac avec les autres , le jour de la course tu as des ressources physiques et morales que tu ne soupçonnais même pas...

Je suis sportif du "dimanche" (je fais du tri pour le plaisir uniquement) et sur l'iron du Valais :

Iron du Valais et sportif du dimanche

[PP]

pareil que les autres avec une remarque sur l'alimentation.

avant, je n'arrivais quasiement pas à dépasser les 4H30 de vélo sans être détruit alors que j'avais l'impression de m'alimenter comme il le fallait.

puis un jour, je me suis dit que peut-être mon organisme voulait autre chose alors, à l'approche des 3h30/4h je me tape un "mini repas traditionnel"(pain, fromage, bananes...) enfin quelque chose de consistant en fait(sans oublier une barre (snikers pour moi c'est de la dynamite mais quand il fait chaud PB)toutes les heures environ plus boissons energétiques).
et là, magie, je fais ce que je veux. 4,5,6,7h sans pb et "frais" en posant le vélo.
à toi de tester, ça marche avec moi pourquoi pas avec toi...