Comment êtes vous venu au triathlon?

[débutant]

UNSS

[jmboma]

Le triathlon a toujours été un sport qui m'a attiré car il était lié au vélo, qui était dans mon enfance le sport mythique, fasciné que j'étais par le Tour de France.
J'ai voulu participer à des triathlons quand j'avais 7 ans mais à l'époque il fallait être plus âgé sur les épreuves proposées dans mon coin.
J'ai fait beaucoup de sports dans ma période scolaire : foot, judo, bcp de basket, tennis, tennis de table, arbitrage de foot. A côté de ca j'étais toujours bien classé dans les cross de collège sans m'entrainer.
La vie professionnelle démarre... puis je suis assez vite confronté au chômage. Il faut vite organiser ses journées de manière saine. Je me mets à la course à pied, 1 fois par semaine, 2 fois par semaine, 3 fois par semaine... Rapidement je cours mes 80km/semaine. Premiers dossards, premiers frissons. L'envie de se confronter au mythe du marathon fait son bonhomme de chemin.
Je me casse les dents 3 ans de suite sur la préparation. Pour palier au blessure, je découvre la natation, la vraie, pas le barbotage scolaire que nous avons tous connu. Puis un jour mon père achète un vélo carbone/alu. Une révolution technologique pour moi. Je vois le compteur passer les 30 km/h, l'impression de voler.
Natation, vélo, CAP. La boucle est bouclée.
Un premier triathlon sprint en 2008 pour valider l'envie d'enchainer les 3 sports pour ensuite intégrer un club. Coup de foudre immédiat! Depuis la passion est intacte
Vive le triathlon, vive le sport!

[trisensation86]

sans me raconter car je sais pas faire, au dela d'aimer le sport et les 3 disciplines comme d'autres l'on décrit dans ce post, c'est bien à la lecture de récits, d'expériences et d'échangse sur internet qui a accéléré mon envie de pratiquer ce sport et surtout d'oser augmenter la distance à parcourir (moi aussi je n'imaginais pas dépasser la distance découverte, en 1998 à Parthenay dans une rivière smecta...je savais même pas que çà existait.

[davidvallet]

dans un coin de ma tete, des images de tri appercues dans un épisode de Magnum...et puis, 20 ans apres, lors d'un entrainement cap collectif, nous voila parti à parler de tri...et un gars pas trop balaise me dit avoir fait le tri 70.3 de Monaco...alors que je pensais le mythe inaccessible: OK, reflexion perso, renseignement glanés à gauche et à droite, quelque sorties vélo un peu de nage, me voila inscrit en 2007, sans rien pour mon premier tri: le half de Monaco.
Et puis vient le départ, un mauvai passage, l'envie d'abandonner, je me demande ce que je fous la, plus du tiers de la nage en brasse, un des derniers dans le parc à vélo et puis la chaleur sur la cap...une grande biere (sans alcool) à l'arrivée , je suis finisher en 7h30, fier de moi et décidé à faire mieux...me voila piqué

[T.K]

moi , j'ai commencé plus modestement au Sprint de Créteil .
j'avais mon Peugeot acier 8V avec un énorme prolongateur Décathon , un radiateur il faut le dire .
un sprint qui m'a paru long ...

[cupi]

En regardant un reportage sur le tri de Kona, quand j'étais gamin... Début des années 80. ça m'a marqué depuis tout ce temps.
Je devais m'y mettre l'année dernière, au Tristar de Deauville... mais pas eu le temps d'apprendre à nager... manque de motivation, oui...
Cette année, j'ai décidé d'y aller pour de bon... J'apprends le crawl au mois de mai et... premier triathlon réalisé le 08 juin 2013 à Deauville. D'accord c'était un XS, mais quel pied!!!

[LeCed23]

Bonjour à tous,

Le triathlon pour moi, ça devient concret quand un collègue de boulot me dit qu'il en fait (il passera peut être par ici d'ailleurs ). Avant je me disais, à tort, que c'était un truc d'élite.
Bref, quelques semaines plus tard, je tombe sur l'intérieur sport sur le Nørseman. Et là, grosse, GROSSE claque. Ces mecs sont malades. Je veux faire comme eux.

Après avoir beaucoup parlé de tri avec mon collègue, passer des heures sur ce forum (merci les gars et au passage) je décide d'apprendre à nager et de m'inscrire à un premier tri début septembre (400, 18km VTT et 5km trail). Je ne l'ai pas encore fait que déjà je pense m'inscrire à un autre tri à peine plus long (700/20k/5k).

Je n'ai qu'un vieux vélo d'une trentaine d'années avec vitesses au cadre, pas encore de casque ni de pédales automatiques, nage depuis 3 mois et n'ai jamais vraiment fait de CAP dans un cadre officiel, mais ce sport m'attire vraiment.

Je sens que ça va me plaire

[miragef192]

Pour moi ce n'était que pour les surdoués du sport, je ne pensais que motiver mes fils a devenir triathlètes un jour ... j'ai commencé à courir, quelques années à très petite vitesse mais assez longtemps. Avec toujours cette admiration pour les triathlètes que je croisais. Je rêvais un jour de devenir marathonien ... j'ai réussi. La course à pied faisant parti de ma vie maintenant, un jour à la piscine avec mes fils j'ai commencé à enchainer les longueurs en crawl ... et voilà que je tenais les allers retours, pas vite, pas bien certes, mais je sentais que je pouvais le faire ... ce qui m'arrêtait aussi, était l'investissement pour le vélo de course que je repoussais sans cesse, et en juin dernier, tant pis j'ai craqué pour un entrée de gamme, et je ne regrette pas ... je me suis rendu compte que je pouvais rouler assez longtemps, le jour ou n'ayant plus de moto pour aller bosser, je me suis mis a y aller avec mon vieux VTT. Là, a ma grande surprise, comme à la piscine, je pouvais tenir en distance. Mais tout ça n'aurait pas été pareil surement, sans des débuts quelques années auparavant, où j'ai commencé la course à pied, ce qui ma donné les bases fondamentales de l'endurance. Depuis, je me dis que finalement j'ai bien fait de m'y mettre à 47 ans, et que malgré mon allure peu rapide, je prends un plaisir énorme; mon seul regret, ne pas avoir commencé plus tôt et plus jeune ...

[IronPion]

Du basket... Au Triathlon... J'usqu'à ma chariotte à roulette... (repiqué sur mon blog).
Toute mon histoire (sportive) :
Sport d’origine : basket pratiqué dès l’âge de 10 ans jusqu’en 1997, à 42 ans dont une 15zaine d’années au niveau régional… Maxi « R1 » (sous les divisions nationales).
En 1995, je découvre le triathlon, à côté de chez moi, à Nouâtre (la plus vieille épreuve de France avec Nice et Embrun). A la sollicitation d’un copain, je fais le sprint (promotion à l’époque), un vieux vélo avec des cale-pieds… !
Ca me plait, je le refais l’année suivante en 1996. En 1997, je décide de prendre une licence pour faire le CD, le plaisir d’être au départ avec les pros !!!
Cette année là, je fais un peu plus de course à pied, par hasard, je m’engage au triathlon de La Baule, et je termine par les 20 km de Tours. Mais aussitôt après, de fortes douleurs aux hanches me conduisent chez le toubib, radios… Arthrose importante, stop au basket et à la course à pied sous peine de handicap important à subir à court terme…
Dont acte, je m’oriente vers le vélo (un vieux Peugeot acier acheté à un collègue), je m’amuse à rouler (seul) sur de longues distances, Un aller-retour « La Rochelle » (440 km) « non-stop » (environ 20 heures), tout en autonomie, en short et tee shirt, je ne savais même pas ce qu’était un cuissard de vélo !
Vacances en montagne, je m’amuse à grimper les cols, notamment le Pic Veleta à 3378m. dans la Sierra Névada en Espagne (la plus haute route d’Europe)…
En 1999, je me décide à m’acheter un vrai vélo, mon Giant jaune que je garderai jusqu’en 2007. En clin d’œil au triathlon, je le fais équiper en conséquence : guidon cornes de vache, prolongateurs, roue aéro à l’avant + Spinergy Rev x à l’arrière, que pour le fun ! Je m’équipe enfin en conséquence, cuissards, maillots, gants etc. et, enfin, j’abandonne même les cale-pieds à courroies… !
En 2000, un copain me fait découvrir le monde des cyclosportives (merci Jean Pierre). J’y prends goût, Ardéchoise, Etape du tour, Défi Pyrénéen… Etc.
En 2001, re-Ardéchoise, étape du tour… Un copain m’entraîne sur Paris-Brest-Paris (édition Audax).
En 2002, toujours sur le vélo, cette année, je me fais le « Bordeaux-Paris »…
Fin 2002, à l’occasion d’une nouvelle radio de contrôle, je constate avec joie que mon arthrose des hanches s’est stabilisée. Je n’ai plus mal depuis longtemps. Je reprends un peu la course à pied avec de bonnes chaussures et sur de petites distances (5 à 10 bornes maxi).
1er janvier 2003, le tournant :
Parti galoper qq km, chemin faisant, je me remémore le triathlon et mes rêves évanouis, à savoir, faire un jour Embrun et Nice… Les 2 longues distances mythiques à l’époque en France et dont j’avais vu des images à la télé…
En quelques fractions de secondes tout défile dans ma tête : si mon toubib me donne l’accord (certificat médical), je prends une licence et je ferai Embrun et Nice (en septembre) cette année… Le deal est établi : je repasserai des radios en fin d’année et, de toute façon, si les douleurs reviennent avant, bien sûr, j’arrêterai de moi-même.
Voila comment, à part le vélo que je connaissais un peu plus, ni nageur, ni coureur, je me suis lancé dans l’aventure du triathlon longues distances… Seul, sans entraînement spécifique sinon mes propres sensations. Un seul objectif, être capable de passer les barrières horaires éliminatoires.
Après un « test » sur le CD de Nouâtre fin juin, voila comment je me suis retrouvé, à 48 ans, le 15 août à 6 heures du matin, au bord du plan d’eau à Embrun. Seul, ne connaissant personne, tremblant comme une feuille en pensant à tout ce que j’avais répété dans ma tête pendant des mois et des mois…
Je finirai en 16h et qq minutes et, surpris, car très très « bien » physiquement…
Un mois plus tard, je serai à Nice où, là aussi, ce sera une finishline sans problèmes particuliers…
Mon rêve venait de se concrétiser. Mes douleurs aux hanches ne s’étaient pas réveillées et les radios avaient confirmé que tout était ok.
Alors pourquoi arrêter en cette seule année 2003 ce qui m’avait apporté autant de plaisir personnel ?... Je continuerai donc en 2004. La suite vous la connaissez ou vous la devinez…
2004 : Vendôme, Embrun, Val de Reuil…
2005 : Vendôme, Ironman de Nice, re-Embrun (14h59 mon meilleurs temps)
2006 : La Pyrénéa, Marçon, Vendôme, Roth, Monaco et… Clearwater en Floride (merci le roll down !)…
2007 : Vendôme, Ironman de Zurich, Alpe d’Huez (sprint et LD), Biscarrosse…
2008 : Marçon, Vendôme, Ironman de Nice. 3 semaines plus tard, l’Ironman de Klagenfurt (12h39, mon « meilleur temps ») et 2 semaines après, les 3 de l’Alpe d’Huez (pour le fun)…
Pour 2009 : j’étais engagé sur Francfort et Barcelone… 2010 : j’avais programmé Lanzarote…
Et, au-delà de ces épreuves "longues distances" majeures pour moi dans mes plannings annuels, ce sera aussi tous les formats (sprint et CD) de triathlons possibles dans la région ou ailleurs, tout ce qui passait à ma portée en matière de congés ou autres…
Une multitude « d’étapes du tour » vélo, de cyclosportives, d’épreuves de courses à pied de tout format (sauf marathon, le regret de n’en avoir jamais couru un sec. Pas eu le temps…).
Jamais abandonné, toujours terminé « frais », avec le sourire, et bien sûr, compte tenu de mes capacités, à ma place : dans les profondeurs des classements !
Le 9 janvier 2009, tout s’est arrêté brutalement.
15 jours après Noël, je me suis refait un sapin mais, cette fois, avec le dos : fracture colonne vertébrale, moelle épinière écrasée, paraplégie totale → chaise roulante...
Point barre !
Désolé , c'est long mais y'a tout !

[Faab900]

et beh ça finit mal...
t'as jamais eu envie de te remettre au sport, genre marathon en fauteuil ? ou basket handi puisque c'est ton sport d'origine ?

[IronPion]

et beh ça finit mal...
t'as jamais eu envie de te remettre au sport, genre marathon en fauteuil ? ou basket handi puisque c'est ton sport d'origine ?

Non, même pas... J'ai trop de douleurs "neuros" qui me rongent sans cesse plus des articulations "bloquées" par des calcifications au niveau des hanches qui me handicapent encore plus en matière d'amplitudes de mouvements... Bref, des dégâts collatéraux supplémentaires... En fait, ça ne me manque pas vraiment... Et comme j'ai pas mal d'activités par ailleurs, le boulot 3 jours par semaine, un peu de "guitare-chanson" que je poste sur Youtube, j'ai largement de quoi occuper mes journées, voire même souvent, manque de temps...
Un jour peut-être, si surtout ces douleurs (phénomènes) neuro me lâchent un peu, pourquoi pas, mais ce sera du handbike, j'en ai d'ailleurs un qui m'attend dans mon garage...

[L'indien]

avec toi de toute ma force !!

[Fabreizhad Triathlon]

Chacun son histoire... Voici donc la mienne...

Sportivement mauvais en tout... bin si...
- 13 ans : Le foot : Cinq ans et moins de cent minutes sur le terrain...
- 18 ans : Arbitrage : Douze ans au niveau local et provincial. Là au moins, je faisais tout le match...
- 30 ans : Course à pied : Au départ pour faire plaisir à une amie à ma soeur qui est aussi la femme d'un pote... Première compétition de 8,8km en 59'...
- 2001 : Premier marathon...
- 2010 : Second marathon... Puis, séparation, dépression, prise de poids, blessure, etc...
- 2011 : Un pote me dit qu'il veut faire un Ironman dans un an. Comme il ne sait pas faire cent mètres en brasse, je lui propose plutôt de commencer par un demi et je lui dit que si il est d'accord, je le ferai avec lui. Ok... C'est parti. Premier duathlon, premiers triathlons promos et sprint...
- 2012 : Je passe sur le quart et finalement le Vichy Half Triathlon, sous la canicule...
- 2013 : Je continue... mais mon pote a arrêté, il n'y a pas vraiment pris goût...
- 2014 : On prend la même et on recommence...
- ???? : Si la santé me le permet, refaire un jour un marathon, un peu pour le chrono et un Ironman pour mes XX ans...

d;-)

[Kokovich]

J'étais militaire, à l'époque aprés une belle carriére de fouteux chez les jeunes. Durant toute mon enfance, mon pére, passionné, que dis-je ? Dingue de vélo, nus forcait à regarder le tour de France à la télé aprés avoir été lui-même mécano pour des équipes pro à l'époque de Tom Simpson et monteur en cycle pour la société Bertin qui distribue Shimano aujourd'hui. Il en a été le premier employé d'ailleurs avec Mr Bertin

Et puis un jour, je rentre de mission extérieur et ma soeur m'invite à passer le week-end avec sa famille. J'arrive le jeudi et elle m'annonce qu'elle participe à un triathlon sprint par équipe le dimanche avec son mari, ma soeur cadette et une amie. Ne connaissant pas ce sport, je l'ai écouté me raconter ce qu'il en était et j'ai dit, c'est quoi ce sport de débile mais ça à l'air cool

Arrive le dimanche matin, je les accompagne et là, leur pote se blesse au genou. Impossible pour lui de courir et bien sur, me voilà obligé de prendre le départ à sa place alors que je ne nage que lors des stages commandos ou des exercices amphibies pour le boulot. A l'époque, chuteur opérationnel chez les paras, je me dis que ça va le faire car physiquement, j'avais une caisse d'enferet j'avais déjà subi bien pire alors un sprint à 5, ça devrait aller.

J'ai fini la course complétement HS mais heureux, vainqueur par équipe mixte, j'avais enfin trouvé un sport qui me plaisait et me pousser dans mes derniers retranchements. Un souvenir exceptionnel pour moi

[Superch'ti]

44 ans, touche à tout coté sport avec quand même une prédilection pour le rugby(20 ans de club).
En 2009 le club naissant de triathlon de ma ville organise son premier sprint. Faut pas que je rate ça.
Plutôt bon nageur, je sors de l'eau dans la première moitié, je saute sur mon VTT avec la ferme intention de conserver ma place.
Aïe, je me fais doubler par une multitude de concurrents, notamment des femmes, dur pour mon ego macho de rugbyman.Je baisse la tête, je serre les dents et là, deux fusées sur des drôles de machines me prennent un tour. Je venais de me faire enrhumer par deux champions du monde juniors: LUIS Vincent et RAPHAEL Aurélien qui, en stage dans la région s'étaient alignés sur la course.
Depuis quand je les vois a la télé je me dis que le tri est vraiment un beau sport qui permet aux débutants de côtoyer des grands.
La suite fut un long calvaire, 5 km de CAP en 33 min avec deux bouts de bois à la place des jambes. Un mec avec une tenue ridiculement rayée m'accompagne en VTT sur les 3 derniers km sans cesser de m'encourager. Super sympa ce gars, je ne comprendrai qu'à la fin que c'était un arbitre et qu'il faisait office de voiture balai.
Un coup de plus pour mon ego. Dernier, je termine sous les acclamations des participants au milieu d'une haie d'honneur façon rugby. WHAOU !
J'ai fini HS mais avec une nouvelle passion et une furieuse envie de recommencer.
Depuis j'ai transmis le virus à mon fils de 18 ans qui après avoir perdu la première (il appelle çà le respect des anciens) m'explose maintenant sur chaque course.