Bonjour! Je savais que cette épreuve bretonne (à laquelle je me suis promis de participer, par ailleurs) avait été plébiscitée, mais je ne savais pas à quel point. Merci, donc.Blackstar a écrit :Le tribreizh 2012, 360 inscrit en 15 min.Frank a écrit :Bonjour!
A 18h00, il reste 60 places... Je n'ai jamais vu cela sur un tri hors-label marketo-pimpinesque. Incroyable.
Bonne chance à ceux qui n'ont pu avoir accès au web aujourd'hui!
Tout cela m'amène à la réflexion suivante: cet engouement pour certaines épreuves des mois avant leur organisation est super valorisant et motivant pour un organisateur et ses bénévoles. C'est la marque d'une grande confiance (gagnée dans le cas de Royan par des succès antérieurs mérités), mais aussi de choix pertinents en matière de communication et de marketing qui ne sont en aucun cas à remettre en cause à partir du moment où le triathlète comme l'organisateur sont satisfaits.
Néanmoins, il y a quelques années, on pouvait encore s'engager 15 jours avant le jour J sur tout M ou L de réputation nationale (Vouglans, les Bessons, Dijon et bien d'autres) sauf si support du championnat de France. Cela permettait une grande souplesse dans:
-- la gestion physique des objectifs: blessure, méforme...
-- la gestion administrative de la saison: se décider au dernier moment en cas d'annulation d'une autre épreuve, ou pour courir avec ses potes, ou en ayant trouvé en cours de saison une aide pour le club...
Je déplore d'être actuellement obligé de m'engager 6 mois avant sans être 100% certain de participer (même si la prestation de Royan est à la hauteur, hein, ce n'est pas la question, et puis ce sont des potes!). Je regrette cette époque où seuls les athlètes de haut niveau étaient contraints de planifier 6 mois avant et nous autres raisonnions en amateurs. Là, c'est l'inverse: les pros se décideront 15 jours avant. J'ai la nostalgie du temps où les délais d'inscription (ainsi que les tarifs, même si j'exclue de ce cas Royan et certains autres) n'augmentaient pas parallèlement à l'apparition des termes ronflants "tri-man-évent-challenge-star" qui ne sont pas synonymes de respect de l'athlète, comme on le voit avec "triste art".
À l'heure actuelle, pour avoir le plaisir de participer à des orgas réputées, il faut de plus en plus souvent accepter des contraintes de programmation rigides et très anticipées alors que nous ne sommes qu'amateurs. Le prix de la passion, sans doute, mais qui s'alourdit d'année en année.
Personnellement, pour une organisation comme Royan au vu du prix, je peux consentir une telle contrainte (d'ailleurs 600 l'ont consentie en 24h, dont moi!), mais je crains que cela se généralise avec l'extension des inscriptions décentralisées, générant surcoût et délais.
Bonne prépa à tous et à bientôt sur Royan pour quelques recos, mais sans Steph paraît-il puisqu'il nous laisse tomber!!!
À+!